Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 - Classical literature |
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... haut que ces honnêtes gens ne cherchaient qu'à se vendre plus cher ; et quand on était parvenu à en gagner quelqu'un , il s'écriait avec joie : En voilà encore un de pris . duisant l'art à peu près à rien , on rendait 4 COURS.
... haut que ces honnêtes gens ne cherchaient qu'à se vendre plus cher ; et quand on était parvenu à en gagner quelqu'un , il s'écriait avec joie : En voilà encore un de pris . duisant l'art à peu près à rien , on rendait 4 COURS.
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... Voilà donc jusqu'où Voltaire est descendu pour nier le déluge en haine de la religion ; et voilà jusqu'où descend Buffon pour établir qu'il n'y a rien de beau que la prose . O vanas hominum men- tes ! LUCR . On ne voit pas qu'aucun des ...
... Voilà donc jusqu'où Voltaire est descendu pour nier le déluge en haine de la religion ; et voilà jusqu'où descend Buffon pour établir qu'il n'y a rien de beau que la prose . O vanas hominum men- tes ! LUCR . On ne voit pas qu'aucun des ...
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... Voilà , je crois , tout ce qu'il y a d'essentiel à la poésie . C'est d'abord un préjugé contre elle , que cette singularité ; car le but du dis- cours n'étant que de se faire entendre , il ne paraît pas raisonnable de s'imposer une ...
... Voilà , je crois , tout ce qu'il y a d'essentiel à la poésie . C'est d'abord un préjugé contre elle , que cette singularité ; car le but du dis- cours n'étant que de se faire entendre , il ne paraît pas raisonnable de s'imposer une ...
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... Voilà bien du tems perdu , et bien de la peine prise gratuitement . Le but du discours n'est - il pas de se faire entendre ? Et ne vous aurait - on pas entendu à bien moins de frais si vous nous eussiez dit tout cela dans la langue que ...
... Voilà bien du tems perdu , et bien de la peine prise gratuitement . Le but du discours n'est - il pas de se faire entendre ? Et ne vous aurait - on pas entendu à bien moins de frais si vous nous eussiez dit tout cela dans la langue que ...
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... voilà bien en peine : Rendons - les courts en ne les lisant point . 53 Et c'est le parti qu'on prit . Cet avorton de poème fut oublié en naissant . Lamotte ne pouvait pas ici produire même cette illusion momentanée que firent ses odes ...
... voilà bien en peine : Rendons - les courts en ne les lisant point . 53 Et c'est le parti qu'on prit . Cet avorton de poème fut oublié en naissant . Lamotte ne pouvait pas ici produire même cette illusion momentanée que firent ses odes ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 44 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 184 - L'étranger est en fuite, et le Juif est soumis. Comme le vent dans l'air dissipe la fumée, La voix du Tout-Puissant a chassé cette armée. Nos lévites, du haut de nos sacrés parvis...
Page 268 - Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi; Je m'écarte, je vais détrôner le sophi; On m'élit roi, mon peuple m'aime; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant: Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant.
Page 147 - Des mères pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d'un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hommes, Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire, féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des Dieux...
Page 319 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis; j'ai des rivaux que...
Page 327 - On peut en conserver pour l'hiver de nos ans. Mais s'il faut les cueillir , c'est d'une main légère ; On flétrit aisément leur beauté passagère. N'offrez pas à vos sens, de mollesse accablés, Tous les parfums de Flore à la fois exhalés : Il ne faut point tout voir, tout sentir, tout entendre : Quittons les voluptés pour savoir les reprendre. Le travail est souvent le père du plaisir : Je plains l'homme accablé du poids de son loisir.
Page 166 - Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 235 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 368 - Leurs nœuds abandonnés roulaient sur un beau sein. Sur deux touffes de lis figurez-vous la rose Lorsqu'au lever du jour, timide, demi-close, Et commençant à peine à se développer, Du bouton le plus frais elle va s'échapper : Tel est ce sein , ce sein , la première parure Que reçoit la beauté des mains de la nature , Demi-globe enchanteur dont le double.contour Palpite et s'embellit sous la main de l'amour!
Page 322 - Ce pain , cet aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.