Métaphysique de Descartes: rassemblée et mise en ordre

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Lugan, 1829 - 116 pages
 

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Popular passages

Page 79 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser...
Page 23 - C'est pourquoi on a raison dans l'École de dire que le nom de substance n'est pas univoque au regard de Dieu et des créatures, c'est-à-dire qu'il n'ya aucune signification de ce mot que nous concevions distinctement, laquelle convienne en même sens à lui et à elles...
Page 80 - Et premièrement , pour ce que je sais que toutes les choses que je conçois clairement et distinctement peuvent être produites par Dieu telles que je les conçois , il suffit que je puisse concevoir clairement et distinctement une chose sans une autre pour être certain que l'une est distincte ou différente de l'autre , parce qu'elles peuvent être...
Page 8 - Cannibales ; et comment, jusques aux modes de nos habits, la même chose qui nous a plu il ya dix ans, et qui nous plaira peut-être encore avant dix ans, nous semble maintenant extravagante et ridicule...
Page 24 - ... parce qu'il ya quelque difficulté à séparer la notion que nous avons de la substance de celle que nous avons de la pensée et de l'étendue : car elles ne diffèrent de la substance que par cela seul que nous considérons quelquefois la pensée ou l'étendue sans faire réflexion sur la chose même qui pense ou qui est étendue.
Page 114 - Mais mon argument a été tel : ce que nous concevons clairement et distinctement appartenir à la nature , ou à l'essence , ou à la forme immuable et vraie de quelque chose , cela peut être dit ou affirmé avec vérité de cette chose ; mais , après que nous avons assez soigneusement recherché ce que c'est que Dieu , nous concevons clairement et distinctement qu'il appartient à sa vraie et immuable nature qu'il existe : donc alors nous pouvons affirmer avec vérité qu'il existe ; ou du moins...
Page 79 - Et quoique peut-être (ou plutôt certainement, comme je le dirai tantôt) j'aie un corps auquel je suis très étroitement conjoint ; néanmoins pour ce que d'un côté j'ai une claire et distincte idée de moi-même, en tant que je suis seulement une chose qui pense et non étendue, et que d'un autre j'ai une idée distincte du corps, en tant qu'il est seulement une chose étendue et qui ne pense point...
Page 38 - ... par la vue si quelque chose se rompt dans son vaisseau ; et lorsque mon corps a besoin de boire ou de manger je connaîtrais simplement cela, même sans en être averti par des sentiments confus de faim et de soif : car en effet tous ces sentiments de faim, de soif, de douleur, etc., ne sont autre chose que de certaines façons confuses de penser, qui proviennent et dépendent de l'union et comme du mélange de l'esprit avec le corps.
Page 9 - ... qui est objectivement dans quelqu'une de nos idées, d'autant que la lumière naturelle nous enseigne que le néant ne peut avoir aucun attribut qui soit réel.
Page 12 - Boyle était d'inculquer que tout se faisait mécaniquement dans la physique. Mais c'est un malheur des hommes de se dégoûter enfin de la raison même, et de s'ennuyer de la lumière. Les chimères commencent à revenir et plaisent , parce qu'elles ont quelque chose de merveilleux.

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