Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 - Classical literature |
From inside the book
Results 1-5 of 48
Page 7
... s'en est pas avisé : la méthode constante de tous les mauvais critiques , de tous les sophistes en quelque genre que ce soit , est de s'envelopper dans des généralités vagues et captieuses , sans aborder jamais la preuve de fait , parce ...
... s'en est pas avisé : la méthode constante de tous les mauvais critiques , de tous les sophistes en quelque genre que ce soit , est de s'envelopper dans des généralités vagues et captieuses , sans aborder jamais la preuve de fait , parce ...
Page 16
... s'en servait que dans des céré- monies religieuses , qui même furent l'origine de ces spectacles dramatiques devenus depuis si pro- fanes ? qu'elle était consacrée à la louange des dieux et des héros , et la langue particulière des pro ...
... s'en servait que dans des céré- monies religieuses , qui même furent l'origine de ces spectacles dramatiques devenus depuis si pro- fanes ? qu'elle était consacrée à la louange des dieux et des héros , et la langue particulière des pro ...
Page 19
... s'en chargea , et personne n'était plus en état de la faire . Voltaire , dont la jeunesse croyait devoir ménager Lamotte en public , quoiqu'il fît contre lui des satyres anonymes , ne lui opposa dans sa préface d'Edipe , que des ...
... s'en chargea , et personne n'était plus en état de la faire . Voltaire , dont la jeunesse croyait devoir ménager Lamotte en public , quoiqu'il fît contre lui des satyres anonymes , ne lui opposa dans sa préface d'Edipe , que des ...
Page 43
... genres , l'épique , le tragique , le lyrique , qui ne sauraient s'en passer . Il en faut beaucoup moins , ( 1 ) M. le chevalier de Boufflers . même pour fort peu les genres inférieurs , l'épître , DE 43 LITTÉRA T U R E. i ...
... genres , l'épique , le tragique , le lyrique , qui ne sauraient s'en passer . Il en faut beaucoup moins , ( 1 ) M. le chevalier de Boufflers . même pour fort peu les genres inférieurs , l'épître , DE 43 LITTÉRA T U R E. i ...
Page 54
... n'a jamais songé à faire ! Comment des hypothèses si vides de sens peuvent- elles s'appeler de la philosophie ? Elles ne sont que les misérables petits détours de la vanité jalouse , pour qui , n'osant attaquer ce qui est , s'en $ 4 COURS.
... n'a jamais songé à faire ! Comment des hypothèses si vides de sens peuvent- elles s'appeler de la philosophie ? Elles ne sont que les misérables petits détours de la vanité jalouse , pour qui , n'osant attaquer ce qui est , s'en $ 4 COURS.
Other editions - View all
Common terms and phrases
Anacréon Apollon assez auteurs beau beautés Bélin belle Boileau cantique Chamfort chants charme chose cœur Colardeau Cours de littér crime Desmahis Dieu dieux dire discours doit Dorat écrivain enfans esprit eût fable fils Fontenelle force génie genre Gilbert gloire goût hémistiche Hésiode heureux Homère homme Iliade jamais l'amour l'auteur l'Énéide l'esprit l'homme l'Iliade l'ode Lafontaine laisse Lamotte Lefranc long-tems louange lui-même lyrique mauvais ment mérite mieux monde morale morceaux Muse Mustapha n'en n'était Nature odes ouvrages paraît parler partout passer pensée père personne philosophie pièce Pindare plaisir poème poésie poète poétique Pompignan pouvait premier prince prose pseaume qu'un quelquefois Racine raison reste ridicule rien rime Rousseau Roxelane Rustan s'il sage sait satyre sens sentir serait seul siècle Soliman souvent strophe strophe suivante style sublime sujet sultan surtout talent Temple de Gnide tems teur tion tombe tragédie trouver Trublet vérité versification Virgile Voilà Voltaire vrai yeux Zéangir
Popular passages
Page 44 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 184 - L'étranger est en fuite, et le Juif est soumis. Comme le vent dans l'air dissipe la fumée, La voix du Tout-Puissant a chassé cette armée. Nos lévites, du haut de nos sacrés parvis...
Page 268 - Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi; Je m'écarte, je vais détrôner le sophi; On m'élit roi, mon peuple m'aime; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant: Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant.
Page 147 - Des mères pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d'un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hommes, Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire, féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des Dieux...
Page 319 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis; j'ai des rivaux que...
Page 327 - On peut en conserver pour l'hiver de nos ans. Mais s'il faut les cueillir , c'est d'une main légère ; On flétrit aisément leur beauté passagère. N'offrez pas à vos sens, de mollesse accablés, Tous les parfums de Flore à la fois exhalés : Il ne faut point tout voir, tout sentir, tout entendre : Quittons les voluptés pour savoir les reprendre. Le travail est souvent le père du plaisir : Je plains l'homme accablé du poids de son loisir.
Page 166 - Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 235 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 368 - Leurs nœuds abandonnés roulaient sur un beau sein. Sur deux touffes de lis figurez-vous la rose Lorsqu'au lever du jour, timide, demi-close, Et commençant à peine à se développer, Du bouton le plus frais elle va s'échapper : Tel est ce sein , ce sein , la première parure Que reçoit la beauté des mains de la nature , Demi-globe enchanteur dont le double.contour Palpite et s'embellit sous la main de l'amour!
Page 322 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.