La Fontaine et les fabulistes, Volume 2Michel Lévy frères, 1888 - Fables |
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Page 27
... belle et grave histoire , se reposent sur le tableau le plus touchant que nous puissions imaginer , la vicil- lesse pleurant sur la mort des jeunes gens . Je trouve , dans les Mémoires de Joinville , une his- toire qui ressemble de bien ...
... belle et grave histoire , se reposent sur le tableau le plus touchant que nous puissions imaginer , la vicil- lesse pleurant sur la mort des jeunes gens . Je trouve , dans les Mémoires de Joinville , une his- toire qui ressemble de bien ...
Page 28
... belle ; mais elle a quelque chose de triste et de terrible . Le dernier trait est presque su- blime , d'un sublime dur et qui exprime la vengeance de Dieu . J'aime mieux le dénoûment de la Fontaine : Et , pleurés du vieillard , il grava ...
... belle ; mais elle a quelque chose de triste et de terrible . Le dernier trait est presque su- blime , d'un sublime dur et qui exprime la vengeance de Dieu . J'aime mieux le dénoûment de la Fontaine : Et , pleurés du vieillard , il grava ...
Page 33
... belle déclamation sur l'égalité , si un chat , s'élançant sur lui , ne l'avait croqué . Quelle est la conclusion à tirer des deux fables ? Que les éléphants , quoique grands , ne doivent pas être or- gueilleux , et que les rats ...
... belle déclamation sur l'égalité , si un chat , s'élançant sur lui , ne l'avait croqué . Quelle est la conclusion à tirer des deux fables ? Que les éléphants , quoique grands , ne doivent pas être or- gueilleux , et que les rats ...
Page 57
... , par votre foi ? Vous me donnez une espérance Belle , mais éloignée ; et cependant j'ai faim . Qui pourvoira de nous au diner de demain ? Ou plutôt sur quelle assurance Fondez - vous , dites - moi , le souper DE LA DESTINÉE DE L'HOMME.
... , par votre foi ? Vous me donnez une espérance Belle , mais éloignée ; et cependant j'ai faim . Qui pourvoira de nous au diner de demain ? Ou plutôt sur quelle assurance Fondez - vous , dites - moi , le souper DE LA DESTINÉE DE L'HOMME.
Page 84
... belle avait un père , homme prudent et sage ; Il laissa le torrent couler . A la fin , pour la consoler : « Ma fille , lui dit - il , c'est trop verser de larmes ; Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ? Puisqu'il est des ...
... belle avait un père , homme prudent et sage ; Il laissa le torrent couler . A la fin , pour la consoler : « Ma fille , lui dit - il , c'est trop verser de larmes ; Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ? Puisqu'il est des ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 420 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 77 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Page 79 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année...
Page 133 - S'envola, s'abattit auprès d'une masure, Crut pour ce coup que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde...
Page 107 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 132 - Le voyageur s'éloigne: et voilà qu'un nuage L'oblige de chercher retraite en quelque lieu. Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage Maltraita le pigeon en dépit du feuillage. L'air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie; Dans un champ à l'écart voit du blé répandu, Voit un pigeon auprès: cela lui donne envie; II y vole, il est pris: ce blé couvrait d'un lacs Les menteurs et traîtres appâts.
Page 59 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société , sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables , et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit , le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 78 - L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 75 - J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.
Page 123 - C'était chose impossible autant que hasardeuse. Nécessité l'ingénieuse Leur fournit une invention. Comme ils pouvaient gagner leur habitation, L'écornifleur étant à demi-quart de lieue, L'un se mit sur le dos, prit l'œuf entre ses bras, Puis malgré quelques heurts, et quelques mauvais pas, L'autre le traîna par la queue. Qu'on m'aille soutenir, après un tel récit, Que les bêtes n'ont point d'esprit".