Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 - Classical literature |
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... appelle avoir le sentiment de l'art . Voyez d'abord comme Lamotte s'y prend pour nous expliquer la naissance de la poésie , qui ne différait du langage libre et ordinaire que par un arrangement mesuré des paroles , ensuite par la fic ...
... appelle avoir le sentiment de l'art . Voyez d'abord comme Lamotte s'y prend pour nous expliquer la naissance de la poésie , qui ne différait du langage libre et ordinaire que par un arrangement mesuré des paroles , ensuite par la fic ...
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... appelle un monument ; et nous n'avons de lui que des mor- ceaux de critique en forme de préfaces , toujours relatifs à ses opinions et à ses querelles , et quelques discours académiques , dont le seul digne d'estime est l'Éloge funèbre ...
... appelle un monument ; et nous n'avons de lui que des mor- ceaux de critique en forme de préfaces , toujours relatifs à ses opinions et à ses querelles , et quelques discours académiques , dont le seul digne d'estime est l'Éloge funèbre ...
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... appelle les siècles de Périclès et d'Auguste une aurore ! C'est au moins une assez belle aurore ; et comme il ne peut entendre par ce jour qui a suivi l'aurore , que le siècle dont il venait de voir la fin , ou celui qu'il voyait ...
... appelle les siècles de Périclès et d'Auguste une aurore ! C'est au moins une assez belle aurore ; et comme il ne peut entendre par ce jour qui a suivi l'aurore , que le siècle dont il venait de voir la fin , ou celui qu'il voyait ...
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... appelle très - gratuitement des odes , étaient versifiées comme cette strophe , il eût fallu les intituler Stances morales ; elles auraient eu des lecteurs et peu de censeurs . Mais dans des odes il faut bien autre chose que le mérite d ...
... appelle très - gratuitement des odes , étaient versifiées comme cette strophe , il eût fallu les intituler Stances morales ; elles auraient eu des lecteurs et peu de censeurs . Mais dans des odes il faut bien autre chose que le mérite d ...
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... appelle l'oracle roulant du destin . Il va rarement jusqu'à cet excès . Mais était - il moins ridicule de dire dans une ode pindarique : Instruis - moi , sage enthousiasme ; Écartons l'oisif pléonasme , etc. Il est certain que si l'on ...
... appelle l'oracle roulant du destin . Il va rarement jusqu'à cet excès . Mais était - il moins ridicule de dire dans une ode pindarique : Instruis - moi , sage enthousiasme ; Écartons l'oisif pléonasme , etc. Il est certain que si l'on ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 44 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 184 - L'étranger est en fuite, et le Juif est soumis. Comme le vent dans l'air dissipe la fumée, La voix du Tout-Puissant a chassé cette armée. Nos lévites, du haut de nos sacrés parvis...
Page 268 - Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi; Je m'écarte, je vais détrôner le sophi; On m'élit roi, mon peuple m'aime; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant: Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant.
Page 147 - Des mères pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d'un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hommes, Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire, féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des Dieux...
Page 319 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis; j'ai des rivaux que...
Page 327 - On peut en conserver pour l'hiver de nos ans. Mais s'il faut les cueillir , c'est d'une main légère ; On flétrit aisément leur beauté passagère. N'offrez pas à vos sens, de mollesse accablés, Tous les parfums de Flore à la fois exhalés : Il ne faut point tout voir, tout sentir, tout entendre : Quittons les voluptés pour savoir les reprendre. Le travail est souvent le père du plaisir : Je plains l'homme accablé du poids de son loisir.
Page 166 - Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 235 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 368 - Leurs nœuds abandonnés roulaient sur un beau sein. Sur deux touffes de lis figurez-vous la rose Lorsqu'au lever du jour, timide, demi-close, Et commençant à peine à se développer, Du bouton le plus frais elle va s'échapper : Tel est ce sein , ce sein , la première parure Que reçoit la beauté des mains de la nature , Demi-globe enchanteur dont le double.contour Palpite et s'embellit sous la main de l'amour!
Page 322 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.