Rudimens de la traduction, ou L'art de tradiure le latin en français, Volume 1 |
Common terms and phrases
adjectifs adverbes æther agere alicui aliquem aliquid aliquo arum assez atis atum auteurs Cæs chose Cicéron conjonction conjugaison cùm dare datif déclinaison désinences desirer dicere différens donner Dureau écrite d'un style écrivains élégance etiam Etre facere ferre fidélité figuré génie goût grace grec habere habet hæc homines homme homo Homonymie des mots inis inter interjection itis l'abbé l'art de traduire l'élégance langue latine long-tems madame Dacier malè manière Marolles ment mérite mihi mots terminés multa nihil noms substantifs nouvelle traduction omnia onis oris ouvrage Ovid parler passif pensées personne Phæd phrase Plaut Plin poëme poëte præ première première conjugaison préposition pronom propre prose publia quæ quàm quelquefois quid quidem Quint Quintilien quod RATIO rendre Romains Salluste satis sens sentiment signifie souvent sumere sunt tems tibi tion Tite-Live traducteur verbes Virg Virgile
Popular passages
Page 2 - Il me semble .que la version est plus littérale, plus attachée aux procédés propres de la langue orientale, et plus asservie dans ses moyens aux vues de la construction analytique ; et que la traduction est plus occupée du fond des pensées, plus attentive à les présenter sous la forme qui peut leur convenir dans la langue nouvelle, et plus assujettie dans ses expressions aux tours et aux idiotismes de cette langue.
Page 253 - Mais les lettres sont l'aliment de la jeunesse et l'amusement de la vieillesse; elles nous donnent de l'éclat dans la prospérité, et sont une ressource, une consolation dans l'adversité. Elles font les délices du cabinet sans embarrasser ailleurs ; la nuit, elles nous tiennent compagnie; aux champs, et dans nos voyages, elles nous suivent.
Page xi - Horace ; et ceux du siècle suivant , les Pline , les Sénèques et les Lucain. Les premiers ont eu principalement en partage cette pureté de goût , qui leur assure le suffrage de tous les siècles ; les autres , cette finesse de l'esprit , qui ne plaît qu'à certains lecteurs. Mais par la raison même que les auteurs du siècle d'Auguste sont fort supérieurs , comme écrivains , à ceux du siècle suivant, qui le sont peut-être à leur tour comme penseurs et philosophes , les traducteurs des...
Page lxxxviii - Aussi agréable à lire que l'original , elle est en même temps moins fatigante, parce que le traducteur, en rendant toute la finesse de Pline , la rend avec plus de simplicité que lui ; l'esprit de l'auteur s'y montre avec d'autant plus d'avantage , qu'il y est dégagé de l'apprêt qui le dépare trop souvent dans Pline même ; et le modèle , sans cesser d'être ressemblant , est peint en beau dans la copie , précisément parce que le peintre n'a pas trop cherché les agrémens de l'attitude...
Page xii - ... qui possède éminemment ce mérite , soutient et anime son traducteur , toujours assuré de rendre une grande partie des beautés de son modèle ; car l'esprit , au moins quand il mérite ce nom , peut toujours se traduire; malheur à celui qui disparaît en passant d'une langue dans une autre. Le traducteur d'un écrivain plein d'esprit, a de plus une autre ressource ; c'est qu'en conservant les principales beautés de l'auteur, il peut les dégager de la fausse parure qui les affaiblit dans...
Page 5 - L'auteur, conduit par son génie toujours libre, et par sa matière qui lui présente des idées qu'il peut accepter ou rejeter à son gré , est maître absolu de ses pensées et de ses expressions.
Page lxv - On devrait, soit dit entre nous, A deux divinités offrir les deux Horaces : Le latin à Vénus, la déesse des graces , Et le français à son époux.
Page liii - ... plus connue en France. M . Noël a suivi la division assez généralement adoptée en pièces lyriques, héroïques, élègiaques et épigrammatiques. Il a replacé parmi les élégies deux ou trois pièces qui lui ont paru en porter le caractère. Quant à la traduction, M. Noël a cherché à tenir un juste milieu entre la fidélité servile, qui est une véritable infidélité, et la paraphrase qui éteint le génie de l'original, à l'exception cependant des passages d'une obscénité révoltante...