Essais sur la philosophie et la religion au XIXe siècle |
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Page xxii
... idées du genre humain ? c'est que le genre humain y reconnaît les plus parfaits interprètes de cette raison qui fait entendre au sein de toutes les âmes son puissant et mystérieux lan- gage . Ce qui constitue en effet la raison dans son ...
... idées du genre humain ? c'est que le genre humain y reconnaît les plus parfaits interprètes de cette raison qui fait entendre au sein de toutes les âmes son puissant et mystérieux lan- gage . Ce qui constitue en effet la raison dans son ...
Page xxvi
... idées de fraternité et de liberté , un christianisme com- mun à saint Augustin et à Pélage , à Calvin et à Rousseau , à Fénelon et à Voltaire , commun au concile de Nicée et à l'Assemblée constituante , et qui fait des montagnards de la ...
... idées de fraternité et de liberté , un christianisme com- mun à saint Augustin et à Pélage , à Calvin et à Rousseau , à Fénelon et à Voltaire , commun au concile de Nicée et à l'Assemblée constituante , et qui fait des montagnards de la ...
Page xxxi
... idées , qu'elle n'est plus qu'un corps inerte et sans vie , d'où Dieu s'est retiré . Luther au xvi ° siècle , Descartes au XVII , Voltaire au xvi lui ont ravi tour à tour les éléments de sa puissance , qui n'existe plus aujourd'hui que ...
... idées , qu'elle n'est plus qu'un corps inerte et sans vie , d'où Dieu s'est retiré . Luther au xvi ° siècle , Descartes au XVII , Voltaire au xvi lui ont ravi tour à tour les éléments de sa puissance , qui n'existe plus aujourd'hui que ...
Page 10
... idées , et trahit un singu- lier oubli des conditions et de la nature même de la philosophie . On a l'air ici de reconnaître la philoso- phie comme une puissance indépendante ; on se borne à exiger d'elle qu'elle ne contredise point les ...
... idées , et trahit un singu- lier oubli des conditions et de la nature même de la philosophie . On a l'air ici de reconnaître la philoso- phie comme une puissance indépendante ; on se borne à exiger d'elle qu'elle ne contredise point les ...
Page 22
... idées fondamentales : la raison humaine , étant finie , est incapable d'attein- dre l'infini ; étant individuelle , elle ne peut consti- tuer une morale universelle ; - étant inséparable de la parole , elle doit le peu qu'elle sait ...
... idées fondamentales : la raison humaine , étant finie , est incapable d'attein- dre l'infini ; étant individuelle , elle ne peut consti- tuer une morale universelle ; - étant inséparable de la parole , elle doit le peu qu'elle sait ...
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Common terms and phrases
absolue alexandrins âmes Aristote Bautain besoin Bossuet catholicisme catholique cause célibat chelet choses Christ christianisme clergé cœur concile concile de Nicée consubstantialité contemplation croyances Descartes développement dialectique Dieu Diotime dire distinction divine doctrine dogme dualisme esprit essentiellement est-ce éternelle féconde Fénelon fond genre humain hommes hypostase idées institutions intelligence Jésus-Christ Jules Simon l'abbé Maret l'âme l'archevêque l'autre l'école d'Alexandrie l'Église l'esprit nouveau l'essence l'être l'histoire l'homme l'infini laisse Leibnitz liberté livre losophie lui-même ment métaphysique Michelet ministère spirituel monde morales et religieuses mystère mysticisme mystique nature nécessaire nisme panthéisme parfaite passage pensée Père philo philoso philosophie Platon platonicienne Plotin prêtre principe profonde providence puissance qu'un quiétisme raison humaine reli religion naturelle religion nouvelle rien s'est sagesse saint Augustin scepticisme science sens sentiment serait seul Socrate sœur Cornuau sorte spéculations Spinoza sublime substance symbole système théisme théologiens théorie tianisme tion Trinité chrétienne universelle vérités morales veut voilà vrai XIXe siècle
Popular passages
Page 51 - Ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l'enfance des hommes proprement; et comme nous avons joint à leurs connaissances l'expérience des siècles qui les ont suivis, c'est en nous que l'on peut trou-ver cette antiquité que nous révérons dans les autres.
Page 51 - Il est dans l'ignorance au premier âge de sa vie, mais il s'instruit sans cesse dans son progrès ; car il tire avantage non seulement de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécesseurs ; parce qu'il...
Page 50 - Les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il ya mille ans qu'aujourd'hui, et chacune d'elles forme cet hexagone aussi exactement la première fois que la dernière. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce mouvement occulte *. La nature les instruit, à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu'ils en ont; comme ils la...
Page 96 - Une tradition venue de l'antiquité la plus reculée, et transmise à la postérité sous l'enveloppe de la fable , nous apprend que les astres sont des dieux , et que la divinité embrasse toute la nature.
Page 277 - Si elle nous a destinés à être sains, j'ose presque assurer que l'état de réflexion est un état contre nature, et que l'homme qui médite est un animal dépravé.
Page 51 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 74 - Dieu veut qu'elle soit telle : car, disent-ils, lorsque Dieu, dans le conseil éternel de sa providence, dispose des choses humaines et en ordonne toute la suite, il ordonne par le même décret ce qu'il veut que nous souffrions par nécessité, et ce qu'il veut que nous fassions librement. Tout suit, et tout se fait, et dans le fond et dans la manière, comme il est porté par ce décret. Et, disent...
Page 50 - N'est-ce pas là traiter indignement la raison de l'homme , et la mettre en parallèle avec l'instinct des animaux , puisqu'on en ôte la principale différence , qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse , au lieu que l'instinct demeure toujours dans un état égal? Les ruches...
Page 127 - Celui qui dans les mystères de l'amour s'est avancé jusqu'au point où nous en sommes par une contemplation progressive et bien conduite, parvenu au dernier degré de l'initiation, verra tout à coup apparaître à ses regards une beauté merveilleuse, celle, ô Socrate, qui est la fln de tous ses travaux précédents...
Page 148 - Mais si l'essence de l'un d'eux pouvait être détruite et devenir fausse , l'essence de l'autre périrait en même temps. En conséquence , une chose qui est la cause d'un certain effet, et tout à...