OeuvresChardon, 1782 - 360 pages |
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Page 13
... peine & fon bien , D'emprunter en tous lieux , & de ne gagner rien , Sans habits , fans argent , ne fachant plus que faire , Vient de s'enfuir chargé de sa seule mifere ; Et bien loin des Sergens , des Clercs , & SATIRE S. ...
... peine & fon bien , D'emprunter en tous lieux , & de ne gagner rien , Sans habits , fans argent , ne fachant plus que faire , Vient de s'enfuir chargé de sa seule mifere ; Et bien loin des Sergens , des Clercs , & SATIRE S. ...
Page 19
... peine ; Pour qui tient Apollon tous fes trésors ouverts Et qui fait à quel coin fe marquent les bons vers ; Dans les combats d'efprit favant Maître d'efcrime , Enseigne - moi , Moliere , où tu trouves la Rime . On diroit , quand tu veux ...
... peine ; Pour qui tient Apollon tous fes trésors ouverts Et qui fait à quel coin fe marquent les bons vers ; Dans les combats d'efprit favant Maître d'efcrime , Enseigne - moi , Moliere , où tu trouves la Rime . On diroit , quand tu veux ...
Page 21
... Retouchant un endroit , effaçant une page , Enfin passant ma vie en ce trifte métier , J'envie en écrivant le fort de Pelletier . Bienheureux Scudéri dont la fertile plume > Peut tous les mois fans peine enfanter un volume SATIRE II , 23.
... Retouchant un endroit , effaçant une page , Enfin passant ma vie en ce trifte métier , J'envie en écrivant le fort de Pelletier . Bienheureux Scudéri dont la fertile plume > Peut tous les mois fans peine enfanter un volume SATIRE II , 23.
Page 22
Nicolas Boileau Despréaux. > Peut tous les mois fans peine enfanter un volume ! Tes écrits , il eft vrai , fans art & languiffans Semblent être formés en dépit du bon fens : Mais ils trouvent pourtant , quoi qu'on en puiffe dire , Un ...
Nicolas Boileau Despréaux. > Peut tous les mois fans peine enfanter un volume ! Tes écrits , il eft vrai , fans art & languiffans Semblent être formés en dépit du bon fens : Mais ils trouvent pourtant , quoi qu'on en puiffe dire , Un ...
Page 24
... peine étois - je entré , que ravi de me voir , Mon homme , en m'embraffant , m'eft venu recevoir ; Et montrant à mes yeux une alégreffe entiere , Nous n'avons , m'a - t - il dit , ni Lambert ni Moliere : Mais puifque je vous vois , je ...
... peine étois - je entré , que ravi de me voir , Mon homme , en m'embraffant , m'eft venu recevoir ; Et montrant à mes yeux une alégreffe entiere , Nous n'avons , m'a - t - il dit , ni Lambert ni Moliere : Mais puifque je vous vois , je ...
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Common terms and phrases
affez aifément Ainfi Alcippe Apollon auffi Auffi-tôt auteur avoit beau bientôt bleffe Brontin C'eft C'eſt cenfeur chanter CHAPELAIN chofe ciel cœur compofa Cotin déja démon Dieu difcours Docteur doux écrits efprit encens enfin eſt étoit facrés fage faint fans art fatire faux favant favoir fecond fens fervir feul fiecle foi-même foible foin foit folle fonge font fouffrir fous fouvent ftyle fuis fuivante fujet funefte fuperbe fur fon fureur gloire grace héros Homere illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte l'auteur l'efprit l'Eglife l'honneur l'inftant l'univers laiffe lecteur lieux loix long-tems lumiere lutrin main mortels mufe muſe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble ouvrage paffant par-tout Parnaffe penfer penſée Pindare plaifir plaifirs plein poëme poëte pouffe preffe Prélat premiere qu'un raifon refte rien rimer rimeurs Satire SERRE ſes ſon ſur tems Topinamboux trifte vains vante vertu vice vifage viſage voit yeux zele
Popular passages
Page 204 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page 45 - Souvent, pour m'achever, il survient une pluie : On dirait que le ciel, qui se fond tout en eau. Veuille inonder ces lieux d'un déluge nouveau.
Page 204 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 163 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 150 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 163 - Qu'au faible et vain talent dont la France me loue. Leur venin, qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant, m'empêche de broncher.
Page 67 - Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis , Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
Page 202 - L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L'autre d'un trait plaisant aiguiser l'épigramme : Malherbe d'un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois : Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s'aime Méconnaît son génie et s'ignore soi-même...
Page 162 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eût rayé du nombre des humains, - On reconnut le prix de sa muse éclipsée.
Page 221 - De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j'y consens, les. héros amoureux...