Annales de philosophie chrétienne, Volume 28; Volume 126

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Roger et Chernoviz, 1893 - Philosophy
 

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Popular passages

Page 480 - ... D'où vient qu'il ya des corps si durs qu'ils ne peuvent être divisés par nos mains, bien qu'ils soient plus petits qu'elles. 64. Que je ne reçois point de principes en physique qui ne soient aussi reçus en mathématique, afin de pouvoir prouver par démonstration tout ce que j'en déduirai, et que ces principes suffisent d'autant que tous les phénomènes de la nature peuvent être expliqués par leur moyen.
Page 427 - ... l'organe spirituel, la grande paire d'ailes indispensables pour soulever l'homme audessus de lui-même, au-dessus de sa vie rampante et de ses horizons bornés, pour le conduire, à travers la patience, la résignation et l'espérance, jusqu'à la sérénité, pour l'emporter par delà la tempérance, la pureté et la bonté, jusqu'au dévouement et au sacrifice.
Page 427 - ... pour soulever l'homme au-dessus de lui-même, au-dessus de sa vie rampante et de ses horizons bornés, pour le conduire, à travers la patience, la résignation et l'espérance, jusqu'à la sérénité; pour l'emporter, par delà la tempérance, la pureté et la bonté, jusqu'au dévouement et au sacrifice. Toujours et partout, depuis dix-huit cents ans, sitôt que ces ailes défaillent ou qu'on les casse, les mœurs publiques et privées se dégradent.
Page 482 - ... des vraies : car la médecine, les mécaniques, et généralement tous les arts à quoi la connaissance de la physique peut servir, n'ont pour fin que d'appliquer tellement quelques corps sensibles les uns aux autres, que, par la suite des causes naturelles, quelques effets sensibles soient produits ; ce que...
Page 370 - D'après quelles lois prend-il ces formes? d'après quelles lois en change-t-il? Ce sont des questions que personne n'a examinées. L'on a décrit les dehors du labyrinthe : nul n'a percé jusqu'au centre , nul ne le pouvait. Tous cherchaient l'origine de la religion dans des circonstances étrangères à l'homme, les dévots comme les philosophes.
Page 51 - Et une fois en possession n'ont pas pour objet de nous révéler la véritable nature des choses; ce serait là une prétention déraisonnable. Leur but unique est de coordonner les lois physiques que l'expérience nous fait connaître, mais que sans le secours des mathématiques nous ne pourrions même énoncer.
Page 481 - ... il est certain que Dieu a une infinité de divers moyens, par chacun desquels il peut avoir fait que toutes les choses de ce monde paraissent telles que maintenant elles paraissent, sans qu'il soit possible à l'esprit humain de connaître lequel de tous ces moyens il a voulu employer à les faire.
Page 450 - Le principe fondamental de toute morale, sur lequel j'ai raisonné dans tous mes écrits , et que j'ai développé dans ce dernier avec toute la clarté dont j'étais capable , est que l'homme est un être naturellement bon, aimant la justice et l'ordre; qu'il n'ya point de perversité originelle dans le cœur humain , et que les premiers mouvements de la nature sont toujours droits.
Page 369 - Ils prêchaient le vrai spiritualisme, l'humanité, la pitié, l'équité sociale, et ils trouvaient bon de se dire matérialistes, de nier dans les termes l'idée dont ils fondaient la réalité. Ils prêchaient le Dieu véritable, celui qu'on sert par la justice et la droiture, et ils se disaient athées. Ils prêchaient l'idéalisme par excellence, la sainteté du droit, la prééminence de l'esprit, et ils niaient l'idée, ils réduisaient tout aux sens.
Page 484 - Le principe de la pesanteur universelle est-il une loi primordiale de la nature, ou n'est-il qu'un effet général d'une cause inconnue? Ne peut-on pas ramener à ce principe les affinités? Newton, plus circonspect que plusieurs de ses disciples, ne s'est point prononcé sur ces questions, auxquelles l'ignorance où nous sommes des propriétés intimes de la matière ne permet pas de répondre d'une manière satisfaisante.

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