Collection des mémoires relatifs à la Revolution française, Volume 111822 |
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Page ii
... faveur , son sort avait fait des jaloux ; on la punit , à l'époque de la révolution , des bon- tés dont la reine l'avait honorée . Ceux qui ne sentirent point , comme elle , la pointe de l'épée sur leur poitrine , à la journée du 10 ...
... faveur , son sort avait fait des jaloux ; on la punit , à l'époque de la révolution , des bon- tés dont la reine l'avait honorée . Ceux qui ne sentirent point , comme elle , la pointe de l'épée sur leur poitrine , à la journée du 10 ...
Page ix
... faveur . Madame Dubar- ry préparait à cette époque le renvoi du ministre qui venait de négocier le mariage du dauphin avec l'archidu- chesse Marie - Antoinette d'Autriche . Les intrigues de la favorite , la rivalité du duc de Choiseul ...
... faveur . Madame Dubar- ry préparait à cette époque le renvoi du ministre qui venait de négocier le mariage du dauphin avec l'archidu- chesse Marie - Antoinette d'Autriche . Les intrigues de la favorite , la rivalité du duc de Choiseul ...
Page xii
... avait été conçue par le duc de Choiseul , avant sa disgrâce . Il cimentait par ce mariage l'alliance des deux états , et croyait se préparer la faveur d'un nouveau règne . Ainsi se trouvait justifié le sens de ce xij NOTICE.
... avait été conçue par le duc de Choiseul , avant sa disgrâce . Il cimentait par ce mariage l'alliance des deux états , et croyait se préparer la faveur d'un nouveau règne . Ainsi se trouvait justifié le sens de ce xij NOTICE.
Page xvii
... faveur conduit à la fortune , on remar- qua la bienveillance dont mesdames et la dauphine ho- noraient mademoiselle Genet . On parla de l'établir , et bientôt après elle épousa M. Campan , dont le père était secrétaire du cabinet de la ...
... faveur conduit à la fortune , on remar- qua la bienveillance dont mesdames et la dauphine ho- noraient mademoiselle Genet . On parla de l'établir , et bientôt après elle épousa M. Campan , dont le père était secrétaire du cabinet de la ...
Page xxiv
... faveurs n'étaient plus l'héritage ex- clusif de quelques familles puissantes . La reine , dans leur distribution , s'était cru permis de consulter quelquefois elle - même dit quelque part dans ses mémoires , et presque avec regret , que ...
... faveurs n'étaient plus l'héritage ex- clusif de quelques familles puissantes . La reine , dans leur distribution , s'était cru permis de consulter quelquefois elle - même dit quelque part dans ses mémoires , et presque avec regret , que ...
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Collection des Mémoires Relatifs A la Révolution Française (Classic Reprint) Camille Desmoulins No preview available - 2017 |
Common terms and phrases
ambassadeur anecdote appartemens assez avaient baron bonheur cabinet caractère cardinal cesse charge chevalier cœur comte d'Artois comte de Broglie comtesse Jules conserver cour de Vienne courtisans dame d'atours dame d'honneur dauphine détails donner duc d'Aiguillon duc de Choiseul duchesse de Polignac enfans faisait famille royale fille garde-robe gens goût Guéménée homme j'ai jeune princesse jouer jour l'abbé de Vermond l'empereur l'esprit l'impératrice lettre long-temps Louis XV madame Adélaïde madame Campan madame de Genlis madame de Polignac madame Du Barry madame la comtesse madame Louise madame Victoire mademoiselle Majesté maréchal mariage Marie-Antoinette Marie-Thérèse Marly Maurepas Mémoires ment Mesdames ministre n'avait Naples Note de madame Note des édit parler passer pendant personnes petit Trianon place plaisir portait pouvait première femme présentait prince Louis règne de Louis reine robe Rohan s'était secret sentimens service servir seul société sort Soulavie souverain surintendante talens tion toilette Trianon trône trouvait Versailles voulut
Popular passages
Page 278 - C'est détestable, cela ne sera jamais joué; il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse. Cet homme joue tout ce qu'il faut respecter dans un gouvernement.
Page 376 - Assez longtemps les cabinets politiques ont notifié la mort de ceux qui ne furent grands que dans leur éloge funèbre ; assez longtemps l'étiquette des cours a proclamé des deuils hypocrites.
Page 21 - ... je n'ai jamais vu personne avoir l'air si effarouché; elle marchait d'une vitesse extrême, et, pour reconnaître, sans les regarder, les gens qui se rangeaient sur son passage, elle avait pris l'habitude de voir de côté, à la manière des lièvres. Cette princesse était d'une si grande timidité, qu'il était possible de la voir tous les jours, pendant des années, sans l'entendre prononcer un seul mot.
Page 369 - Superficiel et incapable d'une application sérieuse et profonde, mais doué d'une facilité de perception et d'intelligence qui démêlait dans un instant le nœud le plus compliqué d'une affaire , il suppléait dans les conseils , par l'habitude et la dextérité, à ce qui lui manquait d'étude et de méditation.
Page 235 - Eh ! que fait sa jeunesse , Lorsque de l'âge mûr je lui vois la sagesse ? Profond dans ses desseins qu'il trace avec froideur, C'est pour les accomplir qu'il garde son ardeur. Il sait défendre un camp et forcer des murailles , Comme un jeune soldat il aime les batailles; Comme un vieux général il sait les éviter. Je me plais à le suivre et même à l'imiter. J'admire sa prudence et j'aime son courage : Avec ces deux vertus un guerrier n'a point d'âge (i).
Page 353 - Le grand-prieur était sous un dais de pareille étoffe, porté par quatre barons, dits chevaliers de la sainte ampoule, vêtus de satin blanc, d'un manteau de soie noire et d'une écharpe de velours blanc, garnie de franges d'argent...
Page 242 - C'est apparemment ici, lui ditil , que monsieur s'est retiré. L'orateur le plus éloquent de la magistrature demeura tout étonné d'une apostrophe si flatteuse et ne trouva rien à répondre. M. Diderot, n'ayant pu le voir dans son appartement, fut l'attendre à la messe. L'ayant aperçu en sortant. « A'h ! c'est vous, lui dit-il, vous, à la messe! — Oui, M. le comte, on a bien vu quelquefois Épicure au pied des autels.
Page 282 - J'ai donné ma pièce au public pour l'amuser et non pour l'instruire, non pour offrir à des bégueules mitigées le plaisir d'en aller penser du bien en petite loge à condition d'en dire du mal en société. Les plaisirs du vice et les honneurs de la vertu, telle est la pruderie du siècle. Ma pièce n'est point un ouvrage équivoque, il faut l'avouer ou la fuir. « Je vous salue, monsieur le duc, et je garde ma loge.
Page 194 - ... jouir, pendant ces belles nuits d'été, de l'effet d'une musique à vent. Les musiciens de la chapelle eurent l'ordre d'exécuter des morceaux de ce genre sur un gradin que l'on fit construire au milieu du parterre. La reine, assise sur un des bancs de la terrasse, avec la totalité de la famille royale, à l'exception du roi, qui n'y parut que deux fois, n'aimant point à déranger l'heure de son coucher, jouissait de l'effet de cette musique, Rien de plus innocent que ces promenades, dont...
Page 186 - Enfin, vers les derniers mois de 1777» la reine, étant seule dans ses cabinets, nous fit appeler, mon beau-père et moi, et, nous présentant sa main à baiser, nous dit que, nous regardant l'un et l'autre comme des gens bien occupés de son bonheur, elle voulait recevoir nos...