XVIII. Sur la manière de réciter du poëte S*** (Santeul) '. XIX. Imitée de celle de Martial qui commence par Nuper erat medicus, etc. Paul, ce grand médecin, l'effroi de son quartier, XX. Sur ce qu'on avait lu à l'Académie des vers contre Homère et contre Virgile3. Clio vint, l'autre jour, se plaindre au dieu des vers Qu'en certain lieu de l'univers Lorsque Santeul alla présenter au roi les hymnes qu'il avait faites pour saint Louis, il les récita de la manière qu'il récitait tous ses vers, avec des contorsions et des grimaces qui excitèrent la gaieté des courtisans. Boileau, qui se trouva là, fit sur-le-champ cette épigramme : A voir de quel air effroyable, Roulant les yeux, tordant les mains, Dirait-on pas que c'est le diable Que Dieu force à louer les saints? Cette épigramme fut mise sous les yeux du roi en présence même de Santeul. Depuis, l'auteur l'a refaite. (BR.) 2 3 Nuper erat medicus, nunc est vespillo Diaulus: Quod vespillo facit, fecerat et medicus. MARTIAL, lib. 1, Epig. XLVIII. 'Le poëme intitulé: Le Siècle de Louis le Grand, par Charles Perrault, lu à l'Académie française le 27 janvier 1687. On traitait d'auteurs froids, de poëtes stériles, Cela ne saurait être; on s'est moqué de vous, Où peut-on avoir dit une telle infamie? Est-ce chez les Hurons, chez les Topinamboux? C'est à Paris. C'est donc dans l'hôpital des fous? - Non, c'est au Louvre, en pleine Académie. XXI. Sur le même sujet '. J'ai traité de Topinamboux Tous ces beaux censeurs, je l'avoue, Qui, de l'antiquité si follement jaloux, Aiment tout ce qu'on hait, blâment tout ce qu'on loue; XXII. Sur le même sujet. Ne blâmez pas Perrault de condamner Homère, Il a pour lui monsieur son frère, XXIII. A M. Perrault sur les livres qu'il a faits contre les anciens. Pour quelque vain discours, sottement avancé Elle fut communiquée, sous le secret, à Maucroix (lettre du 29 avril 1695), et publiée dans la suite par Brossette. (B.-ST.-PR.) ? On ne sait qui est désigné par G.; on croit que N. est le duc de Nevers; Lavau est un membre inconnu, et Charpentier un membre fort peu connu de l'Académie. (B.-ST.-PR.) BOILEAU. 26 Caligula partout fut traité d'insensé, Vous donc qui, dans la même erreur, Comment voulez-vous qu'on vous nomme? XXIV. Sur le même sujet, D'où vient que Cicéron, Platon, Virgile, Homère, XXV. A M. P**. Le bruit court que Bacchus, Junon, Jupiter, Mars, Apollon, le dieu des beaux-arts, Les Ris mêmes, les Jeux, les Grâces et leur mère, Jettent déjà sur vous de dangereux regards. 1 Que vous avez pour vous Mercure, Auteur du Mercure galant. (BOIL.) Il le fonda en 1672. XXVI. Au même. Ton oncle, dis-tu, l'assassin, M'a guéri d'une maladie. La preuve qu'il ne fut jamais mon médecin, XXVII. Parodie burlesque de la première ode de Pindare; Malgré son fatras obscur, A l'auteur inimitable" De Peau-d'Ane mis en vers. XXVIII. Sur la réconciliation de l'auteur et de M. Perrault. Tout le trouble poétique A Paris s'en va cesser; 'J'avais résolu de parodier l'ode; mais, dans ce temps-là, nous nous raccommodâmes, M. P*** et moi; ainsi il n'y eut que ce couplet de fait. (BOIL.) * M. P** dans ce temps-là avait rimé le conte de Peau-d'Âne..... (BOIL.) Et Despréaux l'homérique Mon embarras est comment On pourra finir la guerre De Pradon et du parterre. XXIX. Contre Boyer et La Chapelle. J'approuve que chez vous, messieurs, on examine Qui du fade Boyer ou du sec La Chapelle1 Excita plus de sifflements. XXX. Sur une harangue d'un magistrat dans laquelle les procureurs étaient fort maltraités. Lorsque dans ce sénat, à qui tout rend hommage, Paul, j'aime à vous voir, en fureur, Boyer, écrivain dont il est parlé dans l'Art poétique, chant IV. La Chapelle était de l'Académie Française; il ne faut pas le confondre avec Chapelle, auteur charmant, qui n'en fut pas. Ce La Chapelle a publié plusieurs ouvrages, et entre autres les Amours de Catulle et les Amours de Tibulle, ouvrages plus que médiocres et tombés dans un juste oubli. |