Mémoires sur la Restauration: ou souvenirs historiques sur cette époque, la révolution de juillet et les premières années du règne de Louis-Phillippe Ier, Volume 3

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Page 97 - ... amour pour la France , notre mère « commune. Soldats ! encore quelques efforts , et la « coalition est dissoute. Napoléon vous reconnaîtra « aux coups que vous allez porter. Sauvez l'honneur, « l'indépendance des Français. Soyez jusqu'à la fin « tels que je vous ai connus depuis vingt ans, et
Page 58 - ... j'étais fondé à en espérer le succès, et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. » Les circonstances me paraissent changées ; je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations , et n'en avoir réellement voulu qu'à ma personne!
Page 58 - France : puissent-ils être sincères dans leurs déclarations, et n'en avoir voulu réellement qu'à ma personne. Ma vie politique est terminée ; et je proclame mon fils sous le titre de Napoléon II, Empereur des Français.
Page 81 - Mon gouvernement devait faire des fautes ; peut-être en at-il fait. Il est des temps où les intentions les plus pures ne suffisent pas pour diriger, où quelquefois même elles égarent : l'expérience seule pouvait avertir ; elle ne sera pas perdue.
Page 97 - Je connais tous les corps, et aucun d'eux ne remportera un avantage signalé sur l'ennemi, que je ne rende justice au courage qu'il aura déployé. Vous et moi nous avons été calomniés. Des hommes indignes d'apprécier vos travaux ont vu, dans les marques d'attachement que vous m'avez données, un zèle dont j'étais le seul objet. Que vos succès futurs leur apprennent que c'était la patrie par-dessus tout que vous serviez en m'obéissant, et que, si j'ai quelque part à votre affection, je...
Page 9 - N'imitons pas l'exemple du Bas-Empire, qui , pressé de tous côtés par les barbares , se rendit la risée de la postérité en s'occupant de discussions abstraites , au moment où le bélier brisait les portes de la ville.
Page 9 - Dans toutes les affaires ma marche sera toujours droite et ferme. Aidez-moi à sauver la patrie. Premier représentant du peuple, j'ai contracté l'obligation, que je renouvelle, d'employer, dans des temps plus tranquilles , toutes les prérogatives de la couronne et le peu d'expérience que j'ai acquis à vous seconder dans l'amélioration de nos institutions.
Page 147 - Mais aujourd'hui que les puissans efforts de nos alliés ont dissipé les satellites du tyran , nous nous hâtons de rentrer dans nos états, pour y rétablir la constitution que nous avions donnée à la France; réparer, par tous les moyens qui sont en notre pouvoir, les maux de la révolte et de la guerre qui en a été la suite nécessaire ; récompenser les bons, mettre à exécution les lois existantes contre les coupables ; enfin...
Page 81 - ... mon Gouvernement devait faire des fautes ; peut-être en at-il fait. Il est des temps où les intentions les plus pures ne suffisent pas pour* diriger , où quelquefois même elles égarent.
Page 174 - Les propriétés publiques, à l'exception de celles qui ont rapport à la guerre, soit qu'elles appartiennent au Gouvernement, soit qu'elles dépendent de l'autorité municipale, seront respectées, et les puissances alliées n'interviendront en aucune manière dans leur administration ou dans leur gestion. 12. Seront pareillement respectées les personnes et les propriétés particulières ; les habitans et en général tous les individus qui se...

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