Histoire de la philosophie morale et politique: dans l'antiquité et les temps modernes, Volume 2 |
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Common terms and phrases
actions aristocratique Aristote Beccaria Bodin Bossuet c'est-à-dire cause chose cipe citoyens condition conscience consentement conséquent constitution contraire Contrat social démocratie despotisme devoir Dieu dire dit-il divine doctrine doit donne doute elle-même enfin esprit Etat évident Fénelon Filangieri force forme de gouvernement gouver Grotius guerre Hobbes hommes Hubert Languet humaine Ibid idées juge juste justice Kant l'amour l'autre l'esclavage l'Esprit des lois l'état de nature l'homme l'honneur légitime Leibnitz liberté libre limites Locke loi naturelle lui-même magistrat Malebranche ment monarchie monarque Montesquieu morale moyen âge nécessaire objet pacte passions pensée personne peuple philosophie Platon politique possession pouvoir absolu pouvoir exécutif pouvoir législatif premier prince principe prop propriété Puffendorf puissance puisse qu'une question raison rapports république révolution rien rois Rousseau s'il science séparation des pouvoirs serait seul société civile sorte souve souverain souveraineté Spinosa Suarez sujets suppose théorie tion tique tyrannie vernement vertu volonté Voltaire vrai XVIIe siècle
Popular passages
Page 346 - ... climat glacé, brûlant ou tempéré ; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs ; elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir ; à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs, à leurs manières.
Page 496 - La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre; il n'ya point de milieu.
Page 473 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 420 - La peine de mort infligée aux criminels peut être envisagée à peu près sous le même point de vue : c'est pour n'être pas la victime d'un assassin que l'on consent à mourir si on le devient. Dans ce traité, loin de disposer de sa propre vie, on ne songe qu'à la garantir ; et il n'est pas à présumer qu'aucun des contractants prémédite alors de se faire pendre.
Page 388 - Comme dans un état libre tout homme qui est censé avoir une âme libre doit être gouverné par lui-même, il faudrait que le peuple en corps eût la puissance législative...
Page 475 - Enfin chacun se donnant à tous ne se donne à personne; et comme il n'ya pas un associé sur lequel on n'acquière le même droit qu'on lui cède sur soi, on gagne l'équivalent de tout ce qu'on perd, et plus de force pour conserver ce qu'on a.
Page 346 - Elles doivent être relatives au physique du pays, au climat glacé, brûlant ou tempéré; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur, au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs : elles doivent se rapporter au...
Page 471 - ... volonté. Enfin, c'est une convention vaine et contradictoire de stipuler, d'une part, une autorité absolue, et, de l'autre, une obéissance sans bornes.- N'est-il pas clair qu'on n'est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger? Et cette seule condition, sans équivalent, sans échange, n'entraîne-t-elle pas la nullité de l'acte?
Page 286 - Aussi avons-nous vu qu'il a son fondement et son modèle dans l'empire paternel , c'est-à-dire , dans la nature même. Les hommes naissent tous sujets : et l'empire paternel, qui les accoutume à obéir, les accoutume en même temps à n'avoir qu'un chef. VIII
Page 169 - Le peuple entra dans le sanctuaire , il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l'on peut dire et tout ce que l'on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s'accordent jamais si bien ensemble que dans le silence.