Du contrat social, ou, Principes du droit politique |
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Common terms and phrases
abfolue acte affemblées affez aifément ainfi ainſi auffi avoit bafe befoin c'eft c'eſt caufe ceffe Centuries CHAPITRE chefs chofes Citoyens civil Claffe Comices Confeil conféquent conferver confidéré conftante conftitution contrat CONTRAT SOCIAL corps politique crife Démocratie Dieux diftinguer diverfes divifions doit efclaves enforte Ephores eſt Etat étoient étoit fage fans fauroit fe donne fecond felon femblables fens feroit fervir fes membres feul fi-tôt fienne fimple fociété foit font force foumis fous fouvent fouveraineté fubfifter fuffrages fujets fuprême Gouver Gouvernemens Gouvernement Grotius guerre hommes inftitution l'Ariftocratie l'autre l'Etat eft l'inftitution laiffer lefquels Législateur légitime liberté loix Magiftrats maniere ment n'eft n'eſt néceffaire pacte focial paffer paroît particuliers perfonne peuple poffible pouvoir prefque premiere Prince publique puiffance exécutive puiffe qu'un raifon raport refte République rien Rois Romain Rome Sénat Souverain Sparte tems terrein tion toyens Tribunat Tribus ufurpateur vernement volonté générale volonté particuliere
Popular passages
Page 198 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 196 - Le. Christianisme ne prêche que servitude et dépendance. Son esprit est trop favorable à la tyrannie pour qu'elle n'en profite pas toujours. Les vrais Chrétiens sont faits pour être esclaves; ils le savent et ne s'en émeuvent guère; cette courte vie a trop peu de prix à leurs yeux.
Page 31 - Le souverain peut bien dire, Je veux actuellement ce que veut un tel homme, ou du moins ce qu'il dit vouloir; mais il ne peut pas dire, Ce que cet homme voudra demain, je le voudrai encore...
Page 11 - La guerre n'est donc point une relation d'homme à homme, mais une relation d'Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement, non point comme hommes, ni même comme citoyens ' , mais comme soldats ; non point comme membres de la patrie . mais comme ses défenseurs.
Page 10 - N'est-il pas clair qu'on n'est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger? Et cette seule condition, sans équivalent, sans échange, n'entraîne-t-elle pas la nullité de l'acte?
Page 22 - En effet, chaque individu peut, comme homme, avoir une volonté particulière contraire ou dissemblable à la volonté générale qu'il a comme citoyen : son intérêt particulier peut lui parler tout autrement que l'intérêt commun...
Page 136 - Telle était la position de Sparte. Pour vous, peuples modernes, vous n'avez point d'esclaves, mais vous l'êtes; vous payez leur liberté de la vôtre. Vous avez beau vanter cette préférence, j'y trouve plus de lâcheté que d'humanité.
Page 22 - ... qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre ; car telle est la condition qui, donnant chaque citoyen à la patrie, le garantit de toute dépendance personnelle...
Page 2 - Mais l'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient point de la nature; il est donc fondé sur des conventions.
Page 52 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...