Oeuvres philosophiques de Locke: De l'entendement humainF. Didot, 1824 |
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ames angles animaux argument argumentum ad ignorantiam Aristote assentiment assurance avons babilité bilité c'est-à-dire capables cause causes finales certitude chose claire connaissance intuitive connaître connexion conséquent considérer consiste contraire convenance corps crime sans châtiment croire crois d'autres d'idées découvrir déductions naturelles degré déja démonstration déterminer Dieu différents dire dis-je disconvenance distinctes divine doit doute enthymeme espèce esprit essences réelles éternel Euclide évidence exem existe facultés fausses figure fondements de probabilité force forme générales ibid idées moyennes idées simples jugement l'assentiment l'égard l'erreur l'esprit l'idée Leibnitz liaison Locke logiciens logique lumière Malebranche manière matière ment mesure de probabilité monade nature naturel nécessaire opinions ordinairement particulières pensée perception personne persuasion peuvent pouvons preuves principes proposition propre prouver puisse qu'un homme raison règles révélation rien s'il sance saurait science secours sens sentiment sera seulement soient sorte substances suppose syllogisme syllogistique témoignage tence timent tion tout-à-fait trouve usage vérité visible vivens
Popular passages
Page 222 - Mais comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment.
Page 128 - Je trouve même que des opinions approchantes s'insinuant peu à peu dans l'esprit des hommes du grand monde, qui règlent les autres et dont dépendent les affaires, et se glissant dans les livres à la mode, disposent toutes choses à la révolution générale dont l'Europe est menacée, et achèvent de détruire ce qui reste encore dans le monde des sentiments généreux des anciens Grecs et Romains, qui préféraient l'amour de la patrie et du bien public et le soin de la postérité à la fortune...
Page 195 - La manière d'énoncer vulgaire regarde plutôt les individus, mais celle d'Aristote a plus d'égard aux idées ou universaux. Car disant « tout homme est animal », je veux dire que tous les hommes sont compris dans tous les animaux ; mais j'entends en même temps que l'idée de l'animal est comprise dans l'idée de l'homme. L'animal comprend plus d'individus que l'homme, mais l'homme comprend plus d'idées ou plus de formalités; l'un a plus d'exemples, l'autre plus de degrés de réalité; l'un...
Page 327 - Car j'ai trouvé qu'il y faut recourir aux causes finales et que ces lois ne dépendent point du principe de la nécessité, comme les vérités logiques, arithmétiques et géométriques; mais du principe de la convenance , c'est-à-dire du choix de la sagesse.
Page 331 - ... que le plaisir qu'il donne, sans avoir égard à l'utilité qu'il produit; car il nous donne une parfaite confiance dans la bonté de notre auteur et maître, laquelle produit une véritable tranquillité de l'esprit, non pas comme chez les stoïciens, résolus à une patience par force, mais par un contentement présent, qui nous assure môme un bonheur futur.
Page 319 - ... chaque monade est un miroir vivant, ou doué d'action interne, représentatif de l'univers, suivant son point de vue...
Page 62 - Mais on demandera en répliquant où seraient ces idées si aucun esprit n'existait , et que deviendrait alors le fondement réel de cette certitude des vérités éternelles. Cela nous mène enfin au dernier fondement des vérités...
Page 128 - ... j'en ai connu de cette trempe que la mort a enlevés. Je trouve même que des opinions approchantes, s'insinuant peu à peu dans l'esprit des hommes du grand monde, qui règlent les autres et dont dépendent les affaires, et se glissant dans les livres à la mode, disposent toutes choses à la révolution générale dont l'Europe est menacée...
Page 10 - ... grande partie en ont une idée telle quelle, si j'ose me servir de cette expression. C'est, dis-je, une méchante méthode que de s'attacher trop fortement à cette découverte favorite, jusqu'à rejeter...
Page 332 - Ainsi notre bonheur ne consistera jamais et ne doit point consister dans une pleine jouissance où il n'y aurait plus rien à désirer, et qui rendrait notre esprit stupide, mais dans un progrès perpétuel à de nouveaux plaisirs et à de nouvelles perfections.