Histoire du sentiment poétique de la nature dans l'Antiquité grecque et romaine

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A. Durand, 1860 - 202 pages
 

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Popular passages

Page 170 - Je n'irais pas me bâtir une ville en campagne, et mettre au fond d'une province les Tuileries devant mon appartement. Sur le penchant de quelque agréable colline bien ombragée, j'aurais une petite maison rustique...
Page 146 - Là, je feuillette à cette heure un livre, à cette heure un autre, sans ordre et sans dessein, à pièces descousues ; tantost je resve, tantost j'enregistre et dicte, en me promenant, mes songes que voicy.
Page 30 - Jupiter fut le premier et le dernier, Jupiter la tête et le milieu; de lui sont provenues toutes choses. Jupiter fut homme et vierge immortelle. Jupiter est le fondement de la terre et des cieux. Jupiter le souffle qui anime tous les êtres. Jupiter l'essor du feu, la racine de la mer. Jupiter le soleil et la lune. Jupiter est roi , seul 'il a créé toutes choses; il est une force, un dieu, grand principe du tout; un seul corps excellent qui embrasse tous les êtres, le feu, l'eau, la terre et...
Page 129 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit goûter l'ombre et le frais?
Page 135 - A chercher le soutien d'une mourante vie; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Page 64 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 79 - ... avec un sage ami de ton âge; au sein d'un heureux loisir, tu jouiras de la douce odeur qu'exhalent le smilax et le feuillage du peuplier blanc, aux beaux jours du printemps, lorsque le platane et l'ormeau confondent leur murmure.
Page 145 - Chez moy, je me destourne un peu plus souvent à ma librairie, d'où tout d'une main je commande à mon mesnage. Je suis sur l'entrée et vois soubs moy mon jardin, ma basse court, ma court, et dans la pluspart des membres de ma maison.
Page 39 - ... épervier qui plonge en tournoyant sur sa proie, puis une sirène insatiable tenant un jeune homme de chaque main. — Jetez pêle-mêle toutes les idées des gens de mer, amalgamez les branches éparses des rêves d'un matelot, vous aurez le mythe de...
Page 71 - Dieu suprême qui dirige et soutient cet univers, celui en qui se réunissent tous les biens et toute la beauté'; qui, pour notre usage, le maintient tout entier dans une vigueur et une jeunesse toujours...

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