Lecons francaises de letterature et de morale, choisies des meilleurs auteurs qui ont ecrit dans ce genre1882 - 296 pages |
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... cours ordinaire ; les nuages orageux furent jetės vers le nord - ouest , et le soleil couchant parut à l'horizon . BERNARDIN DE SAINT - PIERRE , Paul et Virginie . LA PESTE D'ATHÈNES . Jamais ce fléau terrible ne ravagea tant de climats ...
... cours ordinaire ; les nuages orageux furent jetės vers le nord - ouest , et le soleil couchant parut à l'horizon . BERNARDIN DE SAINT - PIERRE , Paul et Virginie . LA PESTE D'ATHÈNES . Jamais ce fléau terrible ne ravagea tant de climats ...
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... cour d'une année entière , il reproduisit les mêmes scènes de deuil et d'horreur . Sous l'une et l'autre époque , il périt un très grand nombre de citoyens , parmi lesquels il faut compter près de cinq mille hommes en état de porter les ...
... cour d'une année entière , il reproduisit les mêmes scènes de deuil et d'horreur . Sous l'une et l'autre époque , il périt un très grand nombre de citoyens , parmi lesquels il faut compter près de cinq mille hommes en état de porter les ...
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... . Son obscurité ne déroba pas aux canons des Russes leurs victimes . Sur cette neige qui couvrait tout le cours du fleuve , cette masse toute noire d'hommes , de chevaux , de voitures , et les clameurs qui en sortaient , 24 NARRATIONS .
... . Son obscurité ne déroba pas aux canons des Russes leurs victimes . Sur cette neige qui couvrait tout le cours du fleuve , cette masse toute noire d'hommes , de chevaux , de voitures , et les clameurs qui en sortaient , 24 NARRATIONS .
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... cour ; Molière doit à la puissance du trône la liberté de son génie ; La Fon- taine lui même s'aperçoit des grandes actions du jeune roi , et devient flatteur . Voilà le brillant tableau qu'offrent les vingt premières années de ce règne ...
... cour ; Molière doit à la puissance du trône la liberté de son génie ; La Fon- taine lui même s'aperçoit des grandes actions du jeune roi , et devient flatteur . Voilà le brillant tableau qu'offrent les vingt premières années de ce règne ...
Page 53
... cours de leur été . Tant qu'on n'a pas besoin de leur assis- tance , ils vivent de leur seule industrie . Ce n'est qu'à un signal qu'on leur donne , après l'apparition des premiers froids , qu'ils accourent affectueusement auprès de ...
... cours de leur été . Tant qu'on n'a pas besoin de leur assis- tance , ils vivent de leur seule industrie . Ce n'est qu'à un signal qu'on leur donne , après l'apparition des premiers froids , qu'ils accourent affectueusement auprès de ...
Common terms and phrases
AGAMEMNON aime AMALÉCITE âme ATHALIE beau beauté bonheur BOSSUET BOULEN bras brillant Calchas chant charme cher choses Cicéron ciel cieux Cinna cœur combat console crime Démosthène dialogue Dieu dieux digne discours divine doit donne douleur Duguay-Trouin éloquence encens enfants ennemis esprit fable flammes flots fortune fureur gémir génie gloire Grèce guerre Hécube Henriade héros heureux hommes humain j'ai jamais jour l'âme l'amour l'éloquence l'Énéide l'esprit l'homme l'orateur l'univers laisse larmes lois Louis XIV madame de Sévigné main malheureux Mameloucks MARMONTEL maux monde morale mort mortels narration nature nuit passer passions patrie pensées père peuple Phèdre philosophe plaisir plaisirs pleurs poésie poète Pompéi PRECEPTES DU GENRE prince PYRAMIDES D'ÉGYPTE qu'un quelquefois raison regards règne rien rois s'il sage sang scène semble sentiment sera seul Socrate soleil sort style sublime sujet Sybaris talents temple terre terrible tombeau triste trône Turenne vérité vertu veut voilà vois voit voix VOLTAIRE yeux
Popular passages
Page 246 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul 'm'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 204 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure; Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 9 - Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité. La quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l'immortalité; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s'ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce que les connaissances, les faits et les découvertes s'enlèvent aisément, se transportent et gagnent même à être mis en...
Page 9 - Or, un beau style n'est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu'il présente : toutes les beautés intellectuelles qui s'y trouvent, tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l'esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet.
Page 203 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 246 - Un soir, t'en souvient-il? nous voguions en silence; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos: Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots: " O temps! suspends ton vol; et vous, heures propices! Suspendez votre cours; LE LAC. 169 Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!...
Page 152 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent * tous les empires, à qui seul appartient * la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles 'leçons.
Page 162 - ... jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros ; des titres, des inscriptions; vaines marques de ce qui n'est plus; des figures qui semblent pleurer autour d'un tombeau, et des fragiles images d'une douleur que le temps emporte avec tout le reste...
Page 203 - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté. On ne vit plus en vers que pointes triviales ; Le Parnasse parla le langage des halles ; La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 347 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ' ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé * ? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide ; De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé ; Ton encens , à ses yeux , est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes*?