Oeuvres choisies: odes, cantates, épîtres et poésies diverses, Volume 2P. Didot l'aîné, 1818 |
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Acis Adieu ame libre amis amitié Amour Apollon assez auteur avez avoit beau bonheur bonté Boutet Bruxelles cæur Cardos caur Cérès chant charmes cher abbé chose Cicéron ciel cieux coeur comédie connois connoître cour DAPHNIS déja dieu dieux digne discours divine doctes donner doux duc d'Aremberg écrit ennemis Ennius envoyé épigramme ÉPITRE esprit êtes étoient étoit FABLE faux foibles François Ier gloire grace héros heureux homme Hymen j'ai j'aurois j'en jamais jour l'abbé d'Olivet l'Académie l'Amour l'art l'esprit lettre long-temps Luçon m'avez m'en main Mariamne Médine mérite mieux ministre Molière monde monsieur mortels muse n'ai Nicéphore Grégoras noble nymphes PALÉMON parler Parnasse paroître passé pensée Perrinet pièce plaisir poëte pourroit prose public qu'à qu’un Quinault raison reconnoissance rien rime Rousseau sage Saint-Rambert sais seroit seul sieur soins sort sur-tout Térence traits trouve vérité vertu veux Vivent les Grecs Voilà voix Voltaire vrai yeux zéle
Popular passages
Page 182 - Le traducteur qui rima l'Iliade De douze chants prétendit l'abréger : Mais par son style, aussi triste que fade, De douze en sus il a su l'allonger. Or , le lecteur , qui se sent affliger , Le donne au diable, et dit, perdant haleine : « Eh ! finissez, rimeur à la douzaine ! « "Vos abrégés sont longs au dernier point.
Page 102 - Là, retraçant leurs faiblesses passées, Leurs actions , leurs discours , leurs pensées , A chaque état ils reviennent dicter Ce qu'il faut fuir, ce qu'il faut imiter ; Ce que chacun , suivant ce qu'il peut être , Doit pratiquer, voir, entendre...
Page 169 - Certain ivrogne , après maint long repas , Tomba malade. Un docteur galénique Fut appelé. Je trouve ici deux cas , Fièvre adurante, et soif plus que cynique. Or Hippocras tient pour méthode unique Qu'il faut guérir la soif premièrement.
Page 169 - Pour nous vil peuple , assis aux derniers rangs , Troupe futile et des grands rebutée , Par nous d'en bas la pièce est écoutée. Mais nous payons , utiles spectateurs ; Et quand la farce est mal représentée, Pour notre argent nous sifflons les acteurs.
Page 192 - Est-on héros pour avoir mis aux chaînes Un peuple ou deux ? Tibère eut cet honneur. Est-on héros en signalant ses haines Par la vengeance ? Octave eut ce bonheur. Est-on héros en régnant par la peur ? Séjanfit tout trembler jusqu'à son maître.
Page 170 - D'un faux récit la maligne imposture. Mais dans mes vers, malgré ta conjecture, Jamais ton nom ne sera proféré ; Et j'aime mieux endurer une injure , Que d'illustrer un faquin ignoré.
Page 117 - D'un Dieu vengeur chasser le souvenir ; Poser en fait, qu'au corps subordonnée, L'âme avec lui meurt ainsi qu'elle est née : Passer enfin de l'endurcissement De votre cœur, au plein soulèvement De votre esprit : car tout libertinage Marche avec ordre; et son vrai personnage Est de glisser par degrés son poison Des sens au cœur, du cœur à la raison.
Page 184 - Et n'est caillette en honnête maison Qui ne se pâme à sa douce faconde. En vérité , caillettes ont raison : C'est le pédant le plus joli du monde.
Page 259 - ... argenterie, sans doute. Quoique je n'aie guère le temps , j'ai pourtant lu tout le gros Mémoire de M. Dupleix , que vous avez eu la bonté de m'envoyer, et dont je vous remercie. Je conclus de ce Mémoire que les Anglais nous prendront Pondichéri , et que M.
Page 187 - Monsieur l'abbé , vous n'ignorez de rien , Et ne vis onc mémoire si féconde. Vous pérorez toujours, et toujours bien, Sans qu'on vous prie et sans qu'on vous réponde. Mais le malheur, c'est que votre faconde Nous apprend tout, et n'apprend rien de nous. Je veux mourir si pour tout l'or du monde Je voudrois être aussi savant que vous.