Mémoires touchant la vie et les Ecrita de la Marquise de Sévigné, Volume 4 |
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¹ SÉVIGNÉ aimait amis amour année août avaient avant avril beau belle Bossuet Bussy c'était cause château cœur comte comtesse Conférez cour d'autres d'elle d'être dame date décembre demande dernier devait donner duchesse écrit écrivait édit esprit états états de Bretagne faisait famille Fayette femme février fille fils frère général guerre Histoire homme Ibid janvier jeune jouer jours juillet juin l'abbé l'assemblée l'avait l'évêque Lettres lieu ligne livres Louis XIV Louvois madame de Coulanges madame de Grignan madame de Sévigné mademoiselle maison marquis mars Marseille Mémoires mère Molière monde mort n'avait n'était nombre nommé nouvelles novembre octobre Œuvres Page parlement passer passion pays père personnes pièce place plaisir porte pouvait première prince Provence quitter Recueil rendit rendre reste rien Rochers s'était savait sentiments septembre serait seul Sidonia société sorte souvent suivant traité trouve Villeroi voyage Voyez
Popular passages
Page 129 - Dieu ? qu'aurai-je à lui présenter? la crainte, la nécessité ferontelles mon retour vers lui ? n'aurai-je aucun autre sentiment que celui de la peur? que puis-je espérer? suis-je digne du paradis? suis-je digne de l'enfer? Quelle alternative !-quel embarras! Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre...
Page 129 - Vous me demandez, ma chère enfant, si j'aime toujours bien la vie : je vous avoue que j'y trouve des chagrins cuisants; mais je suis encore plus dégoûtée de la mort : je me trouve si malheureuse d'avoir à finir tout ceci par elle, que si je pouvois retourner en arrière, je ne demanderois pas mieux.
Page 31 - Coëtlogon dansèrent avec deux Bretonnes des passe-pieds merveilleux , et des menuets, d'un air que les courtisans n'ont pas à beaucoup près : ils y font des pas de Bohémiens et de bas Bretons avec une délicatesse et une justesse qui charment.
Page 11 - Le succès de ses études fut tel qu'on pouvait l'attendre d'un génie aussi heureux que le sien. S'il fut fort bon humaniste , il devint encore plus grand philosophe.
Page 198 - ... j'en suis honteuse ; je ne sais ce qu'on a à me tant estimer. Je voulois partir demain; madame de Coulanges a voulu encore un jour , et met à ce prix son voyage de Grignan ; j'ai cru vous faire plaisir de conclure...
Page 130 - Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre. Je m'abîme dans ces pensées, et je trouve la mort si terrible, que je hais plus la vie parce qu'elle m'y mène, que par les épines qui s'y rencontrent.
Page 191 - ... souhaiter. Notre Mousse prend courage; nous voyageons un peu gravement; M. de Coulanges nous eût été bon pour nous réjouir. Nous n'avons point trouvé de lecture qui...
Page 261 - Saint-Hérem, etc.; des aventuriers, des épées, des chapeaux du bel air, une idée de guerre, de roman, d'embarquement, d'aventures, de chaînes, de fers, d'esclaves, de servitude, de captivité; moi, qui aime les romans, je suis transportée.