L'esprit du comte Joseph de Maistre: précédé d'un essai sur sa vie et ses écritsGaume Frères et J. Duprey, 1859 - 440 pages |
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... Dieu avait prêté un corps ; « < mon bonheur était de deviner ce qu'elle désirait de « moi , et j'étais dans ses mains autant que la plus jeune « de mes sœurs ( 1 ) . » Plus tard , loin de sa femme et de ses enfants , M. de Maistre ...
... Dieu avait prêté un corps ; « < mon bonheur était de deviner ce qu'elle désirait de « moi , et j'étais dans ses mains autant que la plus jeune « de mes sœurs ( 1 ) . » Plus tard , loin de sa femme et de ses enfants , M. de Maistre ...
Page 25
... Dieu , quand << pourrai - je donc te voir ? » Quelques mois plus tard , la même année , il écrit à Adèle , sa fille aînée , alors en pension chez madame Eulalie de Maistre , religieuse Ursuline , sœur du comte de Maistre , chassée de ...
... Dieu , quand << pourrai - je donc te voir ? » Quelques mois plus tard , la même année , il écrit à Adèle , sa fille aînée , alors en pension chez madame Eulalie de Maistre , religieuse Ursuline , sœur du comte de Maistre , chassée de ...
Page 36
... Dieu ! quel trou ! la tête « < me tourne ( 2 ) . » « Je salue cet avenir que je ne dois pas voir , » dit- il ailleurs , plein de confiance en Dieu ( 3 ) . Aujourd'hui , entre le souvenir des faits prédits par M. de Maistre et que nous ...
... Dieu ! quel trou ! la tête « < me tourne ( 2 ) . » « Je salue cet avenir que je ne dois pas voir , » dit- il ailleurs , plein de confiance en Dieu ( 3 ) . Aujourd'hui , entre le souvenir des faits prédits par M. de Maistre et que nous ...
Page 43
... Dieu ! effacez vous - même . Je vous << donne pour cela toute procuration et toute promesse de rato . Vous << avez de moi des lettres de toute espèce , des traités , des mémoires . « Vous ne voyez guère de ratures que celles qui ...
... Dieu ! effacez vous - même . Je vous << donne pour cela toute procuration et toute promesse de rato . Vous << avez de moi des lettres de toute espèce , des traités , des mémoires . « Vous ne voyez guère de ratures que celles qui ...
Page 45
... Dieu ! < « < mon Dieu ! je pense à la maison de Bourbon , à celle << de Savoie , lorsque je suis tenté de m'affliger sur moi . < « < Je suis ici dans une situation fort critique , sachant « très - peu ce que je suis aujourd'hui , et ...
... Dieu ! < « < mon Dieu ! je pense à la maison de Bourbon , à celle << de Savoie , lorsque je suis tenté de m'affliger sur moi . < « < Je suis ici dans une situation fort critique , sachant « très - peu ce que je suis aujourd'hui , et ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 245 - ... l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il ne se retire qu'avec le soleil: quels soins! quelle vigilance! quelle servitude! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis? le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau?
Page 108 - Essai sur le Principe Générateur des Constitutions Politiques et des autres institutions humaines (daté de mai 1809, l'e éd., 1810).
Page 245 - Quand vous voyez quelquefois un nombreux troupeau qui répandu sur une colline vers le déclin d'un beau jour, paît tranquillement le thym et le serpolet, ou qui broute dans une prairie une herbe menue et tendre qui a échappé à la faux du moissonneur, le berger, soigneux et attentif, est debout auprès de ces brebis, il ne les perd pas de vue, il les suit...
Page 242 - Que si l'on vous disait que tous les chats d'un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine, et qu'après avoir miaulé tout leur soûl, ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres, et ont joué ensemble de la dent et de la griffe; que de cette mêlée il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats sur la place, qui ont infecté l'air à dix lieues de là par leur puanteur, ne diriez-vous pas: "Voilà le plus abominable sabbat [c'est l'auteur qui souligne] dont...
Page 330 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 187 - Théodas, et de lui seul. Il crie, il s'agite, il se roule à terre, il se relève, il tonne, il éclate; et du milieu de cette tempête il sort une lumière qui brille et qui réjouit : disons-le sans figure, il parle comme un fou et pense comme un homme sage...
Page 168 - ... toutes les souverainetés possibles , qui toutes agissent nécessairement comme infaillibles; car tout gouvernement est absolu ; et du moment où l'on peut lui résister sous prétexte d'erreur ou d'injustice, il n'existe plus.
Page 246 - Il ya un commerce ou un retour de devoirs du souverain à ses sujets, et de ceux-ci au souverain ; quels sont les plus assujettissants et les plus pénibles, je ne le déciderai pas : il s'agit de juger d'un côté entre les étroits engagements du respect, des secours, des services, de l'obéissance, de la dépen.
Page 183 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 183 - ... seront prévenus; mais si elle va croissant, la Providence corrigera les hommes par la révolution même qui en doit naître : car, quoi qu'il puisse arriver, tout tournera toujours pour le mieux en général au bout du compte , quoique cela ne doive et ne puisse pas arriver sans le Châtiment de ceux qui ont contribué même au bien par leurs actions mauvaises.