OeuvresChardon, 1782 - 360 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 42
Page 6
... long prologue Et mêle en fe vantant foi - même à tout propos , Les louanges d'un Fat à celles d'un Héros . L'autre en vain se laffant à polir une rime , Et reprenant vingt fois le rabot & la lime , Grand & nouvel effort d'un efprit fans ...
... long prologue Et mêle en fe vantant foi - même à tout propos , Les louanges d'un Fat à celles d'un Héros . L'autre en vain se laffant à polir une rime , Et reprenant vingt fois le rabot & la lime , Grand & nouvel effort d'un efprit fans ...
Page 13
... long - tems & la cour & la Ville : Mais qui n'étant vêtu que de fimple bureau , Paffe l'été fans linge , & l'hiver fans manteau , Et de qui le corps fec , & la mine affamée , N'en font pas mieux refaits pour tant de renommée : Las de ...
... long - tems & la cour & la Ville : Mais qui n'étant vêtu que de fimple bureau , Paffe l'été fans linge , & l'hiver fans manteau , Et de qui le corps fec , & la mine affamée , N'en font pas mieux refaits pour tant de renommée : Las de ...
Page 19
... long détour t'arrête ou t'embarraffe , A peine as - tu parlé , qu'elle même s'y place . Mais moi , qu'un vain caprice , une bizarre humeur , Pour mes péchés , je crois , fit devenir Rimeur : Dans ce rude métier , où mon efprit fe tue ...
... long détour t'arrête ou t'embarraffe , A peine as - tu parlé , qu'elle même s'y place . Mais moi , qu'un vain caprice , une bizarre humeur , Pour mes péchés , je crois , fit devenir Rimeur : Dans ce rude métier , où mon efprit fe tue ...
Page 26
... long cordon d'alouettes preffées , Et fur les bords du plat , fix pigeons étalés Préfentoient pour renfort leurs fquelettes brûlés . A côté de ce plat paroissoit deux salades , L'une de pourpier jaune , & l'autre d'herbes fades , Dont l ...
... long cordon d'alouettes preffées , Et fur les bords du plat , fix pigeons étalés Préfentoient pour renfort leurs fquelettes brûlés . A côté de ce plat paroissoit deux salades , L'une de pourpier jaune , & l'autre d'herbes fades , Dont l ...
Page 30
... tables renversées Font voir un long débris de bouteilles caffées : En vain à lever tout , les Valets font fort prompts , Et les ruiffeaux de vin coulent aux environs . Enfin , pour arrêter cette lutte barbare , De nouveau 30 SATIRE III .
... tables renversées Font voir un long débris de bouteilles caffées : En vain à lever tout , les Valets font fort prompts , Et les ruiffeaux de vin coulent aux environs . Enfin , pour arrêter cette lutte barbare , De nouveau 30 SATIRE III .
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez aifément Ainfi Alcippe Apollon auffi Auffi-tôt auteur avoit beau bientôt bleffe Brontin C'eft C'eſt cenfeur chanter CHAPELAIN chofe ciel cœur compofa Cotin déja démon Dieu difcours Docteur doux écrits efprit encens enfin eſt étoit facrés fage faint fans art fatire faux favant favoir fecond fens fervir feul fiecle foi-même foible foin foit folle fonge font fouffrir fous fouvent ftyle fuis fuivante fujet funefte fuperbe fur fon fureur gloire grace héros Homere illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte l'auteur l'efprit l'Eglife l'honneur l'inftant l'univers laiffe lecteur lieux loix long-tems lumiere lutrin main mortels mufe muſe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble ouvrage paffant par-tout Parnaffe penfer penſée Pindare plaifir plaifirs plein poëme poëte pouffe preffe Prélat premiere qu'un raifon refte rien rimer rimeurs Satire SERRE ſes ſon ſur tems Topinamboux trifte vains vante vertu vice vifage viſage voit yeux zele
Popular passages
Page 204 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page 45 - Souvent, pour m'achever, il survient une pluie : On dirait que le ciel, qui se fond tout en eau. Veuille inonder ces lieux d'un déluge nouveau.
Page 204 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 163 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 150 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 163 - Qu'au faible et vain talent dont la France me loue. Leur venin, qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant, m'empêche de broncher.
Page 67 - Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis , Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
Page 202 - L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L'autre d'un trait plaisant aiguiser l'épigramme : Malherbe d'un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois : Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s'aime Méconnaît son génie et s'ignore soi-même...
Page 162 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eût rayé du nombre des humains, - On reconnut le prix de sa muse éclipsée.
Page 221 - De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j'y consens, les. héros amoureux...