Principes pour la lecture des poetes, Volume 1 |
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Page 39
... coeur ni affez d'élévation de fentimens , ni dans l'efprit af fez de force pour y atteindre ; il en embraffe le fantôme : c'eft un pigmée qui fait des efforts gigan- tefques . Dans ces occafions Tima- gination va beaucoup au - delà du ...
... coeur ni affez d'élévation de fentimens , ni dans l'efprit af fez de force pour y atteindre ; il en embraffe le fantôme : c'eft un pigmée qui fait des efforts gigan- tefques . Dans ces occafions Tima- gination va beaucoup au - delà du ...
Page 121
... coeur vraiment paffionné . Des Bergers dans le vrai , n'ont pas l'efprit fi délicat & fi orné que les Courtifans , mais ils n'ont pas le coeur moins fenfible puifqu'ils font hommes . Le langage des paf- fions , s'il n'eft pas par - tout ...
... coeur vraiment paffionné . Des Bergers dans le vrai , n'ont pas l'efprit fi délicat & fi orné que les Courtifans , mais ils n'ont pas le coeur moins fenfible puifqu'ils font hommes . Le langage des paf- fions , s'il n'eft pas par - tout ...
Page 131
... 'une perfonne qui nous étoit chere , fait des impref- fions fortes & durables . Pour bien écrire en ce genre , il faudroit donc fentir : toute Elégie dictée par l'ef- 2 prit fera froide , fi le coeur n'eft intéreffé ou DES POET E S. 131.
... 'une perfonne qui nous étoit chere , fait des impref- fions fortes & durables . Pour bien écrire en ce genre , il faudroit donc fentir : toute Elégie dictée par l'ef- 2 prit fera froide , fi le coeur n'eft intéreffé ou DES POET E S. 131.
Page 132
... coeur fenfi- ble se paffionne vivement , fe rem- plit plus fortement que le nôtre des objets qui le portent à l'amour & à la pitié . Or rien n'influe tant fur le langage de l'efprit que la difpofi- tion du coeur : s'il eft une fois bien ...
... coeur fenfi- ble se paffionne vivement , fe rem- plit plus fortement que le nôtre des objets qui le portent à l'amour & à la pitié . Or rien n'influe tant fur le langage de l'efprit que la difpofi- tion du coeur : s'il eft une fois bien ...
Page 138
... coeur éperdu chere & tendre moitié , Et vous dont mes malheurs excitent la pitié , Seuls amis que le ciel fouffre ... cœur dé- chiré Revole vers les lieux dont il s'eft féparé . De mes triftes amis , de ma femme éperduë , Les cris & les ...
... coeur éperdu chere & tendre moitié , Et vous dont mes malheurs excitent la pitié , Seuls amis que le ciel fouffre ... cœur dé- chiré Revole vers les lieux dont il s'eft féparé . De mes triftes amis , de ma femme éperduë , Les cris & les ...
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Common terms and phrases
affez aifé ainfi Art Poët auffi Auteur avoient avoit beautés befoin bon fens Bouts-rimés Burleſque c'eft c'eſt Cantate caractere caufe Chant chofes coeur confifte connoiffance défauts Defpréaux délicateffe Dieux difcours doit efpeces efprit embraffe Epique eſt étoient étoit exem expreffions fage fageffe faifir fans fçait fçauroit fecond femble fenfé fens fent fentimens feroit feul fiécle fillabes fimple fimplicité fions fociété foient foin foit folides fous fouvent ftances ftile ftyle fublime fuccès fuffit fuiv fujet génie genre goût graces ibid Incipe jufte l'amour l'art l'efprit l'Ode laiffe Lecteurs Lirique lumieres Madame Dacier mafculine Malherbe Marot matiere mefure ment moeurs monieux Mothe n'eft n'eſt néceffaire néceffité nobleffe ouvrages paffé paffions penfées penſées perfonnes Philofophie Pindare plaifir Poë Poëfie Poëme Poëtique poffedé prefque propofe qu'un raifon refte Religion réuffi rimes Rondeau Rouffeau s'eft Sappho Satire Segrais ſtyle tems tion ufage Voltaire
Popular passages
Page 78 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 238 - Sa voix redoutable Trouble les enfers; Un bruit formidable Gronde dans les airs ; Un voile effroyable Couvre l'univers; La terre tremblante Frémit de terreur; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
Page 178 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir ; Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes , Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.