Traduction de l'Essai sur l'homme [de Pope]. Littérature et critique. Discours politiques et universitaires. Discours académiques

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L. Hachette, 1839
 

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Popular passages

Page 75 - Confidents du Très-Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maître est assis parmi vous, Parlez: du grand Newton n'étiez-vous point jaloux?
Page 60 - L'univers m'embarrasse , et je ne puis songer Que cette horloge existe, et n'ait point d'horloger '. Mille abus, je le sais, ont régné dans l'Eglise; Fleury le confesseur en parle avec franchise 2.
Page 261 - Fontaines, qu'on voyait porté dans sa chaise, et, malgré ses infirmités, montrer qu'une âme guerrière est maîtresse du corps qu'elle anime ; mais enfin il faut céder. C'est en vain qu'à travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Bek précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l'a prévenu, les bataillons enfoncés demandent quartier ; mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d'Enghien que le combat.
Page 239 - De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles...
Page 77 - S'il n'est pas vertueux, ma voix le force à l'être. Un courage indompté, dans le cœur des mortels, Fait ou les grands héros ou les grands criminels. Qui du crime à la terre a donné les exemples, S'il eût aimé la gloire, eût mérité des temples. Catilina lui-même, à tant d'horreurs instruit, Eût été Scipion, si je l'avais conduit.
Page 261 - ... le combat. Pendant qu'avec un air assuré il s'avance pour recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur effroyable décharge met les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat, jusqu'à ce que le grand prince, qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner.
Page 260 - Touchée d'un si digne objet, sa grande âme se déclara tout entière : son courage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur. A la nuit qu'il fallut passer en présence des ennemis, comme un vigilant capitaine, il reposa le dernier, mais jamais il ne reposa plus paisiblement. A la veille d'un si grand jour, et dès la première bataille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel : et on sait que le lendemain, à l'heure marquée, il fallut réveiller d'un profond...
Page 262 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des 'tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute et lançaient des feux de toutes parts.
Page 55 - Je ne conclus donc pas , orateur dangereux , Qu'il faut lâcher la bride aux passions humaines : De ce coursier fougueux je veux tenir les rênes ; Je veux que ce torrent , par un heureux secours , Sans inonder mes champs , les abreuve en son cours Vents , épurez les airs , et soufflez sans tempêtes; Soleil , sans nous brûler, marche et luis sur nos têtes.
Page 161 - ... et des lois sur la littérature, et quelle est l'influence de la littérature sur la religion, les mœurs et les lois. Il...

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