Textes classiques de la littérature française: extraits des grands écrivains franćais. Moyen Âge, XVIe et XVIIe siècles, Volume 1 |
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... terre tremble , les vents grondent et gémissent : C'est li granz doel por la mort de Rollant . En France en est moult merveilleux tourment ; grands tourbillons de tonnerre et de vent ; pluies et grésil à demesure ; foudres qui tombent ...
... terre tremble , les vents grondent et gémissent : C'est li granz doel por la mort de Rollant . En France en est moult merveilleux tourment ; grands tourbillons de tonnerre et de vent ; pluies et grésil à demesure ; foudres qui tombent ...
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... terre . Et bien me plaît quand les coureurs Font fuir au loin et gens et bêtes ; Bien me plaît quand nos batailleurs Rugissent , ce sont là mes fêtes ! Quand je vois castels assiégés , Soldats , sur les fossés rangés , Ébranlant fortes ...
... terre . Et bien me plaît quand les coureurs Font fuir au loin et gens et bêtes ; Bien me plaît quand nos batailleurs Rugissent , ce sont là mes fêtes ! Quand je vois castels assiégés , Soldats , sur les fossés rangés , Ébranlant fortes ...
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... terre et mer fundist . Et sachiez que les galies n'osoient terre prendre . Or porroiz oïr estrange proesce , que li dux de Venise qui vialz hom ère et gote ne veoit , fu toz armez el chief de la soe galie , et ot le gonfanon Sain Marc ...
... terre et mer fundist . Et sachiez que les galies n'osoient terre prendre . Or porroiz oïr estrange proesce , que li dux de Venise qui vialz hom ère et gote ne veoit , fu toz armez el chief de la soe galie , et ot le gonfanon Sain Marc ...
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... plusieurs lieux les soldats estoient aux prises et combattoient à coups de lance et d'espée . Les crys estans si grands , qu'il sembloit que la terre et la mer deussent fondre . Mais les galéres ne sçavoient VILLEHARDOUIN 15.
... plusieurs lieux les soldats estoient aux prises et combattoient à coups de lance et d'espée . Les crys estans si grands , qu'il sembloit que la terre et la mer deussent fondre . Mais les galéres ne sçavoient VILLEHARDOUIN 15.
Page 16
... terre . A la vérité , c'étoit une chose presque incroyable , de voir le grand courage et la proüesse du duc de Venise en cette occasion . Car quoy qu'il fust vieil et caduc , et ne vit goutte , il ne laissa néaut- moins de se présenter ...
... terre . A la vérité , c'étoit une chose presque incroyable , de voir le grand courage et la proüesse du duc de Venise en cette occasion . Car quoy qu'il fust vieil et caduc , et ne vit goutte , il ne laissa néaut- moins de se présenter ...
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ABNER AGAMEMNON ALCESTE âme amour Arcas ARMANDE ATHALIE avez avoit beau BÉLISE Boileau Bossuet Britannicus BURRHUS Calchas CÉLIMÈNE charme CHICANNEAU CHIMÈNE chose CHRYSALE ciel Cinna CLYTEMNESTRE cœur comte COMTESSE Corneille coup courage courroux crime DEMOGEOT DIÈGUE Dieu dieux dire discours donne douleur édition enfin ennemis esprit estoit Fénelon fille fils FLÈCHE François Ier frère gens gloire Grecs HARPAGON HERMIONE héros homme HORACE j'ai jamais JOAD JOSABET jour laisse Louis madame main MAÎTRE JACQUES malheur Mardochée Molière monde monsieur mort mourir NARCISSE NÉARQUE NÉRON NICOMÈDE ORESTE ORGON ORONTE parler passé PAULINE pensée père peuple PHILAMINTE PHILINTE pleurs poète POLYEUCTE prince PRUSIAS Pyrrhus qu'à qu'un raison reste rien RODRIGUE rois Romains Rome sage saint sais sang satire SCÈNE seigneur sentiments seul Sire soin sort souffrir temple terre TRISSOTIN triste trouve Ulysse VADIUS VALÈRE venger vertu veut veux Voilà vois voulez yeux
Popular passages
Page 431 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 431 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 449 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons...
Page 440 - Qu'un ciron lui offre, dans la petitesse de son corps, des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 407 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 250 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 386 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 290 - Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 407 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 364 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.