Le théâtre des Grecs, Volume 1Aux depens de la compagnie, 1732 - Comparative literature |
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affés Agamemnon ainfi Apollon Athénes Athéniens auffi autheurs avoit BERGER c'eft C'eſt chés CHOEUR chofe CHRYSO CHRYSOTHEMIS CLYTEMNESTRE confeils confidérable Corinthe CREON d'Euripide d'Oedipe d'Orefte DACIER deftinée déja Dieux difcours dipe Dircé Efchyle efprit EGISTHE ELECTRE enfans Epique eſt étoient étoit Euripide fang fans fçai fçait fçavoir fecond fecret femble fens fent fentimens feroit fervir feul fiecle fimple fituation foeur foin foit font fouvent fpectacle fpectateurs fuis fuivant fujet goût Grecs Homere interêt Jocafte jufqu'à jufte l'efprit l'Iliade l'Oracle laiffer Laius lumiere malheurs maniere maux ment mort Mycénes n'eft n'eſt Oedipe Orefte OREST paffe paffions Palais parler paroît penfer pere perfonnages perfonne Philofophe Phocide PHORBA plaifir plûtôt Poë Poëfie Poëtes Polybe prefque Princeffe puiffe raifon reçû refte rien s'eft Scene Seigneur Sophocle tems Théatre Thébes Thefée Tirefias Tragé Tragédie Tragédies Grecques Tragique trifte voïés vûë دو
Popular passages
Page 68 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 44 - ... tragédie, c'està-dire chanson du bouc ou des vendanges. Ce ne fut, en effet, rien autre chose durant un long espace d'années. On perfectionna de plus en plus le même genre , mais on ne le changea pas. Il fit entr' autres la réputation de quinze ou seize poètes, presque tous successeurs les uns des autres.
Page 177 - Mais le danger que courut celui-ci, qui pensa être la victime de ses sentiments philosophiques, le llt tourner du côté de la poésie. Il se trouva pour le théâtre un talent qu'il ignorait ; et il le mit si heureusement en œuvre , qu'il entra en lice avec les grands maîtres dont nous avons parlé. Ses pièces se sentent bien de l'étude profonde qu'il avait faite de la philosophie3.
Page 68 - D'un pinceau délicat , l'artifice agréable , Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainfi , pour nous charmer , la Tragédie en pleurs^ D'Oedipe tout fanglant fit parler les douleurs ; D'Orefte parricide exprima les allarmes ; Et pour nous divertir , nous arracha des larmes.
Page 44 - Les poetes les plus di/tingués fe firent gloire de compofer des hymnes religieufes en l'honneur de Bacchus , & d'y ajouter tout ce que la mufique & la danfe pouvoient y répandre d'agrémens. Ce leur fut une occafion de difputer le prix de la poéfie ; & ce prix , au moins à la campagne, étoit un bouc ou un outre de vin , par allufion au nom de l'hymne bacchique, appelée depuis long-temps tragédie , c'eft à dire , chanfon du bouc ou des vendanges.
Page 44 - On voit assés que ni dans ces hymnes, ni dans les Chœurs qui les chantoient, on ne trouve aucune trace de la véritable Tragédie, à en pénétrer l'idée plutôt que le nom. On peut toutefois conjecturer avec fondement que ces...
Page 217 - ... à une agitation médiocre, à une douleur 'trop commune. En effet, ce qui doit être tendre n'est souvent que doux; ce qui doit former la pitié fait à peine la tendresse : l'émotion tient lieu du saisissement, l'étonnement de l'horreur. Il manque à nos sentiments quelque chose d'assez profond...
Page 120 - Dacier lui-même (ce qui eft étonnant) a obfervé que notre tragédie eft malheureufe de n'avoir qu'une forte de vers , qui fert en même tems à l'épopée, à l'élégie, à l'idylle, à la fatyre , à la comédie. On a beau en rendre le tour plus ou moins fimple , & plus ou moins majeftueux , outre que cette fouplefle à changer de ton étoit plus facile au vers hexamètre des Latins & des Grecs , dont les cadences font vers fur la...
Page 239 - La terre ferme fon fein & fe refufe à nos travaux ; les mères meurent dans les douleurs de l'enfantement :Pluton, le fier Pluton voit tomber les morts fur la rive du Styx plus promptement que les éclairs , & comme une foule d'oifeaux qui fe précipitent les uns fur les autres. Des monceaux de cadavres, privés des derniers devoirs, couvrent la campagne. On voit de tous côtés de jeunes époufes & des matrones...