Mémoires touchant la vie et les Ecrita de la Marquise de Sévigné, Volume 4 |
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Page 3
Cinq jours après , le 23 mai , elle arriva à Malicorne , dans le château du marquis
de Lavardin ' , où elle se délassa de ses fatigues , et fit bonnechère . La route
parcourue depuis Bonnelles , en passant par le Mans et la Suze , était de 202 ...
Cinq jours après , le 23 mai , elle arriva à Malicorne , dans le château du marquis
de Lavardin ' , où elle se délassa de ses fatigues , et fit bonnechère . La route
parcourue depuis Bonnelles , en passant par le Mans et la Suze , était de 202 ...
Page 4
A peine y fut - elle installée , qu ' elle résolut de faire à son château des
embellissements , d ' y construire une chapelle , d ' agrandir le parc 3 et d '
augmenter ses promenades . Ces travaux , qu ' elle voulait diriger elle - même ,
exigeaient qu ...
A peine y fut - elle installée , qu ' elle résolut de faire à son château des
embellissements , d ' y construire une chapelle , d ' agrandir le parc 3 et d '
augmenter ses promenades . Ces travaux , qu ' elle voulait diriger elle - même ,
exigeaient qu ...
Page 20
Quand elle était aux Rochers , elle restreignait ses dépenses ; elle éludait ou
refusait toutes les invitations , n ' en faisait point , et ne recevait dans son château
que ses parents et ses amis de courou de Paris . Mais elle était moins froide ...
Quand elle était aux Rochers , elle restreignait ses dépenses ; elle éludait ou
refusait toutes les invitations , n ' en faisait point , et ne recevait dans son château
que ses parents et ses amis de courou de Paris . Mais elle était moins froide ...
Page 37
M . le duc de Chaulnes , qui voulait faire venir à Vitré madame de Sévigné , prit
ce prétexte pour la forcer à quitter son château des Rochers : il sit la plaisanterie
de l ' envoyer chercher par ses gardes , en lui écrivant qu ' elle était nécessaire ...
M . le duc de Chaulnes , qui voulait faire venir à Vitré madame de Sévigné , prit
ce prétexte pour la forcer à quitter son château des Rochers : il sit la plaisanterie
de l ' envoyer chercher par ses gardes , en lui écrivant qu ' elle était nécessaire ...
Page 39
Cette terre , à quatre lieues de Nantes , avait un château ancien , mais bien bâti ”
. Le marquis de Sévigné en fit abattre les arbres séculaires qui en faisaient tout l '
agrément } , et ce beau domaine fut ensuite dégradé et ruiné par un ...
Cette terre , à quatre lieues de Nantes , avait un château ancien , mais bien bâti ”
. Le marquis de Sévigné en fit abattre les arbres séculaires qui en faisaient tout l '
agrément } , et ce beau domaine fut ensuite dégradé et ruiné par un ...
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Popular passages
Page 316 - ... de façon que cette indifférence que je sens lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d'aucune raison , est le plus bas degré de la liberté, et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance...
Page 129 - Dieu ? qu'aurai-je à lui présenter? la crainte, la nécessité ferontelles mon retour vers lui ? n'aurai-je aucun autre sentiment que celui de la peur? que puis-je espérer? suis-je digne du paradis? suis-je digne de l'enfer? Quelle alternative !-quel embarras! Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre...
Page 129 - Vous me demandez, ma chère enfant, si j'aime toujours bien la vie : je vous avoue que j'y trouve des chagrins cuisants; mais je suis encore plus dégoûtée de la mort : je me trouve si malheureuse d'avoir à finir tout ceci par elle, que si je pouvois retourner en arrière, je ne demanderois pas mieux.
Page 31 - Coëtlogon dansèrent avec deux Bretonnes des passe-pieds merveilleux , et des menuets, d'un air que les courtisans n'ont pas à beaucoup près : ils y font des pas de Bohémiens et de bas Bretons avec une délicatesse et une justesse qui charment.
Page 371 - Le succès de ses études fut tel qu'on pouvait l'attendre d'un génie aussi heureux que le sien. S'il fut fort bon humaniste , il devint encore plus grand philosophe.
Page 198 - ... j'en suis honteuse ; je ne sais ce qu'on a à me tant estimer. Je voulois partir demain; madame de Coulanges a voulu encore un jour , et met à ce prix son voyage de Grignan ; j'ai cru vous faire plaisir de conclure...
Page 130 - Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre. Je m'abîme dans ces pensées, et je trouve la mort si terrible, que je hais plus la vie parce qu'elle m'y mène, que par les épines qui s'y rencontrent.
Page 191 - ... souhaiter. Notre Mousse prend courage; nous voyageons un peu gravement; M. de Coulanges nous eût été bon pour nous réjouir. Nous n'avons point trouvé de lecture qui...
Page 261 - Saint-Hérem, etc.; des aventuriers, des épées, des chapeaux du bel air, une idée de guerre, de roman, d'embarquement, d'aventures, de chaînes, de fers, d'esclaves, de servitude, de captivité; moi, qui aime les romans, je suis transportée.
Page 314 - Scarron, mille personnes, et je ne lui vois plus aucune espérance de quoi que ce puisse être ; on donne des pensions aux beaux esprits ; c'est un fonds abandonné à cela ; il en mérite mieux que tous ceux qui en ont; point de. nouvelles, on ne peut rien obtenir pour lui. Je dois voir demain madame de Vill — ; c'est une certaine ridicule à qui M.