d'une difficulté. Intuition médiate. Communication des intelligences entre elles par la parole. Ce fait ne détruit point l'intuiRésultat contre Kant. tion. 258 CHAPITRE XIV. VALEUR DES CONCEPTS INTELLECTUELS, ABSTRACTION FAITE DE L'INTUITION INTELLECTUELLE, - C'est une opinion commune que les idées générales ne sont point intuitives. Valeur hypothétique de ces idées. Comment cette valeur devient positive. La conscience est expérience. Il est impossible, d'une manière absolue, que l'ordre idéal soit sans communication avec l'ordre réel. On suppose un esprit qui n'a point cette communication. Comment il passe de l'ordre idéal à l'ordre réel. 261 CHAPITRE XV. ÉCLAIRCISSEMENTS SUR LA VALEUR DES IDÉES GÉNÉRALES. L'essence et l'existence. Un aveugle-né; exemple. Les concepts déterminés et indéterminés. Développement de l'exemple de l'aveugle. On résout la difficulté présentée par Kant sur l'impossibilité de définir les catégories sans exemples sensibles. Utilité des concepts généraux relativement à la pensée et aux usages de la vie. 265 CHAPITRE XVI. SENSIBLE. VALEUR DES PRINCIPES INDÉPENDAMMENT DE L'INTUITION Valeur du principe de contradiction indépendamment de l'intuition sensible. Comment on passe de ce principe à la connaissance de la réalité. Transition du connu à l'inconnu. Nécessité d'admettre des connaissances non intuitives et cependant réelles. 268 CHAPITRE XVII. L'INTUITION PROPORTIONNELLE A L'INTELLIGENCE DE L'ÊTRE QUI PERÇOIT. Rapport de l'intuition avec la perfection de l'intelligence. Intuition divine. Facultés perceptives accommodées au rang occupé par chaque intelligence. Le pourquoi de l'intuition sensible et des concepts généraux ; ce qui résulte de leur union. 272 CHAPITRE XVIII. CHAPITRE XIX. LA REPRÉSENTATION SENSIBLE; SES ÉLÉMENTS; SES DIVERS CARACTÈRES. L'étendue; sa limitabilité. Représentation in- terne et externe. Activité qui produit les représentations. Etendue de cette activité. Représentation passive, spontanée, libre. Carac- tère passif des deux premières. Ce qu'elles sont. Comment elles se développent. Le génie dans les arts. Composition de figures à priori. Comment cela se fait sans image. Concepts généraux. Comment ils ont pour objet l'intuition sensible. Office des si- CHAPITRE XX. S'IL EXISTE DES REPRÉSENTATIONS INTERMÉDIAIRES ENTRE L'INTUITION SENSIBLE ET L'ACTE INTELLECTUEL, Diffi- culté. Distinction de facultés. Leur enchainement. Nul besoin d'espèces intermédiaires. Entendement agissant des aristotéli- CHAPITRE XXI. IDÉES INDÉTERMINÉES ET DÉTERMINÉES. Idées indétermi- nées et déterminées. L'Etre, la substance, la cause, idées indé- terminées. Conditions nécessaires à leur réalisation actuelle ou possible. Parallèle avec la doctrine du chapitre XIV. . . 287 CHAPITRE XXII. NÉCESSITÉ QUE LES IDÉES IMPLIQUENT. -- - Les principes ne se forment point par induction. Impossibilité d'une vérification expérimentale parfaite. Exemples empruntés à la géométrie. universelle avec la vérité particulière. La connaissance n'est point purement subjective. Si la vérité se trouve dans les prin- cipes ou dans les faits. Preuves de l'existence de la raison uni- RAISON UNIVERSELLE. CE QU'ELLE EST. Elle n'est pas une abstraction. Elle doit être une réalité. Preuve de l'existence de Dieu. Raison impersonnelle : mot vide de sens. Objets possibles. Le réel fondement du possible. Préexistence des vérités néces- DU FONDEMENT RÉEL DE LA PASSIBILITÉ PURE; ÉCLAIRCISSE- Importance de la question. Exemple d'une proposi- tion géométrique. La passibilité pure fait abstraction de l'exis- tence; elle ne se fonde point sur l'expérience; elle ne se rapporte point à notre mode de concevoir. Elle fait abstraction de notre existence et du monde corporel. Il semble qu'elle peut survivre à l'anéantissement de toutes choses. Nécessité d'un fondement réel. Étrangeté du phénomène. Le néant universel; illusion. Notre intelligence est en communication avec l'être nécessaire. - . 307 Contre- EXPLICATION DES PHÉNOMÈNES INDIVIDUELS DE L'INTELLI- viduelles. Dieu en nous. Attaque contre la philosophie de Locke et de Condillac. Pourquoi nous ne pouvons donner la raison de toutes choses. Objectivité des idées. Réflexions. Grande unité. Point de vue. Dieu en tout. Le fini communique avec l'infini. CHAPITRE XXVIII. OBSERVATIONS SUR LES RAPPORTS DES MOTS AVEG LES IDÉES. - La parole est un signe arbitraire. Origine de la parole. Il n'existe point de parallélisme exact entre l'idée et le langage. Instantanéité de la pensée. Exemple : les réparties vives. Autres exemples. Objections contre l'instantanéité du non solution. Ob- CHAPITRE XXIX. RAPPORT ENTRE LE LANGAGE ET LES IDÉES; ORIGINE ET CARACTÈRE DE CE RAPPORT. - Idées simples; elles sont en grand nombre. Ignorance de ce que l'on sait; science de ce que l'on ignore. Sagesse du langage usuel. L'idée de l'idée ; inutilité. Inconvénients des idées-images et des idées qui se peuvent ex- primer par la parole. Ce qu'est une idée composée. Elle a besoin d'un signe. Le signe sert plutôt au souvenir qu'à la pensée. Ca- ractère de nos facultés perceptives. Succession d'idées et d'opé- rations. Rapport de l'entendement avec la sensibilité. Variété et CHAPITRE XXX. Différences profondes entre les adversaires des idées innées. Matérialistes. Sensualistes. Scolastiques. Question mal définie.. Doctrine de saint Thomas. Différence entre les scolastiques et leurs adversaires. Classification des idées. Que signifie le mot inné? Les représentations sensibles ne sont pas innées. L'incommunicabilité physique de l'esprit avec le corps ne prouve rien en faveur des idées innées. Les idées relatives à l'ordre sensible; les idées générales déterminées et indétermi- nées; les idées intuitives pures ne sont pas innées. Activité in- LIVRE CINQUIÈME. IDÉE DE L'ÊTRE, CHAPITRE I. L'IDÉE DE L'ÊTRE SE TROUVE DANS NOTRE ENTENDEMENT. — Subjectum intellectus est ens. L'idée de l'être, nécessaire à tout homme qui pense; différence entre l'ignorant et le philosophe. Nécessité de l'idée de l'être, relativement aux premiers principes. 330 CHAPITRE II. L'IDÉE DE L'ÊTRE EST SIMPLE ET INDÉTERMINÉE. - Elle est indéterminée; elle ne se peut résoudre en une autre idée. Elle n'est pas intuitive. 333 CHAPITRE III. L'ÊTRE SUBSTANTIF ET L'ÊTRE COPULATIF. Différence. Caractère de la proposition : l'être est. Parallèle avec d'autres idées; en quoi elle diffère; raison de cette différence. L'être copulatif, indépendamment de l'être substantif. Identité dans les affirmations. Origine de la diversité des jugements. CHAPITRE IV. 334 L'ÊTRE, OBJET DE L'ENTENDEMENT, N'EST POINT LE POSSIBLE EN TANT QUE POSSIBLE, - État de la question. Opinion de Rosmini. Possibilité. Deux espèces de possibilité. La possibilité ajoute à l'idée d'être. L'idée d'être exclut l'idée de répugnance. L'ètre est l'existence. Analyse de la proposition : « Un être qui n'est pas et qui peut être.» La possibilité pure est relative à l'existence. Etre subsistant. 340 CHAPITRE V. SOLUTION D'UNE DIFFICULTÉ. — Difficulté. Origine de l'idée de |