Textes classiques de la littérature française: extraits des grands écrivains franćais. Moyen Âge, XVIe et XVIIe siècles, Volume 1 |
From inside the book
Results 1-5 of 71
Page 56
... sais de quels appas son enfance étoit pleine , Et n'ai pas entrepris , Injurieux ami , de soulager ta peine Avecque son mépris . Mais elle étoit du monde où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent ...
... sais de quels appas son enfance étoit pleine , Et n'ai pas entrepris , Injurieux ami , de soulager ta peine Avecque son mépris . Mais elle étoit du monde où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent ...
Page 89
... sais , vous servez bien le roi : Je vous ai vu combattre et commander sous moi . Quand l'âge dans mes nerfs a fait couler sa glace , Votre rare valeur a bien rempli ma place ; Enfin , pour épargner les discours superflus , Vous êtes ...
... sais , vous servez bien le roi : Je vous ai vu combattre et commander sous moi . Quand l'âge dans mes nerfs a fait couler sa glace , Votre rare valeur a bien rempli ma place ; Enfin , pour épargner les discours superflus , Vous êtes ...
Page 92
... sais l'affront , et tu tiens la vengeance , Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi , Montre - toi digne ... Sais - tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l'honneur de son temps ? Le sais - tu ? Peut - être ...
... sais l'affront , et tu tiens la vengeance , Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi , Montre - toi digne ... Sais - tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l'honneur de son temps ? Le sais - tu ? Peut - être ...
Page 93
... sais ta passion , et suis ravi de voir Que tous ses mouvements cèdent à ton devoir , Qu'ils n'ont point affaibli cette ardeur magnanime , Que ta haute vertu répond à mon estime , Et que voulant pour gendre un chevalier parfait , Je ne ...
... sais ta passion , et suis ravi de voir Que tous ses mouvements cèdent à ton devoir , Qu'ils n'ont point affaibli cette ardeur magnanime , Que ta haute vertu répond à mon estime , Et que voulant pour gendre un chevalier parfait , Je ne ...
Page 98
... sais comme un soufflet touche un homme de cœur ; J'avais part à l'affront , j'en ai cherché l'auteur : Je l'ai vu , j'ai vengé mon honneur et mon père ; Je le ferais encor , si j'avais à le faire . Ce n'est pas qu'en effet contre mon ...
... sais comme un soufflet touche un homme de cœur ; J'avais part à l'affront , j'en ai cherché l'auteur : Je l'ai vu , j'ai vengé mon honneur et mon père ; Je le ferais encor , si j'avais à le faire . Ce n'est pas qu'en effet contre mon ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
ABNER AGAMEMNON ALCESTE âme amour Arcas ARMANDE ATHALIE avez avoit beau BÉLISE Boileau Bossuet Britannicus BURRHUS Calchas CÉLIMÈNE charme CHICANNEAU CHIMÈNE chose CHRYSALE ciel Cinna CLYTEMNESTRE cœur comte COMTESSE Corneille coup courage courroux crime DEMOGEOT DIÈGUE Dieu dieux dire discours donne douleur édition enfin ennemis esprit estoit Fénelon fille fils FLÈCHE François Ier frère gens gloire Grecs HARPAGON HERMIONE héros homme HORACE j'ai jamais JOAD JOSABET jour laisse Louis madame main MAÎTRE JACQUES malheur Mardochée Molière monde monsieur mort mourir NARCISSE NÉARQUE NÉRON NICOMÈDE ORESTE ORGON ORONTE parler passé PAULINE pensée père peuple PHILAMINTE PHILINTE pleurs poète POLYEUCTE prince PRUSIAS Pyrrhus qu'à qu'un raison reste rien RODRIGUE rois Romains Rome sage saint sais sang satire SCÈNE seigneur sentiments seul Sire soin sort souffrir temple terre TRISSOTIN triste trouve Ulysse VADIUS VALÈRE venger vertu veut veux Voilà vois voulez yeux
Popular passages
Page 431 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 431 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 449 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons...
Page 440 - Qu'un ciron lui offre, dans la petitesse de son corps, des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 407 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 250 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 386 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 290 - Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 407 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 364 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.