Causeries du lundi, Volume 1Garnier frères, 1853 - Authors, French |
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... n'était qu'un jeu pour lui . Son père ne négligeait point la portion morale , et il imprimait des préceptes mâles et sains dans cette jeune nature . Un de ses principes était : « Il vaut mieux mériter sans obtenir , qu'obtenir sans ...
... n'était qu'un jeu pour lui . Son père ne négligeait point la portion morale , et il imprimait des préceptes mâles et sains dans cette jeune nature . Un de ses principes était : « Il vaut mieux mériter sans obtenir , qu'obtenir sans ...
Page 15
... n'était , pour l'enfant de Vienne , qu'un culte et qu'une religion . Ce sont là de ces jeux du sort , lequel , au milieu de ses rigueurs , a aussi ses réparations et presque ses piétés , et qui semble ici avoir voulu apprendre la ...
... n'était , pour l'enfant de Vienne , qu'un culte et qu'une religion . Ce sont là de ces jeux du sort , lequel , au milieu de ses rigueurs , a aussi ses réparations et presque ses piétés , et qui semble ici avoir voulu apprendre la ...
Page 20
... n'était pas une manœuvre et une intrigue , c'était le sentiment public alors répandu dans les classes supérieures et aisées de la société , et qui faisait explosion pour la première fois . Marmont , par son esprit , par ses lumières ...
... n'était pas une manœuvre et une intrigue , c'était le sentiment public alors répandu dans les classes supérieures et aisées de la société , et qui faisait explosion pour la première fois . Marmont , par son esprit , par ses lumières ...
Page 23
... n'était - il pas temps de songer à l'autre ? Ce qu'on peut dire après avoir écouté Marmont , et ce que diront tous ceux qui l'entendront un jour , c'est que , dans la résolution qu'il prit , il n'entra rien de cet égoïsme qui songe ...
... n'était - il pas temps de songer à l'autre ? Ce qu'on peut dire après avoir écouté Marmont , et ce que diront tous ceux qui l'entendront un jour , c'est que , dans la résolution qu'il prit , il n'entra rien de cet égoïsme qui songe ...
Page 25
... n'était pas au bout de la journée ( 5 avril ) . Les troupes , en se voyant ainsi menées hors de leurs voies et contre leur vou , se révoltent ; elles crient à la trahison . Mar- mont qui , dans le premier moment , dès qu'il avait su la ...
... n'était pas au bout de la journée ( 5 avril ) . Les troupes , en se voyant ainsi menées hors de leurs voies et contre leur vou , se révoltent ; elles crient à la trahison . Mar- mont qui , dans le premier moment , dès qu'il avait su la ...
Common terms and phrases
aimait amis arrive assez Barbier de Séville beau Beaumarchais belle Bernardin de Saint-Pierre Boileau c'était Carrel charme CHEVALIER DE SAINT-Pierre choses cœur comédie Cosnac Cour Courier dernier Dieu dire disait disait-il dit-il donner écrit écrivait esprit Étienne faisait Fayette femme Figaro fortune gaieté général gens gloire goût Gouvernement guerre Hennin heures heureux homme idées j'ai jamais jeune jeunesse jour l'abbé Gerbet l'Empire l'esprit l'histoire l'homme laisser lettre littéraire livres Louis XIV Louis XVI lui-même Madame maréchal maréchal Marmont Marguerite Mariage de Figaro Marmont Mémoires ment mieux ministre Mme Gay monde Monsieur morale n'avait n'était Napoléon nature naturel parle passé passion Paul et Virginie Paul-Louis Courier pensée père personne philosophie pièce plaisir poëte politique pourtant premier prince de Conti public qu'à qu'un reste rien Rollin s'est s'était sais satirique savait semble sentiment serait seul siècle société Sophie Gay sorte style talent tion trouve voulait Walckenaer
Popular passages
Page 192 - J'ai donné ma pièce au public pour l'amuser et non pour l'instruire, non pour offrir à des bégueules mitigées le plaisir d'en aller penser du bien en petite loge à condition d'en dire du mal en société. Les plaisirs du vice et les honneurs de la vertu, telle est la pruderie du siècle. Ma pièce n'est point un ouvrage équivoque, il faut l'avouer ou la fuir. « Je vous salue, monsieur le duc, et je garde ma loge.
Page 175 - Quel homme ! il réunit tout, la plaisanterie, le sérieux, la raison, la gaieté, la force, le touchant, tous les genres d'éloquence, et il n'en recherche aucun, et il confond tous ses adversaires, et il donne des leçons à ses juges. Sa naïveté m'enchante; je lui pardonne ses imprudences et ses pétulances.
Page 208 - Mère coupable, que tout homme ^ qui n'est pas né un épouvantable méchant finit toujours par être bon quand l'âge des passions s'éloigne, et surtout quand il a goûté le bonheur si doux d'être père ! C'est le but moral de la pièce.
Page 267 - Dites à ceux qui veulent voir Rome, qu'ils se hâtent, car chaque jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses beautés naturelles et la dépouillent de sa parure. Permis à vous Monsieur, qui êtes accoutumé au langage naturel et noble de l'antiquité, de trouver ces expressions trop fleuries ou même trop fardées, mais je n'en sais...
Page 417 - ... graves œuvres. Savez-vous ce qui, de nos jours, a manqué à nos poètes, si pleins à leur début de facultés naturelles, de promesses et d'inspirations heureuses? Il a manqué un Boileau et un monarque éclairé, l'un des deux appuyant et consacrant l'autre. Aussi ces hommes de talent, se sentant dans un siècle d'anarchie et d'indiscipline, se sont vite conduits à l'avenant; ils se sont conduits, au pied de la lettre, non comme de nobles génies ni comme des hommes, mais comme des écoliers...
Page 267 - Les monuments de Rome ne sont guère mieux traités que le peuple. La colonne Trajane est cependant à peu près telle que vous l'avez vue, et nos curieux, qui n'estiment que ce qu'on peut emporter et vendre, n'y font heureusement aucune attention. D'ailleurs, les basreliefs dont elle est ornée sont hors de la portée du sabre, et pourront par conséquent être conservés.
Page 208 - Beaumarchais, que dans vos réflexions philosophiques vous regardiez la dissolution du corps comme l'avenir qui nous est exclusivement destiné : ce corpslà n'est pas nous, il doit périr sans doute, mais l'ouvrier d'un si bel assemblage aurait fait un ouvrage indigne de sa puissance s'il ne réservait rien à cette grande faculté à qui il a permis de s'élever jusqu'à sa connaissance. Mon frère, mon ami, mon Gudin s'entretient souvent avec moi de...
Page 250 - Monsieur alla au-devant d'elle, avec tous les empressements imaginables, et continua jusqu'à son mariage à lui rendre des devoirs, auxquels il ne manquait que de l'amour ; mais le miracle d'enflammer le cœur de ce prince n'était réservé à aucune femme du monde.
Page 260 - Ce n'est pas qu'elle eût moins de majesté, mais elle en savait user d'une manière plus facile et plus touchante, de sorte qu'avec tant de qualités toutes divines, elle ne laissait pas d'être la plus humaine du monde. On eût dit qu'elle s'appropriait les cœurs, au lieu de les laisser en commun, et c'est ce qui a aisément donné sujet de croire qu'elle était bien aise de plaire à tout le monde et d'engager toutes sortes de personnes.
Page 281 - MESSIEURS , Je suis Tourangeau ; j'habite Luynes , sur la rive droite de la Loire, lieu autrefois considérable, que la révocation de l'édit de Nantes a réduit à mille habitants, et que l'on va réduire à rien par de nouvelles persécutions , si votre prudence n'y met ordre.