Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 1Alphonse Lemerre, 1875 - 341 pages |
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... Qu'il s'en aille , s'il veut , fur deux treteaux monté , Amufant le Pont - neuf de fes fornettes fades , Aux Laquais affemblez , joüer fes Mafcarades . CHANT IV . DANS Florence jadis vivoit un Medecin , 32 L'ART POETIQUE .
... Qu'il s'en aille , s'il veut , fur deux treteaux monté , Amufant le Pont - neuf de fes fornettes fades , Aux Laquais affemblez , joüer fes Mafcarades . CHANT IV . DANS Florence jadis vivoit un Medecin , 32 L'ART POETIQUE .
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... Medecin d'abord femble né dans cet art , Déja de baftimens parle comme Manfard : D'un falon qu'on éleve il condamne la face : Au veftibule obfcur marque une autre place , Approuve l'escalier tourné d'autre façon . Son ami le conçoit ...
... Medecin d'abord femble né dans cet art , Déja de baftimens parle comme Manfard : D'un falon qu'on éleve il condamne la face : Au veftibule obfcur marque une autre place , Approuve l'escalier tourné d'autre façon . Son ami le conçoit ...
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... Medecin devient bon Architecte . Son exemple eft pour nous un precepte excellent . Soyez plûtoft Mâçon , fi c'est voftre talent , Ouvrier eftimé dans un art neceffaire , Qu'Ecrivain du commun , & Poëte vulgaire . Il est dans tout autre ...
... Medecin devient bon Architecte . Son exemple eft pour nous un precepte excellent . Soyez plûtoft Mâçon , fi c'est voftre talent , Ouvrier eftimé dans un art neceffaire , Qu'Ecrivain du commun , & Poëte vulgaire . Il est dans tout autre ...
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... Qu'il s'en aille , s'il veut , fur deux treteaux monté , Amufant le Pont - neuf de fes fornettes fades , Aux Laquais affemblez , joüer fes Mascarades . CHANT IV . DANS Florence jadis vivoit un Medecin , 32 L'ART POETIQUE .
... Qu'il s'en aille , s'il veut , fur deux treteaux monté , Amufant le Pont - neuf de fes fornettes fades , Aux Laquais affemblez , joüer fes Mascarades . CHANT IV . DANS Florence jadis vivoit un Medecin , 32 L'ART POETIQUE .
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... Medecin d'abord femble né dans cet art , Déja de bastimens parle comme Mansard : D'un falon qu'on éleve il condamne la face : Au veftibule obfcur il marque une autre place , Approuve l'escalier tourné d'autre façon . Son ami le conçoit ...
... Medecin d'abord femble né dans cet art , Déja de bastimens parle comme Mansard : D'un falon qu'on éleve il condamne la face : Au veftibule obfcur il marque une autre place , Approuve l'escalier tourné d'autre façon . Son ami le conçoit ...
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Common terms and phrases
affez agreable ainfi aprés auffi auffi-toft aujourd'huy auteur avoit baffeffe bien-toft Brontin c'eft c'eſt celebre Cenfeur CHANT chofes Clélie comparaifon compofé Confeil Cyrus d'eftre d'Homere déja Dialogue difcours DIOGENE dire Ecrivains efprit eftant efté eftoit eftre Elien endroit Envain EPIGRAMME eſt fage fans fçait fçavant fçavoir fçay fens fentiment feul fiecle fieur fimple foit font fous fouvent François ftile fuis fuivant fujet grace Grec Heros Homere homme Iliad illuftre j'ay jamais l'Académie françaiſe l'efprit l'Iliade l'Odyffée laiffe Latin Longin loüanges Lutrin luy-mefme maft Medecin mediocre mefme Mer Mediterranée merite meſme MINOS Monfieur Monfieur l'Abbé müet Mufe n'eft n'eftoit n'eſt noftre paffage paffer parler paroift penſée perfonne peut-eftre Philofophe Pindare plaifir plufieurs PLUTON Poëfie Poëme Poëte Prelat puiffe qu'Homere quoy raiſon REFLEXION refte Rhadamanthe Roman s'eft Sainte-Chapelle SAPPHO Scuderi tefte toûjours verité Virgile Vitruve voftre voſtre vray yeux Zoïle
Popular passages
Page 8 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleurs D'Oedipe tout sanglant fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Page 15 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement, Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit, une horloge à la main ; Et partout des discours, comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle iront chasser l'allégorie.
Page 7 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 5 - Un héros sur la scène eut soin de s'en parer, Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles. Chaque mot eut toujours deux visages divers. La prose la reçut aussi bien que les vers : L'avocat, au Palais, en hérissa son style, Et le docteur, en chaire, en sema l'Évangile.
Page 17 - Sa muse en arrivant ne met pas tout en feu, Et, pour donner beaucoup, ne nous promet que peu...
Page 17 - N'allez pas dès l'abord, sur Pégase monté, Crier à vos lecteurs, d'une voix de tonnerre: " Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre.
Page 27 - ... avec impunité. Mais du discours enfin l'harmonieuse adresse De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, Rassembla les humains dans les forêts épars, Enferma les cités de murs et de remparts, De l'aspect du supplice effraya l'insolence, Et sous l'appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers.
Page 4 - A ce nouvel appât courut avidement. La faveur du public excitant leur audace, Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal...