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essentia, ideo summe infinitissima et multiplicissima in effi«< cacia.

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« Rursus revertentes dicamus, quia igitur esse purissimum et absolutum, quod est simpliciter esse, est primarium et novissimum, ideo est omnium origo et finis consummans. Quia « æternum et præsentissimum, ideo omnes durationes ambit, et « intrat, quasi simul existens earum centrum et circumferentia. Quia simplicissimum et maximum, ideo totum intra omnia, et « totum extra omnia, ac per hoc est sphæra intelligibilis cuius «< centrum est ubique et circumferentia nusquam. Quia actualis«<simum et immutabilissimum, ideo stabile manens, moveri dat « universa. Quia perfectissimum et immensum, ideo est intra omnia, non inclusum, extra omnia, non exclusum, supra om«nia, non elatum, infra omnia, non prostratum. Quia vero est « summe unum et omnimodum, ideo est omnia in omnibus; quamvis omnia sint multa et ipsum non sit nisi unum, et hoc quia per simplicissimam unitatem, serenissimam veritatem et « sincerissimam bonitatem, est in eo omnis virtuositas, omnis exemplaritas, et omnis communicabilitas : ac per hoc ex ipso, «<et per ipsum et in ipso sunt omnia (Rom. XI). Et hoc quia « omnipotens, omnisciens, et omnimode bonum, quod perfecte « videre est esse beatum, sicut dictum est Moysi: Ego ostendam « tibi omne bonum (Exod. XXXIII)'. »

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Avendo nominato Giovanni Gersone, come un grande ammiratore dell' Itinerario, aggiungerò un passo di questo illustre teologo, in cui molto si accosta alla dottrina del suo maestro. Così egli favella della luce intellettiva : Intelligentia simplex «est vis animæ cognitiva, suscipiens immediate a Deo natura«lem quamdam lucem, in qua et per quam principia prima cognoscuntur esse vera et certissima, terminis apprehensis.

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1 S. Bonav., Itin, ment, in Deum, cap. 3, tom. VII, p. 152, 155.

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Principia hujusmodi nominantur aliquando dignitates, aliquando communes animi conceptiones, aliquando regulæ primæ incommutabiles et impossibiles aliter se habere.... Qualis « vero sit illa lux naturalis, dici potest probabiliter, aut quod « est aliqua dispositio connaturalis et concreta animæ, quam aliqui vocare videntur habitum principiorum : vel probabilius, quod est ipsamet animæ existens lux quædam intellectualis naturæ, derivata ab infinita luce primæ intelligentiæ, quæ «Deus est, de quo Joannes: Erat lux vera quæ illuminat omnem « hominem venientem in hunc mundum 1. » Può parere da questo luogo che il Gersone consideri l'intelligibile umano, come distinto sostanzialmente dall' intelligibile divino; tuttavia poco appresso egli nega, allegando un testo di santo Agostino, che vi sia medium aliquod inter animam rationalem et Deum. Si dee dunque credere che al parer suo la luce intelligibile sia divina, per ciò che spetta al suo elemento positivo, benchè, rispetto all' uomo, si accozzi con un elemento subbiettivo e negativo, procedente dall' intuito. Questa chiosa vien confermata da ciò che l'autor francese discorre della visione divina, di cui distingue tre specie diverse, la prima delle quali è detta da lui facialis et intuitiva, la seconda specularis et abstractiva, la terza nubilaris et ænigmatica. L'ultima tramezza fra le altre due, e vien paragonata all' aurora, laddove l'astrattiva e l'intuitiva si ragguagliano colla luna e col sole. Ora questa visione enigmatica non è altro che l'apprensione immediata dell' Intelligibile, come risulta dalle seguenti parole: « Visio Dei nubilaris et ænigmatica naturaliter habetur modis « velut innumerabiliter variatis, sicut et visus carnis percipit « diversissime lumen solis. Visio Dei nubilaris et ænigmatica « concomitatur quamlibet aliam cujuscumque rei visionem, << sicut colorum visioni comes est visio lucis, seu luminis, ita <«< nihil videre possumus, nisi per irradiationem divini luminis

1 De myst. theol. specul., part. 2, consid. 10. Opera. Antverpiæ, 1706, tom. III, p. 571, 372.

« directe vel oblique, absolute vel confuse se monstran<< tis 1. »

NOTA 40.

I sensisti errano di gran lunga, quando affermano che la realtà consiste nelle cose individue, e non nelle idee generali. Imperocchè le esistenze individuali traggono la realtà loro dall' Ente; il quale è l' idea generalissima e la fonte di ogni generalità. E l'Ente, il quale conferisce la realtà alle esistenze, per via della creazione, dee possederla per sè proprio in grado eminente; come suona lo stesso vocabolo, con cui si esprime questa dote. Realtà viene da res, cosa; e res da reri, pensare, perchè in effetto l'elemento cogitativo è inseparabile dall' idea dell' Ente. Res è l'oggetto ratum, cioè pensato, il quale riunisce al sensibile l' intelligibile.

La distinzione del concreto dall' astratto, e dell' individuale dal generale, è solamente applicabile all' ordine delle cose contingenti. Quindi è, che nel giro del Necessario, cioè in Dio, le proprietà opposte s'immedesimano insieme. Ciò si vede chiaramente nel concetto del tempo e dello spazio puri; concetto, che è particolare e generale, concreto ed astratto nello stesso tempo. La medesimezza di questi vari attributi nell' ordine apodittico non potrebbe risplendere di maggiore evidenza.

L'immedesimazione del generale e dell' individuale nella sfera dell' Ente concilia la dottrina di Aristotile con quella di Platone. Questi due filosofi si contraddicono, perchè non s'innalzano fino al concetto dell' Ente, che è il colmo della speculazione filosofica; nel quale soltanto le loro sentenze insieme si accordano. Infatti

1 Tract, de oculo. - Opera. Antverpiæ, 1706, tom. III, p.

486.

le idee di Platone sono mere astrattezze, se non si concretizzano nell' idea dell' Ente; come gl' individui d' Aristotile sono meri sensibili per nessun modo pensabili, se non s' intellettualizzano nell' idea dell' Ente. L'Ente innalza gl' individui sensibili al grado di astrazioni pensabili, e le idee generali al grado di cose reali.

NOTA 41.

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S. Agostino nel suo libro De magistro, e in molti altri luoghi delle sue opere, che sarebbe troppo lungo il riferire, discorre mirabilmente di questo eloquio interiore dell' Idea, in cui fondiamo il primo giudizio e il primo fatto. «Toutes les réponses de « la raison sont éternelles et immuables, » dice il Malebranche. « Elles ont toujours été dites, ou plutôt elles se disent toujours « sans aucune succession de temps, et quoiqu'il nous faille quel«ques moments pour les entendre, il ne lui en faut point pour « les faire, parce qu'effectivement elles ne sont point faites. Elles « sont éternelles, immuables, nécessaires 1. » E altrove : « Les philosophes même les moins éclairés demeurent d'accord que « l'homme participe à une certaine Raison qu'ils ne déterminent « pas. C'est pourquoi ils le définissent animal RATIONIS parti«ceps: car il n'y a personne qui ne sache du moins confusément, « que la différence essentielle de l'homme consiste dans l'union « nécessaire qu'il a avec la Raison universelle, quoiqu'on ne «sache pas ordinairement quel est celui qui renferme cette « Raison, et qu'on se mette fort peu en peine de le découvrir. « Je vois par exemple, que 2 fois 2 font 4, et qu'il faut préférer << son ami à son chien; et je suis certain qu'il n'y a point « d'homme au monde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. «Or je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme

1 MALEBRANCHE, Entret. sur la métaph,, la relig, et la mort, entr. 4, tom. I, p. 116.

<«<les autres ne le voient point dans le mien. Il est donc néces«saire qu'il y ait une Raison universelle qui m'éclaire et tout ce

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qu'il y a d'intelligences. Car si la raison que je consulte n'était «pas la même qui répond aux Chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suis, que les Chinois voient les mêmes vérités que je vois. Ainsi la Raison que nous « consultons quand nous rentrons dans nous-mêmes, est une Raison universelle.... Je suis certain que les idées des choses << sont immuables, et que les vérités et les lois éternelles sont « nécessaires : il est impossible qu'elles ne soient pas telles qu'elles sont. Or, je ne vois rien en moi d'immuable ni de « nécessaire; je puis n'être point ou n'être pas tel que je suis : il peut y avoir des esprits qui ne me ressemblent pas, et cepen«dant je suis certain qu'il ne peut y avoir d'esprits qui voient « des vérités et des lois différentes de celles que je vois : car tout esprit voit nécessairement que 2 fois 2 font 4, et qu'il faut préférer son ami à son chien. Il faut donc conclure que la « Raison que tous les esprits consultent, est une Raison immuable «et nécessaire. De plus, il est évident que cette même raison « est infinie. L'esprit de l'homme conçoit clairement qu'il y a ou qu'il peut y avoir un nombre infini de triangles, de tétragones. « de pentagones intelligibles, et d'autres semblables figures.... Il aperçoit même l'infini dans l'étendue, car il ne peut dou«< ter que l'idée qu'il a de l'espace ne soit inépuisable........ Enfin l'esprit voit clairement l'infini dans cette souveraine raison, quoiqu'il ne le comprenne pas. En un mot, il faut bien que la «Raison que l'homme consulte soit infinie, puisqu'on ne la peut épuiser, et qu'elle a toujours quelque chose à répondre sur quoi que ce soit qu'on l'interroge. Mais s'il est vrai que la Raison à laquelle tous les hommes participent est universelle; « s'il est vrai qu'elle est infinie; s'il est vrai qu'elle est immuable « et nécessaire : il est certain qu'elle n'est point différente de «< celle de Dieu même; car il n'y a que l'être universel et infini qui renferme en soi-même une raison universelle et infinie.

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