Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 1Alphonse Lemerre, 1875 - 341 pages |
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Page 29
... vostre étude unique , Auteurs , qui prétendez aux honneurs du Comique . Quiconque voit bien l'Homme , & d'un efprit profond , * Les Nuées . Comedie d'Ariftophane . De tant de cœurs cachez a penetré le fond : CHANT TROISIÈME . 29.
... vostre étude unique , Auteurs , qui prétendez aux honneurs du Comique . Quiconque voit bien l'Homme , & d'un efprit profond , * Les Nuées . Comedie d'Ariftophane . De tant de cœurs cachez a penetré le fond : CHANT TROISIÈME . 29.
Page 45
... fond fon ame entiere . Et que n'y vis - je point ! Quel trefor furprenant de probité & de juftice ! quel fonds inépuisable de pieté & de zele ! Bien que fa vertu jettât un fort grand éclat au dehors , c'eftoit tout autre chofe au dedans ...
... fond fon ame entiere . Et que n'y vis - je point ! Quel trefor furprenant de probité & de juftice ! quel fonds inépuisable de pieté & de zele ! Bien que fa vertu jettât un fort grand éclat au dehors , c'eftoit tout autre chofe au dedans ...
Page 52
... fond d'un antre , A peine fur fon banc on discernoit le Chantre : Tandis qu'à l'autre banc le Prelat radieux Découvert au grand jour attiroit tous les yeux . Mais un Demon fatal à cette ample machine , Soit qu'une main la nuit eust ...
... fond d'un antre , A peine fur fon banc on discernoit le Chantre : Tandis qu'à l'autre banc le Prelat radieux Découvert au grand jour attiroit tous les yeux . Mais un Demon fatal à cette ample machine , Soit qu'une main la nuit eust ...
Page 63
... fond de fa boutique , Sous vingt fideles clefs , garde & tient en dépoft L'amas toûjours entier des écrits de Haynaut . Quand Boirude qui voit que le peril approche , Les arrefte , & tirant un fufil de fa poche , Des veines d'un caillou ...
... fond de fa boutique , Sous vingt fideles clefs , garde & tient en dépoft L'amas toûjours entier des écrits de Haynaut . Quand Boirude qui voit que le peril approche , Les arrefte , & tirant un fufil de fa poche , Des veines d'un caillou ...
Page 64
... fond la tenebreuse horreur . C'est là que du Lutrin git la machine énorme . La troupe quelque temps en admire la forme . Mais le Barbier , qui tient les momens precieux : Ce fpectacle n'est pas pour amufer nos yeux , Dit - il , le temps ...
... fond la tenebreuse horreur . C'est là que du Lutrin git la machine énorme . La troupe quelque temps en admire la forme . Mais le Barbier , qui tient les momens precieux : Ce fpectacle n'est pas pour amufer nos yeux , Dit - il , le temps ...
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Common terms and phrases
affez agreable ainfi aprés auffi auffi-toft aujourd'huy auteur avoit baffeffe bien-toft Brontin c'eft c'eſt celebre Cenfeur CHANT chofes Clélie comparaifon compofé Confeil Cyrus d'eftre d'Homere déja Dialogue difcours DIOGENE dire Ecrivains efprit eftant efté eftoit eftre Elien endroit Envain EPIGRAMME eſt fage fans fçait fçavant fçavoir fçay fens fentiment feul fiecle fieur fimple foit font fous fouvent François ftile fuis fuivant fujet grace Grec Heros Homere homme Iliad illuftre j'ay jamais l'Académie françaiſe l'efprit l'Iliade l'Odyffée laiffe Latin Longin loüanges Lutrin luy-mefme maft Medecin mediocre mefme Mer Mediterranée merite meſme MINOS Monfieur Monfieur l'Abbé müet Mufe n'eft n'eftoit n'eſt noftre paffage paffer parler paroift penſée perfonne peut-eftre Philofophe Pindare plaifir plufieurs PLUTON Poëfie Poëme Poëte Prelat puiffe qu'Homere quoy raiſon REFLEXION refte Rhadamanthe Roman s'eft Sainte-Chapelle SAPPHO Scuderi tefte toûjours verité Virgile Vitruve voftre voſtre vray yeux Zoïle
Popular passages
Page 8 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleurs D'Oedipe tout sanglant fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Page 15 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement, Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit, une horloge à la main ; Et partout des discours, comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle iront chasser l'allégorie.
Page 7 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 5 - Un héros sur la scène eut soin de s'en parer, Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles. Chaque mot eut toujours deux visages divers. La prose la reçut aussi bien que les vers : L'avocat, au Palais, en hérissa son style, Et le docteur, en chaire, en sema l'Évangile.
Page 17 - Sa muse en arrivant ne met pas tout en feu, Et, pour donner beaucoup, ne nous promet que peu...
Page 17 - N'allez pas dès l'abord, sur Pégase monté, Crier à vos lecteurs, d'une voix de tonnerre: " Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre.
Page 27 - ... avec impunité. Mais du discours enfin l'harmonieuse adresse De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, Rassembla les humains dans les forêts épars, Enferma les cités de murs et de remparts, De l'aspect du supplice effraya l'insolence, Et sous l'appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers.
Page 4 - A ce nouvel appât courut avidement. La faveur du public excitant leur audace, Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal...