La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Michel Lévy frères, 1888 - Fables |
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... côté , la mort cherchée par la passion désespé rée , de l'autre attendue avec espoir par la foi . Qua parlez - vous donc de la stérilité et de la monotonie des lieux communs ? Ils ne sont stériles que pour les esprits stériles ; ils ne ...
... côté , la mort cherchée par la passion désespé rée , de l'autre attendue avec espoir par la foi . Qua parlez - vous donc de la stérilité et de la monotonie des lieux communs ? Ils ne sont stériles que pour les esprits stériles ; ils ne ...
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... la Fontaine a traité le grand lieu commun de la mort . Voyons comment il traite le lieu commun qui en est le plus voisin , l'insta- bilité de la vie . A côté du vieillard qui ne veut pas mourir , 2 : QUATORZIEME LEÇON.
... la Fontaine a traité le grand lieu commun de la mort . Voyons comment il traite le lieu commun qui en est le plus voisin , l'insta- bilité de la vie . A côté du vieillard qui ne veut pas mourir , 2 : QUATORZIEME LEÇON.
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Saint-Marc Girardin. A côté du vieillard qui ne veut pas mourir , quoiqu'il ait cent ans , il nous montre le jeune homme qui ne sait pas qu'il peut mourir , quoiqu'il n'ait que vingt ans . Et , comme la jeunesse ne sait jamais se ...
Saint-Marc Girardin. A côté du vieillard qui ne veut pas mourir , quoiqu'il ait cent ans , il nous montre le jeune homme qui ne sait pas qu'il peut mourir , quoiqu'il n'ait que vingt ans . Et , comme la jeunesse ne sait jamais se ...
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... côté de la justice . La certitude de la mort et l'incertitude de la vie , quels lieux communs ! Mais aussi quels mystères pour l'intelligence humaine , et par conséquent aussi quelles inspirations pour la poésie , qui aime ce qui ...
... côté de la justice . La certitude de la mort et l'incertitude de la vie , quels lieux communs ! Mais aussi quels mystères pour l'intelligence humaine , et par conséquent aussi quelles inspirations pour la poésie , qui aime ce qui ...
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... côté , que le caractère de l'homme n'est pour rien dans sa destinée el que nous ne sommes jamais ni heureux ni malheu- reux par notre volonté et par notre faute , c'est faire : le même affront à la conscience humaine . Il.
... côté , que le caractère de l'homme n'est pour rien dans sa destinée el que nous ne sommes jamais ni heureux ni malheu- reux par notre volonté et par notre faute , c'est faire : le même affront à la conscience humaine . Il.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 420 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 77 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 79 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année...
Page 133 - S'envola, s'abattit auprès d'une masure, Crut pour ce coup que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde...
Page 107 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 132 - Le voyageur s'éloigne: et voilà qu'un nuage L'oblige de chercher retraite en quelque lieu. Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage Maltraita le pigeon en dépit du feuillage. L'air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie; Dans un champ à l'écart voit du blé répandu, Voit un pigeon auprès: cela lui donne envie; II y vole, il est pris: ce blé couvrait d'un lacs Les menteurs et traîtres appâts.
Page 59 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société , sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables , et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit , le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 78 - L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 75 - J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.
Page 123 - C'était chose impossible autant que hasardeuse. Nécessité l'ingénieuse Leur fournit une invention. Comme ils pouvaient gagner leur habitation, L'écornifleur étant à demi-quart de lieue, L'un se mit sur le dos, prit l'œuf entre ses bras, Puis malgré quelques heurts, et quelques mauvais pas, L'autre le traîna par la queue. Qu'on m'aille soutenir, après un tel récit, Que les bêtes n'ont point d'esprit".