OeuvresChardon, 1782 - 360 pages |
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Page 30
... coup , & l'affiette volant S'en va frapper le mur , & revient en roulant . A cet affront , l'Auteur fe levant de la table , Lance à mon Campagnard un regard effroyable : Et chacun vainement fe ruant entre deux Nos braves s'accrochant ...
... coup , & l'affiette volant S'en va frapper le mur , & revient en roulant . A cet affront , l'Auteur fe levant de la table , Lance à mon Campagnard un regard effroyable : Et chacun vainement fe ruant entre deux Nos braves s'accrochant ...
Page 35
... coup fatal faire tourner la chance , Vous le verrez bientôt les cheveux- hériffés Et les yeux vers le Ciel de fureur élancés , Ainfi qu'un Poffédé que le Prêtre exorcife , Fêter dans fes fermens tous les Saints de l'Eglife . Qu'on le ...
... coup fatal faire tourner la chance , Vous le verrez bientôt les cheveux- hériffés Et les yeux vers le Ciel de fureur élancés , Ainfi qu'un Poffédé que le Prêtre exorcife , Fêter dans fes fermens tous les Saints de l'Eglife . Qu'on le ...
Page 43
... Qu'éveillera bientôt l'ardente foif du gain Avec un fer maudit , qu'à grand bruit il apprête , De cent coups de marteaux me va rompre la tête . " J'entends déja par - tout les charettes courir , Les Dij 43 SATIRE VI. ...
... Qu'éveillera bientôt l'ardente foif du gain Avec un fer maudit , qu'à grand bruit il apprête , De cent coups de marteaux me va rompre la tête . " J'entends déja par - tout les charettes courir , Les Dij 43 SATIRE VI. ...
Page 44
... coup mon chapeau renverfé . Là d'un enterrement la funebre ordonnance , D'un pas lugubre & lent vers l'églife s'avance : Et plus loin des laquais l'un l'autre s'agaçans , Font aboyer les chiens , & jurer les paffans . Des paveurs en ce ...
... coup mon chapeau renverfé . Là d'un enterrement la funebre ordonnance , D'un pas lugubre & lent vers l'églife s'avance : Et plus loin des laquais l'un l'autre s'agaçans , Font aboyer les chiens , & jurer les paffans . Des paveurs en ce ...
Page 46
... coup de piftolet , Ebranlent ma fenêtre , & percent mon volet . J'entends crier par - tout : au meurtre , on m'affaffine ; Ou , le feu vient de prendre à la maison voisine . Tremblant & demi - mort , je me leve à ce bruit , Et fouvent ...
... coup de piftolet , Ebranlent ma fenêtre , & percent mon volet . J'entends crier par - tout : au meurtre , on m'affaffine ; Ou , le feu vient de prendre à la maison voisine . Tremblant & demi - mort , je me leve à ce bruit , Et fouvent ...
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Common terms and phrases
affez aifément Ainfi Alcippe Apollon auffi Auffi-tôt auteur avoit beau bientôt bleffe Brontin C'eft C'eſt cenfeur chanter CHAPELAIN chofe ciel cœur compofa Cotin déja démon Dieu difcours Docteur doux écrits efprit encens enfin eſt étoit facrés fage faint fans art fatire faux favant favoir fecond fens fervir feul fiecle foi-même foible foin foit folle fonge font fouffrir fous fouvent ftyle fuis fuivante fujet funefte fuperbe fur fon fureur gloire grace héros Homere illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte l'auteur l'efprit l'Eglife l'honneur l'inftant l'univers laiffe lecteur lieux loix long-tems lumiere lutrin main mortels mufe muſe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble ouvrage paffant par-tout Parnaffe penfer penſée Pindare plaifir plaifirs plein poëme poëte pouffe preffe Prélat premiere qu'un raifon refte rien rimer rimeurs Satire SERRE ſes ſon ſur tems Topinamboux trifte vains vante vertu vice vifage viſage voit yeux zele
Popular passages
Page 204 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page 45 - Souvent, pour m'achever, il survient une pluie : On dirait que le ciel, qui se fond tout en eau. Veuille inonder ces lieux d'un déluge nouveau.
Page 204 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 163 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 150 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 163 - Qu'au faible et vain talent dont la France me loue. Leur venin, qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant, m'empêche de broncher.
Page 67 - Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis , Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
Page 202 - L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L'autre d'un trait plaisant aiguiser l'épigramme : Malherbe d'un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois : Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s'aime Méconnaît son génie et s'ignore soi-même...
Page 162 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eût rayé du nombre des humains, - On reconnut le prix de sa muse éclipsée.
Page 221 - De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j'y consens, les. héros amoureux...