OeuvresChardon, 1782 - 360 pages |
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... Sans tenir en marchant une route certaine , Et fans gêner ma plume en ce libre métier Je la laiffe au hafard courir fur le papier . Le mal eft , qu'en rimant , ma Mufe un peu légere , Nomme tout par fon nom , & ne fauroit rien taire . C ...
... Sans tenir en marchant une route certaine , Et fans gêner ma plume en ce libre métier Je la laiffe au hafard courir fur le papier . Le mal eft , qu'en rimant , ma Mufe un peu légere , Nomme tout par fon nom , & ne fauroit rien taire . C ...
Page 13
... & fa peine & fon bien , D'emprunter en tous lieux , & de ne gagner rien , Sans habits , fans argent , ne fachant plus que faire , Vient de s'enfuir chargé de sa seule mifere ; Et bien loin des Sergens , des Clercs , & SATIRE S. ...
... & fa peine & fon bien , D'emprunter en tous lieux , & de ne gagner rien , Sans habits , fans argent , ne fachant plus que faire , Vient de s'enfuir chargé de sa seule mifere ; Et bien loin des Sergens , des Clercs , & SATIRE S. ...
Page 14
... Sans attendre qu'ici la Justice ennemie L'enferme en un cachot le refte de fa vie ; Ou que d'un bonnet verd le falutaire affront Flétriffe les lauriers qui lui couvre le front . Mais le jour qu'il partit , plus défait & plus blême , Que ...
... Sans attendre qu'ici la Justice ennemie L'enferme en un cachot le refte de fa vie ; Ou que d'un bonnet verd le falutaire affront Flétriffe les lauriers qui lui couvre le front . Mais le jour qu'il partit , plus défait & plus blême , Que ...
Page 21
... Sans ce métier , fatal au repos de ma vie , Mes jours pleins de loifir couleroient sans envie , Je n'aurois qu'à chanter , rire , boire d'autant ; Et comme un gras Chanoine , à mon aife , & content , Paffer tranquillement , fans fouci ...
... Sans ce métier , fatal au repos de ma vie , Mes jours pleins de loifir couleroient sans envie , Je n'aurois qu'à chanter , rire , boire d'autant ; Et comme un gras Chanoine , à mon aife , & content , Paffer tranquillement , fans fouci ...
Page 34
... Sans mentir , l'avarice eft une étrange rage , Dira cet autre Fou , non moins privé de fens , Qui jette furieux , fon bien à tous venans Et dont l'ame inquiete , à soi - même importune , Se fait un embarras de fa bonne fortune . Qui des ...
... Sans mentir , l'avarice eft une étrange rage , Dira cet autre Fou , non moins privé de fens , Qui jette furieux , fon bien à tous venans Et dont l'ame inquiete , à soi - même importune , Se fait un embarras de fa bonne fortune . Qui des ...
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Common terms and phrases
affez aifément Ainfi Alcippe Apollon auffi Auffi-tôt auteur avoit beau bientôt bleffe Brontin C'eft C'eſt cenfeur chanter CHAPELAIN chofe ciel cœur compofa Cotin déja démon Dieu difcours Docteur doux écrits efprit encens enfin eſt étoit facrés fage faint fans art fatire faux favant favoir fecond fens fervir feul fiecle foi-même foible foin foit folle fonge font fouffrir fous fouvent ftyle fuis fuivante fujet funefte fuperbe fur fon fureur gloire grace héros Homere illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte l'auteur l'efprit l'Eglife l'honneur l'inftant l'univers laiffe lecteur lieux loix long-tems lumiere lutrin main mortels mufe muſe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble ouvrage paffant par-tout Parnaffe penfer penſée Pindare plaifir plaifirs plein poëme poëte pouffe preffe Prélat premiere qu'un raifon refte rien rimer rimeurs Satire SERRE ſes ſon ſur tems Topinamboux trifte vains vante vertu vice vifage viſage voit yeux zele
Popular passages
Page 204 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Page 45 - Souvent, pour m'achever, il survient une pluie : On dirait que le ciel, qui se fond tout en eau. Veuille inonder ces lieux d'un déluge nouveau.
Page 204 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 163 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 150 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 163 - Qu'au faible et vain talent dont la France me loue. Leur venin, qui sur moi brûle de s'épancher, Tous les jours en marchant, m'empêche de broncher.
Page 67 - Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis , Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
Page 202 - L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L'autre d'un trait plaisant aiguiser l'épigramme : Malherbe d'un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois : Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s'aime Méconnaît son génie et s'ignore soi-même...
Page 162 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eût rayé du nombre des humains, - On reconnut le prix de sa muse éclipsée.
Page 221 - De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j'y consens, les. héros amoureux...