Siècle de Louis XIV |
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alliés Anglais armée arts assez attaquer avaient bataille Bavière Bourgogne C'était cardinal Mazarin Catinat cent mille Charles citoyens Colbert combat commandait commença comte conseil cour d'Angleterre d'Espagne donner duc d'Orléans duc de Marlborough duc de Savoie duchesse Dunkerque enfin ennemis Espagnols États eût faisait Flandre flotte fortune française frère fût général gloire goût gouvernement grandeur guerre Guillaume Hollande Jacques jamais jours l'archiduc l'armée l'électeur l'Empereur l'Empire l'État l'Europe laissa Léopold longtemps Louis XIV Louvois Luxembourg madame de Maintenon madame de Montespan maison d'Autriche maître malheureux maréchal de Tallard maréchal de Villars Marlborough Mémoires ment mille hommes millions ministre monarque Montespan mort n'avait n'était nation officiers pagne paix parlement passa père petit-fils peuple Philippe port pouvait presque prince d'Orange prince de Condé prince Eugène reine reste rois royaume secours secret servir seul Siècle de Louis siége soldats tion Torcy traité trône troupes Turcs Turenne vaisseaux Versailles victoire voulait voulut
Popular passages
Page 480 - Un style rapide, concis, nerveux, des expressions pittoresques, un usage tout nouveau de la langue, mais qui n'en blesse pas les règles, frappèrent le public; et les allusions qu'on y trouvait en foule achevèrent le succès. Quand la Bruyère montra son ouvrage manuscrit à M. de Malésieux18, celui-ci lui dit : Voilà de quoi vous attirer beaucoup de lecteurs et beaucoup d'ennemis.
Page 490 - Quiconque approfondit la théorie des arts purement de génie, doit, s'il a quelque génie luimême, savoir que ces premières beautés, ces grands traits naturels qui appartiennent à ces arts, et qui conviennent à la nation pour laquelle on travaille, sont en petit nombre. Les sujets et les embellissements propres aux sujets ont des bornes bien plus resserrées qu'on ne pense.
Page 478 - Juifs avec celle des autres nations a trouvé des contradicteurs chez les savants, son style n'a trouvé que des admirateurs On fut étonné de cette force majestueuse dont il décrit les mœurs, le gouvernement, l'accroissement et la chute des grands empires, et de ces traits rapides d'une vérité énergique dont il peint et dont il juge les nations, Presque tous les ouvrages qui honorèrent ce siècle étaient dans un genre inconnu à l'antiquité...
Page 471 - L'académie des belles-lettres, formée d'abord, en 1663, de quelques membres de l'académie française, pour transmettre à la postérité par des médailles les actions de Louis XIV, devint utile au public dès qu'elle ne fut plus uniquement occupée du monarque , et qu'elle s'appliqua aux recherches de l'antiquité, et à une critique judicieuse des opinions et des faits. Elle fit à peu près dans l'histoire ce que l'académie des sciences faisait dans la physique; elle dissipa des erreurs.
Page 466 - ... des charrues, des vignobles, des jardins. Le manœuvre, l'ouvrier, doit être réduit au nécessaire pour travailler : telle est la nature de l'homme. Il faut que ce grand nombre d'hommes soit pauvre, mais il ne faut pas qu'il soit misérable 1.
Page 1 - ... peuples ont éprouvé des révolutions ; toutes les histoires sont presque égales pour qui ne veut mettre que des faits dans sa mémoire. Mais quiconque pense, et, ce qui est encore plus rare, quiconque a du goût, ne compte que quatre siècles dans l'histoire du monde. Ces quatre âges heureux sont ceux où les arts ont été perfectionnés, et qui, servant d'époque à la grandeur de l'esprit humain, sont l'exemple de la postérité.
Page 213 - Je quitterais demain ma souveraineté, disait-il, si je ne pouvais faire du bien. » Aussi at-il goûté le bonheur d'être aimé ; et j'ai vu, longtemps après sa mort, ses sujets verser des larmes en prononçant son nom. Il a laissé, en mourant, son exemple à suivre aux plus grands rois, et il n'a pas peu servi à préparer à son fils l le chemin du trône de l'empire.
Page 6 - On ne s'attachera, dans cette histoire, qu'à ce qui mérite l'attention de tous les temps, à ce qui peut peindre le génie et les mœurs des hommes, à ce qui peut servir d'instruction et conseiller l'amour de la vertu, des arts et de la patrie.
Page 380 - S'ils s'en étaient tenus là, il n'y aurait eu que du ridicule dans eux et dans la chambre ardente. La Reynie, l'un des présidents de cette chambre, fut assez malavisé pour demander à la duchesse de Bouillon si elle avait vu le diable; elle répondit qu'elle le voyait dans ce moment, qu'il était fort laid et fort vilain, et qu'il était déguisé en conseiller d'État. L'interrogatoire ne fut guère poussé plus loin. L'affaire de la comtesse de Soissons et du maréchal de Luxembourg fut plus...
Page 489 - Jl ne s'éleva guère de grands génies depuis les beaux jours de ces artistes illustres ; et, à peu près vers le temps de la mort de Louis XIV, la nature sembla se reposer. La route était difficile au commencement du siècle, parce que personne n'y avait marché ; elle l'est aujourd'hui, parce qu'elle a été battue.