OeuvresChardon, 1782 - 360 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 35
Page 6
... voix , T'ennuyer du récit de tes propres exploits . > L'unien ftyle pompeux habillant une Eglogue ; De fes rares vertus Te falt un long prologue Et mêle en fe vantant foi - même à tout propos , Les louanges d'un Fat à celles d'un Héros ...
... voix , T'ennuyer du récit de tes propres exploits . > L'unien ftyle pompeux habillant une Eglogue ; De fes rares vertus Te falt un long prologue Et mêle en fe vantant foi - même à tout propos , Les louanges d'un Fat à celles d'un Héros ...
Page 10
... voix affez forte . Auffi - tôt je m'effraye , & mon efprit troublé Laiffe là le fardeau dont il eft accable : Et fans paffer plus loin , finiflant mon ouvrage , Comme une pilote en mer , qu'epouvante l'orage , Dès que le bord paroît ...
... voix affez forte . Auffi - tôt je m'effraye , & mon efprit troublé Laiffe là le fardeau dont il eft accable : Et fans paffer plus loin , finiflant mon ouvrage , Comme une pilote en mer , qu'epouvante l'orage , Dès que le bord paroît ...
Page 27
... avalois au hazard Quelque aîle de poulet dont j'arrachois le lard . Cependant mon Hableur , avec une voix haute , Porte à mes Campagnards la fanté de notre Hôte , Cij SATIRE III . 27 Avec un ris moqueur les prioit d'excufer. ...
... avalois au hazard Quelque aîle de poulet dont j'arrachois le lard . Cependant mon Hableur , avec une voix haute , Porte à mes Campagnards la fanté de notre Hôte , Cij SATIRE III . 27 Avec un ris moqueur les prioit d'excufer. ...
Page 28
... voix glapissante ; Et l'autre l'appuyant de fon aigre fauffer , Semble un violon faux qui jure fous l'archet . Sur ce point un jambon , rence , 2 d'affez maigre appa- Arrive fous le nom de jambon de Mayence . Un valet le portoit ...
... voix glapissante ; Et l'autre l'appuyant de fon aigre fauffer , Semble un violon faux qui jure fous l'archet . Sur ce point un jambon , rence , 2 d'affez maigre appa- Arrive fous le nom de jambon de Mayence . Un valet le portoit ...
Page 30
... voix claire , Et déja tout bouillant de vin & de colere . Peut - être , a dit l'Auteur , pâliffant de courroux : Mais vous , pour en parler , vous y connoiffez - vous ? Mieux que vous mille fois , dit le Noble en furie . Vous ? mon Dieu ...
... voix claire , Et déja tout bouillant de vin & de colere . Peut - être , a dit l'Auteur , pâliffant de courroux : Mais vous , pour en parler , vous y connoiffez - vous ? Mieux que vous mille fois , dit le Noble en furie . Vous ? mon Dieu ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez aifément Ainfi Alcippe Apollon auffi Auffi-tôt auteur avoit beau bientôt bleffe Brontin C'eft C'eſt cenfeur chanter CHAPELAIN chofe ciel cœur compofa Cotin déja démon Dieu difcours Docteur doux écrits efprit encens enfin eſt étoit facrés fage faint fans art fatire faux favant favoir fecond fens fervir feul fiecle foi-même foible foin foit folle fonge font fouffrir fous fouvent ftyle fuis fuivante fujet funefte fuperbe fur fon fureur gloire grace héros Homere illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte l'auteur l'efprit l'Eglife l'honneur l'inftant l'univers laiffe lecteur lieux loix long-tems lumiere lutrin main mortels mufe muſe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble ouvrage paffant par-tout Parnaffe penfer penſée Pindare plaifir plaifirs plein poëme poëte pouffe preffe Prélat premiere qu'un raifon refte rien rimer rimeurs Satire SERRE ſes ſon ſur tems Topinamboux trifte vains vante vertu vice vifage viſage voit yeux zele
Popular passages
Page 204 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page 45 - Souvent, pour m'achever, il survient une pluie : On dirait que le ciel, qui se fond tout en eau. Veuille inonder ces lieux d'un déluge nouveau.
Page 204 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 163 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 150 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 163 - Qu'au faible et vain talent dont la France me loue. Leur venin, qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant, m'empêche de broncher.
Page 67 - Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis , Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
Page 202 - L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L'autre d'un trait plaisant aiguiser l'épigramme : Malherbe d'un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois : Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s'aime Méconnaît son génie et s'ignore soi-même...
Page 162 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eût rayé du nombre des humains, - On reconnut le prix de sa muse éclipsée.
Page 221 - De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j'y consens, les. héros amoureux...