Mémoires touchant la vie et les Ecrita de la Marquise de Sévigné, Volume 4 |
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Page 1
Madame de Sévigné n ' aimait pas la société de province . — Son existence était
celle d ' une femme de cour ou d ' une châtelaine . — Elle voit arriver avec peine l
' époque des états . - N ' est pas décidée à y assister . - Elle craint la dépense ...
Madame de Sévigné n ' aimait pas la société de province . — Son existence était
celle d ' une femme de cour ou d ' une châtelaine . — Elle voit arriver avec peine l
' époque des états . - N ' est pas décidée à y assister . - Elle craint la dépense ...
Page 6
C ' était sa fille qu ' elle voulait , c ' était sa présence , sa société , ses confidences
, ses causeries , ses épanchements , dont elle était avide , et non pas de devenir
le témoin des þelles manières , de la dignité , de la prudence de la femme de ...
C ' était sa fille qu ' elle voulait , c ' était sa présence , sa société , ses confidences
, ses causeries , ses épanchements , dont elle était avide , et non pas de devenir
le témoin des þelles manières , de la dignité , de la prudence de la femme de ...
Page 7
... les vers , la musique ; se laissant aller avec une sorte d ' entrainement à tout ce
que peut donner de jouissance une société opulente , élégante et polie ; puis
tout à coup , une fois transportée dans son agreste domaine , devenue étrangère
...
... les vers , la musique ; se laissant aller avec une sorte d ' entrainement à tout ce
que peut donner de jouissance une société opulente , élégante et polie ; puis
tout à coup , une fois transportée dans son agreste domaine , devenue étrangère
...
Page 10
Mais dans sa brillante jeunesse , avec le goût qu ' elle avait pour la lecture des
romans , pour ces sociétés aimables , joyeuses et licencieuses de la Fronde ,
dans lesquelles elle se trouvait lancée , les remèdes qu ' elle employait n ' étaient
...
Mais dans sa brillante jeunesse , avec le goût qu ' elle avait pour la lecture des
romans , pour ces sociétés aimables , joyeuses et licencieuses de la Fronde ,
dans lesquelles elle se trouvait lancée , les remèdes qu ' elle employait n ' étaient
...
Page 18
Autant elle se plaisait dans ses domaines , dans ses vastes campagnes , au
milieu des siens , de ses vassaux , de ses domestiques et de ses paysans ,
autant elle redoutait les sociétés prétentieuses , les fatigantes formalités , l '
insipidité des ...
Autant elle se plaisait dans ses domaines , dans ses vastes campagnes , au
milieu des siens , de ses vassaux , de ses domestiques et de ses paysans ,
autant elle redoutait les sociétés prétentieuses , les fatigantes formalités , l '
insipidité des ...
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Popular passages
Page 316 - ... de façon que cette indifférence que je sens lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d'aucune raison , est le plus bas degré de la liberté, et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance...
Page 129 - Dieu ? qu'aurai-je à lui présenter? la crainte, la nécessité ferontelles mon retour vers lui ? n'aurai-je aucun autre sentiment que celui de la peur? que puis-je espérer? suis-je digne du paradis? suis-je digne de l'enfer? Quelle alternative !-quel embarras! Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre...
Page 129 - Vous me demandez, ma chère enfant, si j'aime toujours bien la vie : je vous avoue que j'y trouve des chagrins cuisants; mais je suis encore plus dégoûtée de la mort : je me trouve si malheureuse d'avoir à finir tout ceci par elle, que si je pouvois retourner en arrière, je ne demanderois pas mieux.
Page 31 - Coëtlogon dansèrent avec deux Bretonnes des passe-pieds merveilleux , et des menuets, d'un air que les courtisans n'ont pas à beaucoup près : ils y font des pas de Bohémiens et de bas Bretons avec une délicatesse et une justesse qui charment.
Page 371 - Le succès de ses études fut tel qu'on pouvait l'attendre d'un génie aussi heureux que le sien. S'il fut fort bon humaniste , il devint encore plus grand philosophe.
Page 198 - ... j'en suis honteuse ; je ne sais ce qu'on a à me tant estimer. Je voulois partir demain; madame de Coulanges a voulu encore un jour , et met à ce prix son voyage de Grignan ; j'ai cru vous faire plaisir de conclure...
Page 130 - Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre. Je m'abîme dans ces pensées, et je trouve la mort si terrible, que je hais plus la vie parce qu'elle m'y mène, que par les épines qui s'y rencontrent.
Page 191 - ... souhaiter. Notre Mousse prend courage; nous voyageons un peu gravement; M. de Coulanges nous eût été bon pour nous réjouir. Nous n'avons point trouvé de lecture qui...
Page 261 - Saint-Hérem, etc.; des aventuriers, des épées, des chapeaux du bel air, une idée de guerre, de roman, d'embarquement, d'aventures, de chaînes, de fers, d'esclaves, de servitude, de captivité; moi, qui aime les romans, je suis transportée.
Page 314 - Scarron, mille personnes, et je ne lui vois plus aucune espérance de quoi que ce puisse être ; on donne des pensions aux beaux esprits ; c'est un fonds abandonné à cela ; il en mérite mieux que tous ceux qui en ont; point de. nouvelles, on ne peut rien obtenir pour lui. Je dois voir demain madame de Vill — ; c'est une certaine ridicule à qui M.