Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 1Alphonse Lemerre, 1875 - 341 pages |
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... esté jufqu'alors comme affectée . J'eûs donc le bonheur de ne luy eftre pas defa- greable . Il m'appella à tous fes plaifirs & à tous fes divertiffemens ; c'est - à - dire , à fes lectures & à fes promenades . Il me favorisa mefmes ...
... esté jufqu'alors comme affectée . J'eûs donc le bonheur de ne luy eftre pas defa- greable . Il m'appella à tous fes plaifirs & à tous fes divertiffemens ; c'est - à - dire , à fes lectures & à fes promenades . Il me favorisa mefmes ...
Page 126
... esté reconnu pour Juge fans appel & non comptable de fes opinions . Que même fans l'aveu d'iceluy elle auroit changé & innové plufieurs chofes en & au dedans de la Nature , ayant ofté au Cœur la prerogative d'eftre le principe des nerfs ...
... esté reconnu pour Juge fans appel & non comptable de fes opinions . Que même fans l'aveu d'iceluy elle auroit changé & innové plufieurs chofes en & au dedans de la Nature , ayant ofté au Cœur la prerogative d'eftre le principe des nerfs ...
Page 141
... esté de nôtre querelle fur le Parnaffe comme de ces Duels d'autrefois , que la Prudence du Roy a fi fagement reprimés , où aprés s'eftre battu à outrance , & s'eftre quelquefois cruellement bleffé l'un l'autre , on s'embraffoit & on ...
... esté de nôtre querelle fur le Parnaffe comme de ces Duels d'autrefois , que la Prudence du Roy a fi fagement reprimés , où aprés s'eftre battu à outrance , & s'eftre quelquefois cruellement bleffé l'un l'autre , on s'embraffoit & on ...
Page 248
... concluez de grace : concluez , Avocat . Il a esté jusqu'au bout , & a tenu à luy feul toute l'Au- * Manieres de parler de ce temps - là , fort communes dans le Barreau . dience . Pour moy je ne vis jamais une telle 248 OUVRAGES EN PROSE .
... concluez de grace : concluez , Avocat . Il a esté jusqu'au bout , & a tenu à luy feul toute l'Au- * Manieres de parler de ce temps - là , fort communes dans le Barreau . dience . Pour moy je ne vis jamais une telle 248 OUVRAGES EN PROSE .
Page 278
... esté ? ASTRATE . Ouy - da , j'ay efté , & il y a un Hiftorien Latin * On joüoit à l'Hoftel de Bourgogne , dans le temps que je fis ce Dialogue , l'Aftrate de Monfieur Quinaut , & l'Oftorius de l'Abbé de Pure . qui dit de moy en propres ...
... esté ? ASTRATE . Ouy - da , j'ay efté , & il y a un Hiftorien Latin * On joüoit à l'Hoftel de Bourgogne , dans le temps que je fis ce Dialogue , l'Aftrate de Monfieur Quinaut , & l'Oftorius de l'Abbé de Pure . qui dit de moy en propres ...
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Common terms and phrases
affez agreable ainfi aprés auffi auffi-toft aujourd'huy auteur avoit baffeffe bien-toft Brontin c'eft c'eſt celebre Cenfeur CHANT chofes Clélie comparaifon compofé Confeil Cyrus d'eftre d'Homere déja Dialogue difcours DIOGENE dire Ecrivains efprit eftant efté eftoit eftre Elien endroit Envain EPIGRAMME eſt fage fans fçait fçavant fçavoir fçay fens fentiment feul fiecle fieur fimple foit font fous fouvent François ftile fuis fuivant fujet grace Grec Heros Homere homme Iliad illuftre j'ay jamais l'Académie françaiſe l'efprit l'Iliade l'Odyffée laiffe Latin Longin loüanges Lutrin luy-mefme maft Medecin mediocre mefme Mer Mediterranée merite meſme MINOS Monfieur Monfieur l'Abbé müet Mufe n'eft n'eftoit n'eſt noftre paffage paffer parler paroift penſée perfonne peut-eftre Philofophe Pindare plaifir plufieurs PLUTON Poëfie Poëme Poëte Prelat puiffe qu'Homere quoy raiſon REFLEXION refte Rhadamanthe Roman s'eft Sainte-Chapelle SAPPHO Scuderi tefte toûjours verité Virgile Vitruve voftre voſtre vray yeux Zoïle
Popular passages
Page 8 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleurs D'Oedipe tout sanglant fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Page 15 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement, Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit, une horloge à la main ; Et partout des discours, comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle iront chasser l'allégorie.
Page 7 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 5 - Un héros sur la scène eut soin de s'en parer, Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles. Chaque mot eut toujours deux visages divers. La prose la reçut aussi bien que les vers : L'avocat, au Palais, en hérissa son style, Et le docteur, en chaire, en sema l'Évangile.
Page 17 - Sa muse en arrivant ne met pas tout en feu, Et, pour donner beaucoup, ne nous promet que peu...
Page 17 - N'allez pas dès l'abord, sur Pégase monté, Crier à vos lecteurs, d'une voix de tonnerre: " Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre.
Page 27 - ... avec impunité. Mais du discours enfin l'harmonieuse adresse De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, Rassembla les humains dans les forêts épars, Enferma les cités de murs et de remparts, De l'aspect du supplice effraya l'insolence, Et sous l'appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers.
Page 4 - A ce nouvel appât courut avidement. La faveur du public excitant leur audace, Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal...