Mémoires touchant la vie et les Ecrita de la Marquise de Sévigné, Volume 4 |
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Page 20
Elle était devenue l ' âme d ' un parti opposé à celui de l ' évêque de Marseille ;
elle avait une réputation de haute capacité ; elle s ' était fait beaucoup de
partisans et beaucoup d ' ennemis . Madame de Sévigné , au contraire , n ' avait
point ...
Elle était devenue l ' âme d ' un parti opposé à celui de l ' évêque de Marseille ;
elle avait une réputation de haute capacité ; elle s ' était fait beaucoup de
partisans et beaucoup d ' ennemis . Madame de Sévigné , au contraire , n ' avait
point ...
Page 44
lui demanda madame de Sévigné . - - « Il est à Marseille , madame » , répondit d
' un ton doux et triste la bohémienne . — Madame de Sévigné devina ; elle promit
d ' écrire , et écrivit en effet à M . de Vivonne , général des galères , en faveur ...
lui demanda madame de Sévigné . - - « Il est à Marseille , madame » , répondit d
' un ton doux et triste la bohémienne . — Madame de Sévigné devina ; elle promit
d ' écrire , et écrivit en effet à M . de Vivonne , général des galères , en faveur ...
Page 52
Il avait , pendant les troubles de la Fronde , apaisé les émeutes populaires à
Arles et à Marseille , et empêché que ces deux villes ne se révoltassent contre le
gouvernement . En 1660 , lors du voyage de la cour en Provence , Louis XIV
logea ...
Il avait , pendant les troubles de la Fronde , apaisé les émeutes populaires à
Arles et à Marseille , et empêché que ces deux villes ne se révoltassent contre le
gouvernement . En 1660 , lors du voyage de la cour en Provence , Louis XIV
logea ...
Page 53
Comme elle , il agissait aussi directement sur l ' évêque de Marseille ; et s ' il ne
parvenait pas à lui inspirer des sentiments de concorde , et d ' amitié , il l '
empêchait au moins de se montrer adversaire violent 3 . M . de Grignan avait un
autre ...
Comme elle , il agissait aussi directement sur l ' évêque de Marseille ; et s ' il ne
parvenait pas à lui inspirer des sentiments de concorde , et d ' amitié , il l '
empêchait au moins de se montrer adversaire violent 3 . M . de Grignan avait un
autre ...
Page 66
L ' évêque de Marseille , Janson , cherche à desservir M . de Grignan . Le
marquis de Charost le défend . - Les affaires des états de Provence se terminent
bien . — Louis XIV se prépare à la guerre contre les Hollandais , et ne semble
occupé ...
L ' évêque de Marseille , Janson , cherche à desservir M . de Grignan . Le
marquis de Charost le défend . - Les affaires des états de Provence se terminent
bien . — Louis XIV se prépare à la guerre contre les Hollandais , et ne semble
occupé ...
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Popular passages
Page 316 - ... de façon que cette indifférence que je sens lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d'aucune raison , est le plus bas degré de la liberté, et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance...
Page 129 - Dieu ? qu'aurai-je à lui présenter? la crainte, la nécessité ferontelles mon retour vers lui ? n'aurai-je aucun autre sentiment que celui de la peur? que puis-je espérer? suis-je digne du paradis? suis-je digne de l'enfer? Quelle alternative !-quel embarras! Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre...
Page 129 - Vous me demandez, ma chère enfant, si j'aime toujours bien la vie : je vous avoue que j'y trouve des chagrins cuisants; mais je suis encore plus dégoûtée de la mort : je me trouve si malheureuse d'avoir à finir tout ceci par elle, que si je pouvois retourner en arrière, je ne demanderois pas mieux.
Page 31 - Coëtlogon dansèrent avec deux Bretonnes des passe-pieds merveilleux , et des menuets, d'un air que les courtisans n'ont pas à beaucoup près : ils y font des pas de Bohémiens et de bas Bretons avec une délicatesse et une justesse qui charment.
Page 371 - Le succès de ses études fut tel qu'on pouvait l'attendre d'un génie aussi heureux que le sien. S'il fut fort bon humaniste , il devint encore plus grand philosophe.
Page 198 - ... j'en suis honteuse ; je ne sais ce qu'on a à me tant estimer. Je voulois partir demain; madame de Coulanges a voulu encore un jour , et met à ce prix son voyage de Grignan ; j'ai cru vous faire plaisir de conclure...
Page 130 - Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre. Je m'abîme dans ces pensées, et je trouve la mort si terrible, que je hais plus la vie parce qu'elle m'y mène, que par les épines qui s'y rencontrent.
Page 191 - ... souhaiter. Notre Mousse prend courage; nous voyageons un peu gravement; M. de Coulanges nous eût été bon pour nous réjouir. Nous n'avons point trouvé de lecture qui...
Page 261 - Saint-Hérem, etc.; des aventuriers, des épées, des chapeaux du bel air, une idée de guerre, de roman, d'embarquement, d'aventures, de chaînes, de fers, d'esclaves, de servitude, de captivité; moi, qui aime les romans, je suis transportée.
Page 314 - Scarron, mille personnes, et je ne lui vois plus aucune espérance de quoi que ce puisse être ; on donne des pensions aux beaux esprits ; c'est un fonds abandonné à cela ; il en mérite mieux que tous ceux qui en ont; point de. nouvelles, on ne peut rien obtenir pour lui. Je dois voir demain madame de Vill — ; c'est une certaine ridicule à qui M.