La Nouvelle revue, Volume 22

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Page 531 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou , du Japon jusqu'à Rome , Le plus sot animal , à mon avis , c'est l'homme.
Page 383 - Le jour où la liberté manquerait au monde serait celui où l'histoire s'arrêterait. Poussé par une main invisible, non-seulement le genre humain a brisé le sceau de l'univers et tenté une carrière inconnue jusque-là, mais il triomphe de lui-même...
Page 770 - Avant le 1er janvier 1884, l'organisation centrale de chaque ministère sera réglée par un décret rendu dans la forme des règlements d'administration publique et inséré au Journal officiel. Aucune modification ne pourra être apportée que dans la même forme et avec la même publicité » ; Le Conseil d'Etat entendu, Décrète : TITRE PREMIER.
Page 787 - Dans tout état bien gouverné, il ya un esprit propre à chaque branche d'administration. Cet esprit donne de l'unité, de l'uniformité et une certaine énergie à la direction des affaires; il transmet la tradition des devoirs, il en perpétue le sentiment et l'observation; il attache et le corps et les individus, qui en sont membres, au gouvernement, comme au but, vers lequel toutes les émulations se dirigent...
Page 217 - Les livres nés de cette race ne m'ont jamais plu et ne peuvent me plaire, puisque j'appartiens à l'autre. » Dans la race dont je suis, il ya des tribus militaires; je suis d'une de ces tribus. Parce que tout mon sang frémit contre le mensonge, on m'a appelé révolutionnaire; parce que j'ai refusé tout hommage aux idoles, on m'a outrageusement comparé au charlatan qui s'est fait un talent et une renommée d'aller par les rues et les places publiques hurler contre Dieu.
Page 321 - M. le comte de Brissac et madame la comtesse d'Hautefort interpellés par nous s'ils signeraient la relation de ce dont ils ont été témoins, ont répondu qu'ils étaient venus ici pour donner leurs soins à la duchesse de Berry, comme amis, mais non pour signer un acte quelconque.
Page 95 - Cinq heures et demie du soir. On vient de m'appeler auprès de la duchesse. Elle s'est presque jetée dans mes bras en pleurant. Elle me serrait les mains en m'avouant qu'elle est mariée secrètement en Italie et qu'elle est grosse, qu'elle croit devoir à ses enfants, à ses amis, à elle-même, d'en faire l'aveu. Je l'en ai vivement félicitée et je lui en ai demandé la déclaration écrite. Elle a un peu hésité ; mais enfin elle ya consenti.
Page 503 - Si un tel sort m'était réservé, je proteste d'avance contre les faiblesses qu'un cerveau ramolli pourrait me faire dire ou signer. C'est Renan sain d'esprit et de cœur, comme je le suis aujourd'hui, ce n'est pas Renan à moitié détruit par la mort et n'étant plus lui-même, comme je le serai si je me décompose lentement, que je veux qu'on croie et qu'on écoute. Je renie les blasphèmes que les défaillances de la dernière heure pourraient me faire prononcer contre l'Éternel.
Page 336 - Menière, qui avait eu tant de petits soins délicats, était indigné de cette ingratitude. Moi je riais de tout cela. Cependant je fus à la duchesse et je lui dis devant ses nobles compagnons : » Madame, je vous fais mes adieux. « Soyez convaincue que nul plus que moi ne « désire votre bonheur... en Sicile. Je n'ai au« cun droit à votre amitié, mais vous ne pou« vez me refuser votre estime et j'y compte.
Page 319 - L'an mil huit cent trente-trois, le dix mai, à trois heures et demie du matin, Nous soussignés, Thomas-Robert Bugeaud, membre de la Chambre des députés, maréchal-de-camp, commandant supérieur de Blaye ; Antoine Dubois, professeur honoraire à la Faculté de médecine de Paris ; Charles-François Marchand-Dubreuil, sous-préfet de l'arrondissement de Blaye ; Daniel-Théotime Pastoureau, président du tribunal de première...

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