Cours complet de philosophie: PsychologieGaume Frères, 1843 - Philosophy |
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actes actions affections albumineuse âme avons beau besoin bien-être Bossuet c'est-à-dire caractère cause cerveau choroïde choses Cicéron cœur condition connaissance connaître conscience conséquent corps corps vitré croyance détermine développement devoir Dieu distinction diverses divine doit douleur éprouve existence extérieure externe facultés force forme fosses nasales générale genre humain hommes idées impressions intelli intelligence jouissances juger l'action l'âme l'amour l'autre l'esprit humain l'existence l'homme l'humanité l'idée l'induction l'infini l'objet l'ordre l'organe logique lois lui-même lumière matériels membrane ment méthode modifications monde morale mouvement moyen nature naturelle nécessaire nerf optique nerfs Noologiques notion objets organes pable panthéisme passions pensée perception phénomènes philosophie physique plaisir Platon principe produit propre psychologie puissance qu'une raison rapport rayons réalité renfer rétine rien science sclérotique semblables sens sensation sensibilité sentiment serait seul sion sociale société sorte souvenir substance suppose surdité syllogisme syllogistique système tence théodicée tion trompes d'Eustache universelle vérité vertu volition volonté vrai
Popular passages
Page 422 - Je ne dois pas m'en étonner, car j'ai déjà reconnu que mon intelligence est finie : par conséquent , elle ne saurait égaler ce qui est infiniment intelligible. Il est néanmoins constant que j'ai une idée précise de l'infini ; je discerne très-nettement ce qui lui convient et ce qui ne lui convient pas ; je n'hésite jamais à en exclure toutes les propriétés des nombres et des quantités finies. L'idée...
Page 422 - L'idée même que j'ai de l'infini n'est ni confuse, ni négative; car ce n'est point en excluant indéfiniment toutes bornes que je me représente l'infini. Qui dit borne dit une négation toute simple; au contraire, qui nie cette négation affirme quelque chose de très-positif. Donc le terme d'infini, quoiqu'il paraisse dans ma langue un terme négatif, et qu'il veuille dire non fini, est néanmoins très-positif.
Page 422 - Rien n'est si négatif qu'une borne; car qui dit borne dit négation de toute étendue ultérieure. Il faut donc que je m'accoutume à regarder toujours le terme fini comme étant négatif; par conséquent, celui d'infini est très-positif.
Page 227 - La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d'autrui ; c'est une habile prévoyance des malheurs où nous pouvons tomber : nous donnons du secours aux autres pour les engager à nous en donner en de semblables occasions ; et ces services que nous leur rendons sont, à proprement parler, des biens que nous nous faisons à nous-mêmes par avance.
Page 577 - ... de ses sarcasmes? On n'a pas manqué d'observer que cette réserve nuit à l'art ; mais c'est une erreur qui repose sur une fausse idée du beau que le vice définit à sa manière.
Page 429 - ... savoir la pensée et le mouvement, voyons d'où nous avons l'idée la plus distincte des puissances qui produisent ces actions : 1° pour ce qui est de la pensée, le corps ne nous en donne aucune idée, et ce n'est que par le moyen de la réflexion que nous l'avons; 2° nous n'avons pas non plus, par le moyen du corps, aucune idée du commencement du mouvement.
Page 392 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit. C'est là le comble de ses difficultés, et cependant c'est son propre être : Modus quo corporibus adh&ret spiritus comprehendi ab hominibus non potest; et hoc tamen homo est1.
Page 302 - ... réflexion. Nous savons aussi que le sentiment du moi s'obscurcit ou disparaît avec l'activité volontaire dans les aberrations de sensibilité ou d'imagination connues sous le nom de délire, de manie ou de. passions poussées à l'extrême. Enfin, toutes les observations dirigées vers ce côté par lequel la psychologie touche à la physiologie, concourent à nous démontrer une identité parfaite de nature, de caractère et d'origine, entre le sentiment du moi et celui de l'activité ou...
Page 423 - La négation redoublée vaut une affirmation; d'où il s'ensuit que la négation absolue de toute négation est l'expression la plus positive qu'on puisse concevoir , et la suprême affirmation: donc le terme d'infini est infiniment affirmatif par sa signification, quoiqu'il paraisse négatif dans le tour grammatical. En niant toutes bornes, ce que je conçois est si précis et si positif qu'il est impossible de me faire jamais prendre aucune autre chose pour celle-là.
Page 300 - L'origine de cette idée est plus près de nous, nous l'obtenons par une opération plus simple, plus immédiate, savoir : par l'aperception interne de notre existence individuelle. Le même acte réflexif par lequel le sujet se connaît et se dit MOI, le manifeste à lui-même comme force agissante , ou cause qui commence l'action ou le mouvement sans y être déterminé ni contraint par aucune cause autre que le MOI lui-même , qui s'identifie de la manière la plus complète et la plus intime...