Histoire des Girondins, Volume 2Imprimerie Suisse, 1850 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
10 août amis appartements armée armes assassins avaient baïonnettes Barbaroux bataillons bras Brissot C'était cadavres Camille Desmoulins camp canon Carrousel château chef citoyens Clairfayt cœur commandant conjurés conseil constitution constitutionnel corps coup cour crime cris Danton décret députés devant dévouement dit-il duc de Brunswick Dumouriez enfants ennemis famille royale faubourgs Fayette fédérés femmes fenêtres force foule garde nationale général Gensonné geste Girondins Guadet guerre heures hommes Jacobins jardin jeune jour l'ame l'armée l'Assemblée l'Hôtel-de-Ville laissa LAMARTINE liberté Louis XVI Luckner madame Élisabeth madame Roland main Marat marche Marseillais massacre masse mée menace ment mille ministre mort mourir municipalité n'avait nation nuit officiers palais paroles patrie patriotisme Péthion peuple piques porte poste prince princesse prisons Prusse rassemblement reine Révolution Robespierre Roederer royauté sabre salle sang Santerre sauver séance secret sentiment seul soldats sort Suisses tête tion tribune trône troupes Tuileries vengeance Vergniaud victimes voix yeux
Popular passages
Page 204 - ... j'ai obéi à la Constitution, qui m'ordonne de m'opposer par un acte formel à leurs entreprises, puisque j'ai mis des armées en campagne. Il est vrai que ces armées étaient trop faibles; mais la Constitution ne désigne pas le degré de force que je devais leur donner : il est vrai que je les ai rassemblées trop tard ; mais la Constitution ne désigne pas le temps auquel je devais les rassembler : il est vrai que des camps de réserve auraient pu les soutenir ; mais la Constitution ne m'oblige...
Page 205 - ... amuse les enfants avec des osselets; qui n'avez feint d'aimer les lois que pour conserver la puissance qui vous servirait à les braver, la constitution que pour qu'elle...
Page 204 - Si le roi se met à la tête d'une armée et en dirige les forces contre la nation, ou s'il ne s'oppose pas par un acte formel à une telle entreprise qui s'exécuterait en son nom, il sera censé avoir abdiqué la royauté.
Page 205 - ... la puissance qui vous servirait à les braver; la Constitution, que pour qu'elle ne vous précipitât pas du trône, où vous aviez besoin de rester pour la détruire ; la nation, que pour assurer le succès de vos perfidies, en lui inspirant de la confiance, pensez-vous nous abuser aujourd'hui avec d'hypocrites protestations?
Page 205 - Était-ce nous défendre que d'opposer aux soldats étrangers des forces dont l'infériorité ne laissait pas même d'incertitude sur leur défaite? Était-ce nous défendre que d'écarter les projets tendant à fortifier l'intérieur...
Page 172 - Français, pour nous, ah! quel outrage! Quels transports il doit exciter! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage! Aux armes, citoyens! etc... III Quoi! des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers!
Page 176 - Le froid le saisit; il rentra chancelant dans sa chambre solitaire, chercha lentement l'inspiration tantôt dans les palpitations de son âme de citoyen, tantôt sur le clavier de son instrument d'artiste, composant tantôt l'air avant les paroles, tantôt les paroles avant l'air, et les associant tellement dans sa pensée qu'il ne pouvait savoir lui-même lequel de la note ou du vers était né le premier, et qu'il était impossible de séparer la poésie de la musique et le sentiment de l'expression.
Page 206 - Constitution vous laissa-t-elle le choix des ministres pour notre bonheur ou notre ruine? Vous fit-elle chef de l'armée pour notre gloire ou notre honte? Vous donna-t-elle enfin le droit de sanction , une liste civile, et tant de grandes prérogatives pour perdre constitutionnellement la Constitution et l'empire? Non, non, homme que la générosité des Français n'a pu émouvoir, homme que le seul amour du despotisme a ; pu rendre sensible, vous n'avez pas rempli le voeu de la Constitution!
Page 389 - Je demande que sans désemparer vous discutiez qu'il sera nommé un citoyen par chaque section pour former un tribunal criminel. Je demande que Louis XVI et Marie-Antoinette, si avides du sang du peuple, soient rassasiés en voyant couler celui de leurs infâmes satellites.
Page 173 - Amour sacré de la Patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs. Liberté, liberté chérie, Combats avec tes défenseurs. Sous nos drapeaux, que la Victoire Accoure à tes mâles accents : Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons : Marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons.