Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 - Classical literature |
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Page 25
... beautés les plus fréquentes des poètes con- sistent en des images vives et détaillées , au lieu que les raisonnemens y ( 1 ) sont rares et presque tou- jours superficiels . » Il semble que cet homme ait pris à tâche de restreindre ...
... beautés les plus fréquentes des poètes con- sistent en des images vives et détaillées , au lieu que les raisonnemens y ( 1 ) sont rares et presque tou- jours superficiels . » Il semble que cet homme ait pris à tâche de restreindre ...
Page 47
... beautés réelles . Voyez , dans l'Ode à Mal- herbe , les strophes sur l'Envie , figurée par le serpent Python n'est - ce pas un des beaux morceaux de notre poésie lyrique ? Si ce sont là des riens si fa- ciles , nous dirons à Lamotte ...
... beautés réelles . Voyez , dans l'Ode à Mal- herbe , les strophes sur l'Envie , figurée par le serpent Python n'est - ce pas un des beaux morceaux de notre poésie lyrique ? Si ce sont là des riens si fa- ciles , nous dirons à Lamotte ...
Page 68
... beautés . Pindare , dans les siennes , est toujours Pindare , et Anacréon toujours Anacréon , et ils sont tous deux très - opposés . M. de Lamotte , après avoir com- mencé par être Pindare , sut devenir Anacréon . » Cet éloge est celui ...
... beautés . Pindare , dans les siennes , est toujours Pindare , et Anacréon toujours Anacréon , et ils sont tous deux très - opposés . M. de Lamotte , après avoir com- mencé par être Pindare , sut devenir Anacréon . » Cet éloge est celui ...
Page 93
... beautés minces et froides , laissèrent bientôt appercevoir tout ce qui lui manquait . Il eut sans doute des jaloux , puis- qu'il eut des succès ; mais il eut toujours des prô- neurs ardens et en nombre . Toujours on fut à peu près juste ...
... beautés minces et froides , laissèrent bientôt appercevoir tout ce qui lui manquait . Il eut sans doute des jaloux , puis- qu'il eut des succès ; mais il eut toujours des prô- neurs ardens et en nombre . Toujours on fut à peu près juste ...
Page 101
... beautés lyriques . Si Perrault eût eu assez de sens et d'équité pour attacher asa cause les talens de Boileau , au lieu de provoquer en lui un adversaire , il aurait pu avancer que son Art poé- tique était plus complet et plus fini que ...
... beautés lyriques . Si Perrault eût eu assez de sens et d'équité pour attacher asa cause les talens de Boileau , au lieu de provoquer en lui un adversaire , il aurait pu avancer que son Art poé- tique était plus complet et plus fini que ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 44 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 184 - L'étranger est en fuite, et le Juif est soumis. Comme le vent dans l'air dissipe la fumée, La voix du Tout-Puissant a chassé cette armée. Nos lévites, du haut de nos sacrés parvis...
Page 268 - Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi; Je m'écarte, je vais détrôner le sophi; On m'élit roi, mon peuple m'aime; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant: Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant.
Page 147 - Des mères pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d'un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hommes, Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire, féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des Dieux...
Page 319 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis; j'ai des rivaux que...
Page 327 - On peut en conserver pour l'hiver de nos ans. Mais s'il faut les cueillir , c'est d'une main légère ; On flétrit aisément leur beauté passagère. N'offrez pas à vos sens, de mollesse accablés, Tous les parfums de Flore à la fois exhalés : Il ne faut point tout voir, tout sentir, tout entendre : Quittons les voluptés pour savoir les reprendre. Le travail est souvent le père du plaisir : Je plains l'homme accablé du poids de son loisir.
Page 166 - Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 235 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 368 - Leurs nœuds abandonnés roulaient sur un beau sein. Sur deux touffes de lis figurez-vous la rose Lorsqu'au lever du jour, timide, demi-close, Et commençant à peine à se développer, Du bouton le plus frais elle va s'échapper : Tel est ce sein , ce sein , la première parure Que reçoit la beauté des mains de la nature , Demi-globe enchanteur dont le double.contour Palpite et s'embellit sous la main de l'amour!
Page 322 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.