Oeuvres complettes de J. de La Fontaine...: précédées d'une nouvelle Notice sur sa vie, Volume 1 |
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... mère , Françoise Pidoux , étoit fille du bailli de Cou- lommiers . Il étudia sous des maîtres de cam- pagne ; d'autres disent à Reims , ville qu'il a toujours chérie ( 1 ) . Quoi qu'il en soit , il n'apprit que le latin , et toute sa ...
... mère , Françoise Pidoux , étoit fille du bailli de Cou- lommiers . Il étudia sous des maîtres de cam- pagne ; d'autres disent à Reims , ville qu'il a toujours chérie ( 1 ) . Quoi qu'il en soit , il n'apprit que le latin , et toute sa ...
Page lxxiv
... mères le consultoient avec fruit sur l'éducation de leurs filles , et des filles sur la manière de se bien conduire dans le monde . En général , plein de respect et d'in- dulgence pour les femmes , il savoit admirer celles qui avoient ...
... mères le consultoient avec fruit sur l'éducation de leurs filles , et des filles sur la manière de se bien conduire dans le monde . En général , plein de respect et d'in- dulgence pour les femmes , il savoit admirer celles qui avoient ...
Page 28
... mère passionnée des autres . Le jardinier parut si content de cette raison , qu'il offrit à Ésope tout ce qui étoit dans son jardin . Il arriva quelque temps après un grand différent entre le philosophe et sa femme . Le philosophe ...
... mère passionnée des autres . Le jardinier parut si content de cette raison , qu'il offrit à Ésope tout ce qui étoit dans son jardin . Il arriva quelque temps après un grand différent entre le philosophe et sa femme . Le philosophe ...
Page 30
... mère de tous débats , la nourrice des procès , la source des divisions et des guerres . Si on dit qu'elle est l'organe de la vérité , c'est aussi celui de l'erreur , et , qui pis est , de la calomnie . Par elle on détruit les villes ...
... mère de tous débats , la nourrice des procès , la source des divisions et des guerres . Si on dit qu'elle est l'organe de la vérité , c'est aussi celui de l'erreur , et , qui pis est , de la calomnie . Par elle on détruit les villes ...
Page 64
... mère . - Si ce n'est toi , c'est donc ton frère . 1 Je n'en ai point . C'est donc quelqu'un des tiens ; 1 Car vous ne m'épargnez guère , Vous , vos bergers , et vos chiens . On me l'a dit : il faut que je me venge . Là - dessus , au ...
... mère . - Si ce n'est toi , c'est donc ton frère . 1 Je n'en ai point . C'est donc quelqu'un des tiens ; 1 Car vous ne m'épargnez guère , Vous , vos bergers , et vos chiens . On me l'a dit : il faut que je me venge . Là - dessus , au ...
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Common terms and phrases
Adieu amis amoureux âne animal assez auroit avoient avoit ayant baudet beau belette belle bête Boileau brebis c'étoit cerf Château-Thierry cheval chien chose cicogne connoissance connoître Contes Crésus d'Ésope demande devoit dieux dire disoit disoit-il dit-il donne Égypte enfants enfin Ésope étoient étoit eût FABLE XI FABLE XVII faisoit falloit femme Fontaine fourmi fût gens goût grace grenouille homme J'ai j'en jamais jour Jupiter l'abbé d'Olivet l'aigle l'âne l'autre l'escarbot L'oiseau L'un laissa lièvre lion logis long-temps Louis Louis Racine Louis XIV loup lui-même Lycérus madame Madame de Sévigné mainte maître malheureux ment meûnier Molière mort n'avoit n'en Necténabo parler passer pauvre peine père Phèdre philosophe Phrygien pieds plaisir poésie poëte pourroit pouvoit prince prit qu'à qu'Ésope qu'un raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens seroit seul singe Socrate sorte souvent taine talent tête trésor trouva trouvoit veux voilà vouloit voyoit Xantus
Popular passages
Page 80 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 96 - Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un lion, Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu'un aurait-il jamais cru Qu'un lion d'un rat eût affaire?
Page 49 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 100 - Un Lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?) ; Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait : Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
Page lx - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles'. Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Page 113 - Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 80 - Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 98 - Un astrologue un jour se laissa choir Au fond d'un puits. On lui dit : « Pauvre bête, Tandis qu'à peine à tes pieds tu peux voir, Penses-tu lire au-dessus de ta tête...
Page 51 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page lxvii - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.