La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Michel Lévy frères, 1888 - Fables |
From inside the book
Results 1-5 of 31
Page 34
... vices , qu'il faut prendre tous les heureux de ce monde pour des justes et des sages , et tous les malheu- reux pour des fous ou des pervers , c'est attenter à l'idée que nous avons de la justice , c'est contredire le cri de la ...
... vices , qu'il faut prendre tous les heureux de ce monde pour des justes et des sages , et tous les malheu- reux pour des fous ou des pervers , c'est attenter à l'idée que nous avons de la justice , c'est contredire le cri de la ...
Page 64
... bornés : Vos prêteurs au malheur nous font joindre le crima . Retirez - les ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; ते H Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d'avarice1 61 SEIZIÈME LEÇON .
... bornés : Vos prêteurs au malheur nous font joindre le crima . Retirez - les ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; ते H Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d'avarice1 61 SEIZIÈME LEÇON .
Page 67
... vices en vertus ? Devenez - vous plus sages , plus scrupuleux , plus honnêtes ? renoncez - vous à vos er- reurs et à vos préjugés ? Il y a une révolution qui n'a point encore été tentée et qui mériterait de l'être ; une révolution qui ...
... vices en vertus ? Devenez - vous plus sages , plus scrupuleux , plus honnêtes ? renoncez - vous à vos er- reurs et à vos préjugés ? Il y a une révolution qui n'a point encore été tentée et qui mériterait de l'être ; une révolution qui ...
Page 68
... vices et les ridicules de l'homme . Quel est de nos défauts , quelle est de nos passions celle dont vous vou- lez trouver la satire dans la Fontaine ? Vous n'avez qu'à choisir ; non pas la satire irritée et violente , mais la satire à ...
... vices et les ridicules de l'homme . Quel est de nos défauts , quelle est de nos passions celle dont vous vou- lez trouver la satire dans la Fontaine ? Vous n'avez qu'à choisir ; non pas la satire irritée et violente , mais la satire à ...
Page 70
... vices de l'homme , de toutes les causes de nos malheurs ou de nos ridicules , la vanité est la cause la plus féconde et la plus ordinaire . Aussi la va- 4 Liv . IV , fable xın . nité est celui de nos défauts que la Fontaine cer 70 ...
... vices de l'homme , de toutes les causes de nos malheurs ou de nos ridicules , la vanité est la cause la plus féconde et la plus ordinaire . Aussi la va- 4 Liv . IV , fable xın . nité est celui de nos défauts que la Fontaine cer 70 ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
abbé Aubert æthere aimait âme animaux Arlequin beau belle besoin bêtes Boileau Bucéphale censure charme châteaux en Espagne cheval chien chose Citation cœur comédie Commire conte Corbeau croire dialogue Dieu dieux dire dit-il dix-huitième siècle dix-septième siècle donner enfants ésopique fabuliste femme Fénelon Florian Fontaine fortune Fourmi Gellert genre gens goût Grécourt GRILLUS heureux hommes humaine J'ai j'aime j'en jamais jeune jour Jupiter l'allégorie l'apologue l'Éléphant l'esprit l'homme laisse Lamotte latin leçon Lenoble Léon Halévy Lessing lieu commun lion littérature Louis XIV loup maître malheureux ment mérite mieux monde moralité mort parabole parler passer pauvre pensée père Bougeant Père Desbillons personnages peuple Phédon philosophique piquante plaisir Pluton poésie poëte poétique prend prince qu'un Quintilien raison récit Renard rien Rousseau sage sait satire semble sentiments serait seul Singe société sort souvent surtout taine tion trouve ULYSSE vanité vautour Vergier vérité veut veux vices voilà Voltaire
Popular passages
Page 420 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 77 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 79 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année...
Page 133 - S'envola, s'abattit auprès d'une masure, Crut pour ce coup que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde...
Page 107 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 132 - Le voyageur s'éloigne: et voilà qu'un nuage L'oblige de chercher retraite en quelque lieu. Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage Maltraita le pigeon en dépit du feuillage. L'air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie; Dans un champ à l'écart voit du blé répandu, Voit un pigeon auprès: cela lui donne envie; II y vole, il est pris: ce blé couvrait d'un lacs Les menteurs et traîtres appâts.
Page 59 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société , sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables , et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit , le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 78 - L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 75 - J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.
Page 123 - C'était chose impossible autant que hasardeuse. Nécessité l'ingénieuse Leur fournit une invention. Comme ils pouvaient gagner leur habitation, L'écornifleur étant à demi-quart de lieue, L'un se mit sur le dos, prit l'œuf entre ses bras, Puis malgré quelques heurts, et quelques mauvais pas, L'autre le traîna par la queue. Qu'on m'aille soutenir, après un tel récit, Que les bêtes n'ont point d'esprit".