Traité de dynamique: dans lequel les loix de l'équilibre & du mouvement des corps sont réduites au plus petit nombre possible, & démontrées d'une maniere nouvelle, & où l'on donne un principe général pour trouver le mouvement de plusieurs corps qui agissent les uns sur les autres d'une maniere quelconque

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Chez Fuchs, 1796 - Dynamics - 272 pages
 

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Page v - Rien n'est plus naturel, je l'avoue, que de concevoir le mouvement comme l'application successive du mobile aux différentes parties de l'espace indéfini , que nous imaginons comme le lieu des corps : mais cette idée suppose un espace dont les parties soient pénétrables et immobiles...
Page xv - ... réflexion , j'aie, pour ainsi dire, détourné la vue de dessus les causes motrices, pour n'envisager uniquement que le mouvement qu'elles produisent; que j'aie entièrement proscrit les forces inhérentes au corps en mouvement, êtres obscurs et métaphysiques, qui ne sont capables que de répandre les ténèbres sur une science claire par elle-même.
Page xvii - ... son mouvement, quel qu'il puisse être : ou des obstacles qui n'aient précisément que la résistance nécessaire pour anéantir le mouvement du corps, et qui l'anéantissent dans un instant; c'est le cas de l'équilibre : ou enfin des obstacles qui anéantissent le mouvement peu à peu ; c'est le cas du mouvement retardé. Comme les obstacles insurmontables anéantissent également toutes sortes de...
Page i - C'est à la simplicité de leur objet qu'elles sont principalement redevables de leur certitude. Il faut même avouer que comme toutes les parties des mathématiques n'ont pas un objet également simple, aussi la certitude proprement dite, celle qui est fondée sur des principes nécessairement vrais et évidents par euxmêmes, n'appartient ni également ni de la même manière à toutes ces parties. Plusieurs d'entre elles, appuyées sur des principes...
Page xv - C'est donc de cette seule idée qu'on doit tirer tous les principes de la Mécanique quand on veut les démontrer d'une manière nette et précise; ainsi on ne sera point surpris qu'en conséquence de celte réflexion j'aie, pour ainsi dire, détourné la vue de dessus les ( ituses motrices pour n'envisager uniquement que le mouvement qu'elles produisent...
Page vi - ... Mouvement, on ne peut se dispenser de distinguer au moins par l'esprit deux sortes d'étendue : l'une , qui soit regardée comme impénétrable , et qui constitue ce qu'on appelle proprement les corps ; l'autre , qui étant considérée simplement comme étendue, sans examiner si elle est...
Page xix - Il paraîtrait plus naturel de mesurer la force de cette dernière manière; car un obstacle n'est tel qu'en tant qu'il résiste, et c'est, à proprement parler, la somme des résistances qui est l'obstacle vaincu; d'ailleurs, en estimant ainsi la force, on a l'avantage d'avoir pour l'équilibre et pour le mouvement retardé une mesure commune...
Page xxvi - Donc les lois de l'équilibre et du mouvement, telles que l'observation nous les fait connaître, sont de vérité nécessaire. Un métaphysicien se contenterait peut-être de le prouver, en disant qu'il était de la sagesse du Créateur et de la simplicité de ses vues, de ne point établir d'autres lois de l'équilibre et du mouvement, que celles qui résultent de l'existence même des corps, et de leur impénétrabilité mutuelle ; mais nous avons cru devoir nous abstenir de cette manière de...
Page ii - ... examinons dans un objet plus de propriétés sensibles. L'impénétrabilité, ajoutée à l'idée de l'étendue, semble ne nous offrir qu'un mystère de plus; la nature du mouvement est une énigme pour les philosophes; le principe métaphysique des lois de la percussion ne leur est pas moins caché; en un mot plus ils approfondissent l'idée qu'ils se forment de la matière et des propriétés qui la représentent, plus cette idée s'obscurcit et paraît vouloir leur échapper.
Page xx - Fefl'et produit par le corps est différent , mais le corps considéré en luimême n'a rien de plus dans un cas que dans un autre : seulement l'action de la cause qui produit l'effet est différemment appliquée.

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