Santerre, général de la république française, sa vie politique et privée

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Page 170 - Je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France.
Page 285 - Vous avez espéré que mon retour mettrait un terme à tant de maux ; vous l'avez célébré avec une union qui m'impose des obligations que je remplis: vous remplirez les vôtres, et vous seconderez votre général avec l'énergie, la fermeté et la confiance que j'ai toujours vues en vous. » La liberté , la victoire et la paix replaceront la République française au rang qu'elle; occupait en Europe, et que l'ineptie ou la trahison a pu .seule lui faire perdre. Vive la République!
Page 103 - Elle vint à lui d'un air majestueux et irrité, et lui dit : « Monsieur, vous êtes tout-puissant en ce moment; mais c'est par la faveur du peuple, qui brise bien vite ses idoles.
Page 352 - ... la famille royale, s'il n'est pas pourvu immédiatement à leur sûreté, à leur conservation et à leur liberté, elles en tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale, et les révoltés coupables d'attentats, aux supplices qu'ils auront mérités.
Page 166 - C'était le ministre de la justice (Garat le jeune), accompagné de quelques membres de la commune , qui venaient de lui lire le fatal décret qui fixait irrévocablement sa mort au lendemain. Il était au milieu d'eux, calme, tranquille, gracieux même , et pas un seul de ceux qui l'entouraient n'avait l'air aussi assuré que lui.
Page 129 - Ions, de former de nombreuses patrouilles, et aux » commandants du Temple et autres, voisins de la » demeure du roi et de l'hôtel de la Force, à qui » j'ai recommandé cette prison qui n'était pas encore » attaquée. Je vais redoubler d'efforts auprès de la » garde nationale, et je vous jure que si elle reste » dans l'inertie, mon corps servira de bouclier au » premier citoyen que l'on voudra insulter.
Page 80 - Ce que l'on appelle la révolution n'est que l'anéantissement d'une foule d'abus accumulés depuis des siècles par l'erreur du peuple ou le pouvoir des ministres , qui n'a jamais été le pouvoir des rois. Ces abus n'étaient pas moins funestes à la nation qu'au monarque ; ces abus , l'autorité , sous des règnes heureux , n'avait cessé de les attaquer sans pouvoir les détruire ; ils n'existent plus.
Page 100 - J'accepte donc la Constitution ; je prends l'engagement de la maintenir au dedans, de la défendre contre les attaques du dehors, et de la faire exécuter par tous les moyens qu'elle met en mon pouvoir. Je déclare qu'instruit de l'adhésion que la grande majorité du Peuple donne à la Constitution, je renonce au concours que j'avais réclamé dans ce travail, et que n'étant responsable qu'à la Nation, nul autre, lorsque j'y renonce, n'aurait le droit de s'en plaindre.
Page 351 - La ville de Paris et tous ses habitants sans distinction seront tenus de se soumettre sur-le-champ et sans délai au roi, de mettre ce prince en pleine et entière liberté et de lui assurer, ainsi qu'à toutes les personnes royales, l'inviolabilité et le respect auxquels le droit de la nature et des gens oblige les sujets envers les souverains; Leurs...
Page 351 - ... et c'est sous ce double rapport qu'il prend la défense de ce monarque et de l'Allemagne. «A ces grands intérêts se joint encore un but également important, et qui tient à cœur aux deux souverains, c'est de faire cesser l'anarchie dans l'intérieur de...

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