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LADVOCAT, LIBRAIRE

DE S. A. R. LE DUC DE CHARTRES.

M DCCC XXVIII

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PRÉFACE.

se compose

E volume, à l'exception de trois opuscules en vers, dont je parlerai bientôt, est entièrement inédit : il d'une Lettre sur l'Art du dessin dans les paysages, de la traduction de trois poëmes d'Ossian, d'une sorte de Traité de politique historique sur les quatre Stuart, d'un Recueil de pensées, enfin de quelques poésies.

Parmi de nombreux manuscrits en prose de l'époque de mon Essai historique, je n'ai trouvé que la Lettre sur le paysage qui valût peut-être la peine d'être conservée: elle est fort courte; si j'ai eu tort de la publier, le mal ne sera pas bien grand.

Le succès des poëmes d'Ossian en Angleterre fit naître une foule d'imitateurs de

TOME XXII.

a

Macpherson. De toutes parts on prétendit découvrir des poésies erses ou galliques; trésors enfouis que l'on déterroit, comme ceux de quelques mines de la Cornouaille oubliées depuis le temps des Carthaginois. Le pays de Galles et l'Irlande rivalisèrent de patriotisme avec l'Écosse; toute la littérature se divisa : les uns soutenoient avec Blair que les poëmes d'Ossian étoient originaux; les autres prétendoient avec Johnson qu'Ossian n'étoit autre que Macpherson. On se porta des défis; on demanda des preuves matérielles : il fut impossible de les donner, car les textes imprimés des chants du fils de Fingal ne sont que des traductions galliques des prétendues traductions angloises d'Ossian.

Lorsqu'en 1793 la révolution me jeta en Angleterre, j'étois grand partisan du Barde écossois : j'aurois, la lance au poing, soutenu son existence envers et contre tous, comme celle du vieil Homère. Je lus avec avidité une foule de poëmes inconnus en France, lesquels, mis en lumière par divers

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