Oeuvres complettes de J. de La Fontaine...: précédées d'une nouvelle Notice sur sa vie, Volume 1 |
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Page xiii
... veux que tu viennes chez moi tous les jours , sans quoi je me battrai encore avec toi . - Il faut que je dise tout de suite que La Fon- taine eut un fils de son mariage : autrement je pourrois bien faire comme on prétend qu'a fait La ...
... veux que tu viennes chez moi tous les jours , sans quoi je me battrai encore avec toi . - Il faut que je dise tout de suite que La Fon- taine eut un fils de son mariage : autrement je pourrois bien faire comme on prétend qu'a fait La ...
Page lxviii
... veux dire le sommeil . Il en parle partout avec l'accent de la recon- noissance et de la tendresse . Quelque part , il le divinise et lui dit : Tu sais que j'ai toujours honoré tes autels ; Je t'offre plus d'encens que pas un des ...
... veux dire le sommeil . Il en parle partout avec l'accent de la recon- noissance et de la tendresse . Quelque part , il le divinise et lui dit : Tu sais que j'ai toujours honoré tes autels ; Je t'offre plus d'encens que pas un des ...
Page 4
... veux pour témoignage que ces nobles inquiétudes , cette vivacité , cette ardeur , ces marques d'esprit , de courage et de grandeur d'ame , que vous faites paroître à tous les mo- ments . Certainement c'est une joie bien sensible à notre ...
... veux pour témoignage que ces nobles inquiétudes , cette vivacité , cette ardeur , ces marques d'esprit , de courage et de grandeur d'ame , que vous faites paroître à tous les mo- ments . Certainement c'est une joie bien sensible à notre ...
Page 6
... veux pas dire des anciens , qui ne tire point à conséquence pour moi , mais sur celui des modernes . C'est de tout temps , et chez tous les peuples qui font profession de poésie , que le Parnasse a jugé ceci de son apa- nage . A peine ...
... veux pas dire des anciens , qui ne tire point à conséquence pour moi , mais sur celui des modernes . C'est de tout temps , et chez tous les peuples qui font profession de poésie , que le Parnasse a jugé ceci de son apa- nage . A peine ...
Page 23
... veux . Cette merveille fut cause qu'il changea de maître . Car , comme un certain Zénas , qui étoit là en qualité d'économe et qui avoit l'œil sur les esclaves , en eut battu un outrageusement pour une faute qui ne le méritoit pas ...
... veux . Cette merveille fut cause qu'il changea de maître . Car , comme un certain Zénas , qui étoit là en qualité d'économe et qui avoit l'œil sur les esclaves , en eut battu un outrageusement pour une faute qui ne le méritoit pas ...
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Common terms and phrases
Adieu amis amoureux âne animal assez auroit avoient avoit ayant baudet beau belette belle bête Boileau brebis c'étoit cerf Château-Thierry cheval chien chose cicogne connoissance connoître Contes Crésus d'Ésope demande devoit dieux dire disoit disoit-il dit-il donne Égypte enfants enfin Ésope étoient étoit eût FABLE XI FABLE XVII faisoit falloit femme Fontaine fourmi fût gens goût grace grenouille homme J'ai j'en jamais jour Jupiter l'abbé d'Olivet l'aigle l'âne l'autre l'escarbot L'oiseau L'un laissa lièvre lion logis long-temps Louis Louis Racine Louis XIV loup lui-même Lycérus madame Madame de Sévigné mainte maître malheureux ment meûnier Molière mort n'avoit n'en Necténabo parler passer pauvre peine père Phèdre philosophe Phrygien pieds plaisir poésie poëte pourroit pouvoit prince prit qu'à qu'Ésope qu'un raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens seroit seul singe Socrate sorte souvent taine talent tête trésor trouva trouvoit veux voilà vouloit voyoit Xantus
Popular passages
Page 80 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 96 - Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un lion, Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu'un aurait-il jamais cru Qu'un lion d'un rat eût affaire?
Page 49 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 100 - Un Lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ; Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait : Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
Page lx - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles'. Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Page 113 - Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 80 - Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 98 - Un astrologue un jour se laissa choir Au fond d'un puits. On lui dit : « Pauvre bête, Tandis qu'à peine à tes pieds tu peux voir, Penses-tu lire au-dessus de ta tête...
Page 51 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page lxvii - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.